Le blog d'une névropathe (mais vous n'avez rien de mieux à faire, vous?)





























 
Archives
06/01/2002 - 07/01/2002 07/01/2002 - 08/01/2002 08/01/2002 - 09/01/2002 09/01/2002 - 10/01/2002 10/01/2002 - 11/01/2002 11/01/2002 - 12/01/2002 12/01/2002 - 01/01/2003 01/01/2003 - 02/01/2003 02/01/2003 - 03/01/2003 03/01/2003 - 04/01/2003 04/01/2003 - 05/01/2003 05/01/2003 - 06/01/2003 06/01/2003 - 07/01/2003 07/01/2003 - 08/01/2003 08/01/2003 - 09/01/2003 09/01/2003 - 10/01/2003 10/01/2003 - 11/01/2003 11/01/2003 - 12/01/2003 12/01/2003 - 01/01/2004 01/01/2004 - 02/01/2004 02/01/2004 - 03/01/2004 03/01/2004 - 04/01/2004 04/01/2004 - 05/01/2004 05/01/2004 - 06/01/2004 06/01/2004 - 07/01/2004 07/01/2004 - 08/01/2004 08/01/2004 - 09/01/2004 09/01/2004 - 10/01/2004 10/01/2004 - 11/01/2004 11/01/2004 - 12/01/2004 12/01/2004 - 01/01/2005 01/01/2005 - 02/01/2005 02/01/2005 - 03/01/2005 03/01/2005 - 04/01/2005 04/01/2005 - 05/01/2005 05/01/2005 - 06/01/2005 06/01/2005 - 07/01/2005 07/01/2005 - 08/01/2005 08/01/2005 - 09/01/2005 09/01/2005 - 10/01/2005 10/01/2005 - 11/01/2005 11/01/2005 - 12/01/2005 12/01/2005 - 01/01/2006 01/01/2006 - 02/01/2006 02/01/2006 - 03/01/2006 03/01/2006 - 04/01/2006 04/01/2006 - 05/01/2006 05/01/2006 - 06/01/2006 06/01/2006 - 07/01/2006 07/01/2006 - 08/01/2006 08/01/2006 - 09/01/2006 09/01/2006 - 10/01/2006 10/01/2006 - 11/01/2006 12/01/2006 - 01/01/2007 02/01/2007 - 03/01/2007 05/01/2007 - 06/01/2007 06/01/2007 - 07/01/2007 07/01/2007 - 08/01/2007 08/01/2007 - 09/01/2007 09/01/2007 - 10/01/2007 10/01/2007 - 11/01/2007 11/01/2007 - 12/01/2007 12/01/2007 - 01/01/2008 01/01/2008 - 02/01/2008 03/01/2008 - 04/01/2008 04/01/2008 - 05/01/2008 05/01/2008 - 06/01/2008 06/01/2008 - 07/01/2008 07/01/2008 - 08/01/2008 08/01/2008 - 09/01/2008 10/01/2008 - 11/01/2008 11/01/2008 - 12/01/2008 12/01/2008 - 01/01/2009 01/01/2009 - 02/01/2009 02/01/2009 - 03/01/2009 03/01/2009 - 04/01/2009 04/01/2009 - 05/01/2009 05/01/2009 - 06/01/2009 06/01/2009 - 07/01/2009 09/01/2009 - 10/01/2009 11/01/2009 - 12/01/2009 12/01/2009 - 01/01/2010 << current

Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...












 
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur... Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
< ? ParisBlog * >




























Sans Prétention
 
mardi, août 27, 2002  
"Et en route pour la joie..."
Salut les enfants, comment va? Donc oui je suis de retour, après une petite visite éclair à Bordeaux, où j'ai retrouvé Nava, Nava... Je suis rentrée, et je n'ai pas grand chose à faire aujourd'hui, si ce n'est me reposer. Donc je ne fais que passer, mais je vais bientôt refaire surface, pour poster 1) sur comment je ferais si j'étais une super manipulatrice qui veut se faire aduler avec un blog; 2) la deuxième pseudo-inteview de Fabienne Franseuil la schizo 3) "Manifeste Sensualiste", de R.C. Vaudey, un bouquin dont j'attends beaucoup.
Bon, je retourne me détendre, demain la gloire m'attend...

3:20 PM

vendredi, août 23, 2002  
Ni regrets ni remords...(Légitime Démence)
"Dans le théâtre d'ombres
Cachés derrière la toile
Il y a des corps de chair..."

12:09 AM

mercredi, août 21, 2002  
Avant de partir...
Bon alors c'est vrai que je ne pars pas tout de suite, je ne pars que vendredi soir. Mais ça se rapproche, et vu le boulot que j'ai encore l'intention de fournir avant, ça devrait passer comme rien...
Je suis allée faire un tour sur un certain forum de tchat pour me détendre après un coup de fil qui m'avait un peu rendue nerveuse, qui précédait une dissert de cinq heures (même si ça se passe bien, c'est quand même éprouvant...). J'ai été bombardée de toutes parts. J'ai cru un moment reconnaître Nava dans certaines remarques de certains tchatteurs... Certaines, parce qu'après il était manifeste que ça ne pouvait être lui... J'ai discuté avec un garçon très gentil qui m'a aidé, sans le savoir, à prendre plus confiance en mon intelligence et en mon ouverture. Ce n'est pas très gentil, mais c'est vrai. Au moins, on peut dire que ça m'aura vidé la tête... Parce que c'est pas que j'ai pas mieux à faire que de tchater, mais les autres choses que j'ai réellement envie de faire, elles demandent un investissement personnel que j'étais incapable de fournir, et elles ne s'arrêtent pas d'un claquement de doigts... Là je suis fraîche et dispose pour aller prendre une douche (comme ça je serai fraîche, dispose et mouillée), et me repasser les fiches pour le concours (comme ça je serai fraîche, dispose, mouillée et savante) (oui je sais je suis lourde, mais en même temps, j'étais venue que pour vous donner une adresse-web, alors hein, bon...).
J'ai une de ces envies qu'il se passe quelque chose, qui me fasse sortir de mes ****** de quatre murs... Et ça tombe bien parce qu'après jeudi, il y a vendredi, et après vendredi, il ne faut pas compter sur moi avant lundi (ou dimanche soir, faut voir)...
Bon, l'adresse, elle est bien, c'est un site de photos, il y a pas mal de modèles féminins, des couples, enfin ça vaut la peine. Il y en a peu dans le tas (et il y en a!) qui ne me plaisent pas. Alors, je ne sais plus d'où je sors ce lien (si ça se trouve c'est d'un blog, si c'est le cas et si c'est le vôtre, vous me pardonnerez, hein?), mais c'est par . Sur ce, bonne nuit à tous, faites de beaux rêves jaunes et roses.

10:43 PM

mardi, août 20, 2002  
Prière
De l'oeil ou du creux de l'oreille
nous goûterons cette sève intarissable
qui nous portera jusqu'en ces perspectives infinies
où toute chose se fond pour ne plus exister.
De ton chant, déchire ce voile qui me trouble la vue.

11:16 PM

samedi, août 17, 2002  
D'eau
Ecrasante chaleur. Des volutes transparentes altèrent la forme du paysage alors que j'avance sur le chemin. C'est l'heure où les hommes et les chiens s'adonnent à des attitudes sommeillantes, redécouvrant, du moins en apparence, l'antique sagesse qu'ils n'ont jamais eue. On entend de loin en loin des insectes crisser dans les hautes herbes sèches. A mon passage, ils s'interrompent, pour reprendre de plus belle une fois que je me suis éloignée. Je n'ai rien dit depuis mon départ; je ne dis rien à mon arrivée.
Une pièce sombre, éclairée par une fenêtre au volet tiré. Il a entendu mes pas, il continue à s'affairer autour d'une large table basse. Sur cette table, une trentaine de verres à pied. Personnages différents rassemblés ici pour jouer une pièce dont ils ne connaissent pas le texte.
"J'ai bu dans des verres si fins..." Je me rappelle ce poème de Cohen que j'ai tant aimé ...qu'on craint de les briser rien qu'en les effleurant de ses lèvres.
Il s'assied derrière la table, vidant un verre, remplissant un autre. Il fait toujours aussi sombre mais à présent l'air est plus frais. Soudain, un verre émet un son fortuit, puis revient lentement au silence. Puis les verres se cherchent, se répondent, dialoguent un bref instant, et se taisent.
Il est resté assis, embrassant du regard l'ensemble de la table. Silence. Puis l'air s'est mis à vibrer aux mouvements de ses doigts. Gestes circulaires, amples ou saccadés, dessinant des courbes que rapportait l'écho...

6:27 PM

 
Cher Père Noël...
Tiens, j'étais venue pour parler d'autre chose, mais le titre me rappelle que je n'ai pas fait une chose qui me tient à coeur. J'ai intérêt à faire ça rapidement, parce que sinon ça risque d'être mal interprété. Voilà. Je vais écrire au Père Noël. J'ai jamais fait ça. à plus forte raison en été. Comment ça réagit, la Poste, quand ça reçoit une lettre au père Noël fin août? On va voir ça bientôt. Je vous tiens au courant...
Bonne nuit les petits.

12:28 AM

jeudi, août 15, 2002  
Ebé...
Euh, les enfants, je vais pas en faire souvent des posts comme celui que je viens de vous faire... J'étais toute euphorique avant, et maintenant, c'est pas que je n'ai pas le moral, mais ça m'a fait descendre de trois-quatre marches. J'ai moins envie de rire. :(
Par contre, je me rends compte que je vous ai même pas dit si ça s'était bien ou mal passé avec ma mère... Bien. Ca s'est bien passé (autant que possible). On a plaisanté, beaucoup (trop) parlé culture et petits neveux (dont je n'ai jamais vu ni ne verrai jamais certains). Mais c'était sympa.

9:27 PM

 
A plein régime
Ca bosse, ça bosse... Je suis contente, j'ai l'impression d'y voir de plus en plus clair dans mes révisions, après une période de doute où j'avais l'impression d'en savoir moins que l'année dernière... Ce qui m'effare, c'est toutes ces choses que je ne savais pas l'an dernier quand je ne suis présentée au concours... Affolant. Et pourtant j'étais parvenue à rendre des copies qui ont eu l'air de satisfaire relativement les correcteurs... Bon. On va bientôt pouvoir voir ce que ça donne...
Entourée de volutes de mon narguilé à la pomme, je me fais une petite pause blog. Hier, comme je vous disais, j'ai vu ma mère. Ca devait faire depuis mars que je ne l'avais pas vue (j'avais dû la croiser dans les eaux de mon anniversaire). Il faut savoir qu'elle vit avec son ami en région parisienne. Donc non, ce n'est pas l'éloignement géographique qui explique l'espacement de nos rencontres. Je n'ai pas grand chose à dire à ma mère, et dit comme ça c'est encore un doux euphémisme. Enfin, quand je dis que je n'ai rien à lui dire, je veux dire que ce que j'aurais à lui dire de profond lui échappe complètement. Ou ça risque de créer des discussion qu'elle serait absolument incapable d'assumer. Alors j'évite. Pourtant j'en ai des choses à dire sur ma relation avec elle. J'ai bien essayé d'en parler à mots couverts quand on avait discuté de "La pianiste" (un film qui vaut la peine d'être vu). Ce film me rappelle certains aspects de la relations que j'avais dans le temps jadis avec ma mère. Pour ceux qui l'ont vu, vous devez supposer que ce n'était pas une relation très épanouissante. Enfin je crois qu'elle avait senti que le terrain était glissant et elle a changé de sujet.
J'ai essayé des tas de fois de communiquer avec elle, sans succès. Disons que ma famille n'avait pas la communication pour tradition. C'était vrai il y a quelques années, je crois que ça n'a pas trop changé. Quand j'avait 17-18 ans, ça comptait pour moi. J'étais encore engluée dans l'idée que ma famille était fantastique, que c'était un refuge pour moi. Ce qu'on peut être aveugle. C'est seulement aujourd'hui que je me rends compte que ni l'un ni l'autre n'a jamais été vrai. Je n'ai jamais eu aucun soutien de la part de ma famille. Bon d'accord, ça fait très Causette, la dernière phrase. C'est vrai que j'ai toujours eu un toit au-dessus de la tête et de la nourriture que je n'ai commencé à me faire qu'à partir de 14-15 ans. J'ai fait quelques voyages d'étude. En surface, c'est ce que toute famille normale offre à un enfant. Bon, maintenant, quelques petits détails qui montrent que ça devait bien clocher quelque part : jusqu'à l'âge de 15 ans, quand on j'allais chez quelqu'un et qu'on me demandait ce que je voulais boire, je répondais systématiquement "un verre d'eau", parce que j'avais tellement honte de faire se déplacer la personne pour ma minable petite personne que je ne voulais pas lui coûter des sous en plus. Pour moi c'était une vraie torture, j'en avais mal au ventre. Autre détail : jusqu'à 17-18 ans, je devais bien mettre trois fois plus de temps à ouvrir mes cadeaux à Noël : j'essayais de repousser au maximum le moment où j'allais devoir admettre que j'avais coûté des sous à quelqu'un, et qu'en plus, honte des hontes, l'objet qui m'était offert me faisait plaisir. D'ailleurs j'étais tellement obnubilée par mon angoisse que je n'arrivais à déterminer que bien après si le cadeau me faisait plaisir ou non. Faire une liste de cadeaux pour mes parents était pour moi une calamité. Autre chose : pour se faire obéir de tous ses enfants, ma mère n'avait qu'à les regarder. Pour ma part, le principe était le suivant : j'étais si peu assurée des sentiments de mes parents pour ma minable entité que tout mouvement contraire à leur volonté revenait pour moi à un grand pas de la neutralité à l'inimitié. Bon, allez, je m'arrête là, je suppose que vous avez compris.
Tout ça c'est des choses que j'ai réalisé et essayé de discuter avec ma mère et le reste de ma famille à la fin du lycée et au début de la fac. Impossible de faire avancer d'un pouce le débat. Et comme j'arrivais pas à m'en sortir, que ces histoires ça me faisait un mal de chien, et puisque j'avais fait tout ce qui était en mon pouvoir, je me suis éloignée. Et avec l'éloignement, j'ai fini par entrevoir la réalité : je n'aime pas ma famille. Il y a peut-être des individus avec lesquels je serai peut-être amenée à avoir une relation plus poussée un jour, mais ma famille en tant que groupe m'inspire aujourd'hui un puissant sentiment de répulsion, et d'étrangeté aussi. Comme une espèce de cauchemard improbable dont on est content de se réveiller.
Ma mère ne fait pas partie de ces personnes avec lesquelles je pense être capable de nouer un jour des relations réelles. Elle fonctionne un peu trop sur le mode "tu m'aimes-tu m'aimes pas" (qui rend impossible toute réflexion et toute discussion), elle est trop bloquée dans son système pour être capable de discuter sérieusement. Alors pourquoi ai-je des relations avec elle? La première raison que j'avais, c'était que j'avais peur de regretter d'avoir coupé définitivement les liens avec elle. J'ai connu plusieurs personnes (des femmes surtout) qui vers la fin de la trentaine, ou au début de la quarantaine, essayaient de renouer des liens avec leur famille. A une certaine période, j'avais peur que ce soit quelque chose d'inéluctable qui risquait de m'arriver... Alors j'ai maintenu le strict minimum (de plus en plus ténu, d'ailleurs, je ne la vois plus que tous les six mois environ). Et puis, à une période, il y avait aussi l'idée que ça ne me pesait pas trop de la voir pour le plaisir que ça avait l'air de lui faire. Alors ça, c'est sujet à fluctuations... Quand elle arrive à se retenir de me poser les questions qui me mettent les nerfs en boule, ça va. Mais parfois, j'ai l'impression de me retrouver plongée dans ces discussions sans queue ni tête que j'essayais de provoquer quand j'étais "jeune"...
Alors voilà, ça c'est un petit bout de ce que je pense de ma famille. Bon, maintenant, j'ai pas mal fait le vide autour de moi, ça limite les conflits. Vide... Oui, quand même ça fait vide. Ce qui me rassure, c'est que je n'ai jamais été séduite par les ersatz. J'ai beau me sentir parfois complètement déracinée, je préfère rester éloignée de mon trou d'origine... J'aimerais ne jamais avoir envie de m'y replonger... Si ça arrivait je voudrais que mes amis viennent me secouer un grand coup...
Dites, vous me pardonnerez, je n'arrive pas à déterminer si ce post forme un tout cohérent, et c'est long. Et je n'ai pas envie de le relire, celui, là. J'ai autre chose à faire que de me re-remplir la tête de malaises qui pour la plupart appartiennent au passé.

9:07 PM

mercredi, août 14, 2002  
Help!
Nonnon, ce post n'est pas un hommage aux Beatles, mais bien un appel angoisse : dites, je crois que mes archives de juillet sont parties en vacances... Elles existent encore, puisque je peux les consulter sous Blogger, mais vous ne pouvez pas y acceder, vous. Quelqu'un a deja rencontre le probleme?

10:32 AM

 
Avant meme de l'avoir vue...
Je fulmine contre ma mere... Comment je vais faire pour offrir ce visage serein et enjoue qui sert de facade a mon ennui profond, au cours de ces entrevues trop longues pour ce qu'on a reellement a se dire?
Ah si, moi, j'en aurais, des choses a lui dire, mais ca m'etonnerait qu'elle ait envie de les entendre... Et puis j'ai pas tres envie de les lui dire, j'ai horreur de perdre mon temps, j'ai deja essaye et pour le resultat que ca a donne...
Il y a quelques jours j'ai eu une soiree nullissime... Pourtant il y avait l'un de mes meilleurs amis, et un excellent ami a lui... En rentrant, j'etais effaree d'etre capable de decortiquer les mecanismes qui avaient mene a cette soiree... Et j'ai commence a delirer : j'imaginais que tous les gens qui avaient participe a la soiree sortaient de leur role et se mettaient a commenter la soiree qui se deroulait avec une sincerite complete, quitte a reconnaitre ses limites et ses prejuges, quitte a s'engueuler. Et qu'on changerait ce qui genait les uns et les autres, pour au final obtenir une soiree potable, au moins... Tous les complexes, tous les a priori poses sur la table, examines, decortiques... Pour une fois... ce que ca ferait comme bien...
Bon, les enfants, c'est pas tout ca, mais j'ai un concours a preparer, moi. Et des complexes a combattre...

10:22 AM

mardi, août 13, 2002  
Remerciements
Je tiens à remercier mon ****** de réveil pour ne pas avoir sonné ce matin, me permettant de dormir jusqu'à 10h45. Alors pour le coup chuis très embêtée, j'avais "des tas de choses à faire", mais finalement ce n'est pas si grave que ça et maintenant je suis en pleine forme, alors bon. J'ai rendez-vous à 13h30 chez une amie avec d'autres personnes qui préparent le même concours que moi, et on va essayer de réfléchir sur les sujets qui peuvent tomber. C'est vraiment bizarre, moi je pensais qu'en entrant dans la préparation de ce concours, j'allais m'exposer à une hostilité de tous les instants, en fait c'est presque le contraire; on se prête les cours, on se tient au courant des infos sur les épreuves... Le monde à l'envers, ben pour une fois ça fait du bien...
J'ai une pêche, moi... Ca va dépoter aujourd'hui...
Ah, et demain je vois ma mère... Je crois que je devrais avoir des trucs à vous raconter. Je ne sais plus si je vous ai déjà parlé de ma famille...

12:21 PM

dimanche, août 11, 2002  
Je vais vous dire un secret...
Ce secret ne m'appartient pas, mais la personne qui me l'a confié a disparu, apparemment... C'était une jeune fille très sensible, devant qui (je crois) s'ouvraient des horizons qui auraient pu s'élargir plus encore. Aujourd'hui, aux dernières nouvelles, elle travaille pour l'"odieux visuel" (la version un peu fouille-merde et flatteuse de bas instincts du service public). Je ne donnerai pas son nom, bien sûr, et même pas l'initiale de son prénom. Vous y perdez, il est très joli. Alors je vais même pas l'appeler. Cette jeune fille possédait des racines vives plantées quelque part dans un village du nord de l'Italie. De ce nord qui serait plutôt intéressé par une partition de l'Italie en deux (mais ça c'est une autre histoire). Elle se rendait chaque été dans ce village, où elle retrouvait sa famille proche, ses cousins, son père. Elle y avait un cousin dont je ne résiste pas à la tentation de vous donner le prénom : Fulvio. Une relation orageuse entre elle et Fulvio, qui se tissait au fil des étés. Un garçon difficile à cerner, apparemment. Mais toujours plus proches, ils se rapprochaient sensiblement à chaque fois. Ils étaient officiellement cousins; mais en fait ils étaient un peu plus que cousins. Elle a fini par apprendre qu'ils avaient le même père (Fulvio lui-même ne le savait pas, "secrets de famille"...)... Un été, elle se retrouve donc avec cette nouvelle (j'ai oublié comment elle l'avait appris), combinée à un sentiment qui devenait de plus en plus fort (et peut-être partagé). Cet été, ils se sont frôlés, mais aucun des deux n'a rien dit. Je crois que ce qui l'a surtout retenue, c'est la nature de leurs liens qu'elle venait de découvrir. Cet été elle est rentrée en France complètement déboussolée. Lui dire? Ne pas lui dire?
Elle dit avoir fait un rêve prémonitoire le nuit où Fulvio est mort dans un accident de voiture. Un réveil en sursaut, quelque chose qui ne va pas. Puis un coup de fil, très tôt...
Elle m'a raconté un rêve qu'elle a fait le lendemain, ou le surlendemain, et qui m'a marqué puisque j'y pense très régulièrement. Elle rêvait de Fulvio; il lui disait une chose : "offre-moi une étoile". Elle avait été très marquée par ce rêve; est-ce qu'elle s'en souvient aujourd'hui?
En décembre de cette année, quand j'ai trouvé par terre une de ces étoiles phosphorescentes qu'on peut coller sur son plafond, j'y ai immédiatement pensé. Je ne savais pas quoi en faire, mais je l'ai ramassée et je l'ai toujours.
Je ne sais pas exactement pourquoi je vous raconte cette histoire. Je me rends compte qu'à la raconter maintenant, elle me touche. En elle-même et aussi parce que c'était la discussion la plus sincère que j'aie eue avec cette jeune fille que je considérais comme une amie. Avant un rapide déclin de nos relations, un changement fulgurant chez elle qui fait qu'aujourd'hui je n'ai plus aucune relation avec elle. Ca me désole, mais les seuls mots qui me viennent pour la décrire c'est "mesquine" et "superficielle" ("arriviste" aussi, j'oubliais). Qu'est-ce qu'elle a changé. Ou "qu'est-ce que j'ai été aveugle"? Ou "qu'est-ce que j'ai changé"? Je ne sais pas. Ca pourrait avoir été un mélange des trois, en fait...

4:31 PM

samedi, août 10, 2002  
"Cinémaaaaa, cinémaaaaaaaaaa (allez les gosses, avec moi!)"
Hier je suis allée voir Lagaan avec Amli. Lagaan c'est bien, Lagaan, c'est très très bien. Un bon bollywood comme il en faudrait plus souvent, un bollywood qui caricature assez pour que ça soit drôle et pas pénible. Une bêêêêlle histoire (d'amour, oui, vous aussi vous l'avez vu? ;)), avec des gentils (tellement gentiiiiiils) et des méchants (oh, ce qu'ils sont méchaaaaaaaants ;)). Je suis restée scotchée pendant toute la durée du film, jusqu'à la fin... Je pensais que ça allait me plaire, mais à ce point, quand même... Et puis après Maya, je ne pensais pas que ça puisse m'emporter comme ça. Challenge. Bravo.
Vous n'avez vu aucun des deux? Courez, malheureux! Ce que je vous conseille, c'est de voir Maya d'abord, de digérer pendant une bonne grosse semaine, puis d'aller voir Lagaan. N'enchaînez surtout pas les deux, de toutes façons je ne crois pas que ça soit physiquement possible.
Bon, sur ce, je retourne à mes folles révisions. Mon concours est fin août, mais avec le temps qu'il fait dehors, j'ai l'impression qu'on est fin septembre et que j'ai manqué ledit concours... Plutôt déroutant.
P.S. : au fait, à propos de cinéma, vous avez peut-être vu se film où il est question d'une femme "mûre" qui tombe malade d'un jeune homme et que ça terrasse complètement? Qui écoute sans cesse un air italien sirupeux qui répète tout le temps "ti amo"? Impossible de retrouver le titre de ce foutu film. L'histoire est un peu bateau, mais j'ai bien aimé le traitement de la passion maladive de cette femme... Pourtant on pourrait se dire que c'est un thème usé. Moi en tout cas je trouve que ce film apporte quelque chose au sujet. Bon j'y vais, le P.S. va être plus long que le message principal... (si c'est pas déjà le cas...)

3:48 PM

 
Chuuuuut...
Petite information : pour ceux que ça intéresse, c'est l'anniversaire d'Asa demain (et c'est bientôt celui de Nacara, le 19 si vous voulez vraiment tout savoir). Bon, à l'heure qu'il est elle est partie, mais bon, vous savez bien que "les écrits restent"... :)

3:27 PM

jeudi, août 08, 2002  
Histoire d'O.
Et oui, un titre racoleur, mais je ne suis pas celui/celle que vous croyez (pour paraphraser une grande philosophe). Je voulais parler de O., un (jeune?) homme qui écrit à l'un des nombreux "moi" qui hantent la toile (et le vrai monde parfois). J'étais entrée en contact avec lui via le tchat alors que j'étais à Londres (quelques jours avant une rencontre qui allait, entre autres, me faire changer d'avis sur François Pérusse ;)). Discussion menée par votre dévouée serviteuse (comme d'hab ou presque). On s'était calés sur un mode relativement poétique. O. venait de voir mourrir son collègue de travail dans ses bras, et ça l'avait apparemment très profondément atteint. Je lui répondais avec douceur, j'inventais des histoires jolies pour le soulager un peu. Et puis je parlais de ce qui me plaisait, en attendant qu'il me parle lui aussi. Jamais il ne m'a jamais parlé de lui. Rétrospectivement, j'ai l'impression d'avoir été victime de vampirisation. Je lui ai posé des questions, j'ai essayé de le faire parler, mais à la longue on finit par se lasser... Et toujours ces mêmes remarques me demandant de continuer, comme si j'étais un programme télé qu'on pouvait se mater passivement...
Oui sauf que je ne suis pas payée pour ce que je donne. Alors je laisse tomber. Tant pis pour les messages inquiets (mais creux). Adieu O., donc, je ne t'écrirai plus.

11:07 PM

 
Retour à la capitale
Ca y est, je suis rentrée. J'ai épluché mon courrier, j'ai fait le tour des blogs, j'ai déballé mes affaires, ça y est je suis rentrée.
Bordeaux est une bien belle ville quand on est amoureux (elle l'est aussi quand on ne l'est pas mais ça a moins de goût). Des moments intenses, surprenants, d'un peu de lui et d'un peu de moi on arrive à faire tellement... J'ai vu le projet sur lequel il travaille actuellement, ça fait tout drôle de voir se former, s'affiner ses projets du début à la fin (enfin celui-là il n'est pas encore fini, d'ailleurs à l'heure qu'il est il doit encore y bosser...). J'aime ce qu'il fait. C'est très encourageant tout ça. J'y crois très sérieusement.
Et vous savez quoi? Je l'ai entendu jouer. Ca aussi c'était bien. J'aurais bien aimé partager davantage le moment en jouant moi-même, mais je ne suis pas qu'une brelle dans le domaine des ordinateurs... J'aurais vraiment aimé. Je ne me sentais pas prête. Mais je le serai un jour, et pas trop tard j'espère...
J'ai vu ses parents, aussi. Je les avais croisés une fois, mais on avait pas eu le temps de se voir très longtemps. Ils sont surprenants, ces parents, ils ont un bien étrange comportement : ils ont l'air de s'intéresser à ce que fait leur fils, et dans le détail, comme si ca les intéressait VRAIMENT. C'est fou, non? Moi ça me fait tout bizarre. La seule personne que j'ai vue avoir ce genre de comportement vis-à-vis de ses enfants, c'était la maman de Thiom, Claude. Depuis qu'on est séparés avec Thiom, j'ai une relation plus personnelle avec elle; elle est très sympa.
Et puis on a parlé. On est en train de se sculpter, de se ciseler un bonheur. Les bonheurs disponibles en supermarché ou dans les stations-service ne nous conviennent pas. Alors on réfléchit. Il faut décidément tout faire soi-même... Je suis vraiment heureuse de me lancer dans une telle aventure avec lui.
Et maintenant? J'ai l'épiderme couvert des images de nos jeux, la tête pleine de ses mots, de ses notes. J'ai envie de lui donner raison de me regarder comme il me regarde, avec ses deux prunelles à la couleur changeante, de me poser toute cette confiance entre les mains... A suivre...
(P.S. : petit message très personnel : Magali, tu me mets à l'épreuve quand tu veux; quel que soit le résultat, j'espère qu'il te plaira ;))

10:44 PM

vendredi, août 02, 2002  
...
Vous savez quoi? Nava vient ce soir. Vous savez quoi? Le concert de Noir Désir qu'on voulait voir à Bordeaux est annulé. Vous savez quoi? C'est drôle mais j'en ai strictement rien à faire. Nava vient ce soir. Puis je pars avec lui à Bordeaux. Le principal se trouve quelque part entre ces lignes.
Et pour paraphraser Gabu, je meurs de faim.

1:21 PM

jeudi, août 01, 2002  
La Gloire, la Gloire!
Tout peut arriver, même le référencement de Sans Prétention dans Google. Vous y croyez, vous?

1:32 PM

 
Marre de courrir surtout après du vide...
Il est bientôt 9h30 et je devrais être déjà au travail. Je veux faire certaines choses avant de diner ce soir avec une jeune fille. Je devrais être vachement motivée parce que je vais sortir, parce que je vais la voir, mais en fait pas vraiment. Les soirées avec elle sont sympa, mais il n'y a rien qu'on partage, sa vie me semble terne et sans attrait, la mienne doit lui paraître trop compliquée, elle doit me prendre pour une folle ou alors pour une éternelle adolescente... Des modes de vie complètement différents, voire opposés. Notre relation tient parce que tout le monde arrondit les angles. A moins que ce ne soit moi seule qui ressente le besoin d'arrondir les angles... A la réflexion, c'est toujours elle qui appelle pour me voir... Je ne sais pas pourquoi elle veut me voir, je ne lui apporte rien... Elle ne peut quand même pas se faire un vrai plaisir de ces entrevues ternes qu'on passe ensemble...
Aïe aïe aïe. En plus j'ai des tas de trucs qui me trottent dans la tête et qui me tirent sur la jupe pour que je leur donne du temps... Alors je pourrais mettre les pieds dans le plat, rentrer dans la bataille, passer outre les convenances dans lesquelles on est engluées pour dire enfin clairement les choses... Ce qui me glace, entre autres, c'est que j'ai quand même l'impression d'être la seule que cette situation gêne vraiment. Je ne sais pas très bien ce que je vais faire, il faudra un jour ou l'autre que je prenne la décision de bouger les choses, soit en ne la voyant plus, soit en posant le problème clairement pour donner libre cours à des discussions qui seront enfin réelles. Enfin pour le moment c'est surtout un beau contre-exemple de respect.

9:36 AM

 
This page is powered by Blogger.
 XML