Le blog d'une névropathe (mais vous n'avez rien de mieux à faire, vous?)





























 
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Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...












 
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur... Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
< ? ParisBlog * >




























Sans Prétention
 
jeudi, octobre 31, 2002  
Qu'ils sont mignons...
... mes petits! Vifs, joyeux, attentifs. Chez quelques-uns d'entre eux, j'ai cru entrevoir la petite flamme... :) Jusqu'où iront-ils? On verra bien. Je devrais les retrouver la semaine prochaine. J'ai hâte. En attendant, j'ai mis sur place une petite page pour eux...
Cet après-midi, je vais au hammam avec Claude, puis un petit narguilé... j'ai découvert la cerise... J'ai très envie de m'enrouler dans des volutes de fumée ondulantes, tour à tour épaisses et transparentes, ressentir ce soulèvement de l'esprit qui vagabonde au gré d'une rêverie éveillée...
Vibrant Nava, je te dédie cette séance de méditation parfumée.

2:41 PM

mercredi, octobre 30, 2002  
Angoisse!
Demain je m'occupe de plus d'une vingtaine de "tit zenfants". C'est "mes" enfants, il y en a que j'ai même jamais vus, et je me les aime déjà... Mais qu'est-ce que je vais bien pouvoir leur raconter? Bon. C'est le moment de me rappeler que je suis vieille DONC expérimentée (pfffffrrrrrtttt!!!), qu'ils me doivent le respect dû aux personnes âgées (pfffffrrrrrtttt!!!) et sages (idem) et savantes (pas mieux). C'est le moment d'essayer d'avoir l'air sérieux, parce qu'un groupe de plus de 20 hors de la maison-mère, ça devient rapidement n'importe quoi...
C'est le moment de mettre à l'oeuvre mes lectures sur l'"Anne à Lyse transaction - Nell" (je l'écris comme ça parce que je n'ai pas envie que mes amis grâce à qui j'ai découvert l'********... aboutissent ici). Ca propose un modèle simplifié des relations humaines, et à partir de ce modèle, ça propose des moyens pour mieux communiquer avec les autres. Si vous avez l'occasion d'y jeter un oeil, moi j'ai trouvé que c'était une bonne base de réflexion... Bon, maintenant, ça n'est pas toujours très fin dans le détail (en tout cas dans le petit bouquin que j'ai lu). Mais si on ne prend pas ça comme un portrait de la réalité mais plutôt comme un modèle de travail, ça éclaire pas mal de choses.
Euh, je crois que j'ai fait une toute petite digression, là... Ah oui, j'étais en train de penser à aller me coucher... pour me préparer à l'assaut des ptits monstres...

1:18 AM

samedi, octobre 26, 2002  
Le concert des Wriggles...
... ce fut trois pincées d'étoiles. Il y a vraiment des gens qui savent faire quelque chose de leur cerveaux, le mettre en forme avec leurs dix doigts (et tout le reste de leur corps d'ailleurs), l'incarner par la voix, par les voix...
Je ne regrette qu'une chose, ne pas m'être levée pour saluer (le fait que personne ne l'ait fait n'étant pas une excuse en soi), parce que ça le méritait amplement...

11:41 PM

 
Sous l'influence de Shani
Une journée rien que pour moi, à faire ce qui me plaît... A chercher les derniers morceaux de soleil accrochés aux cimes des immeubles, à marcher dans Paris-fourmillière. Je suis rentrée chez moi, mais pas pour longtemps : ce soir, je vais voir les Wriggles. J'ai hâte. Ce que j'ai pu récupérer de ce groupe m'allèche, j'ai envie d'en entendre plus...
Allez, une petite douche et j'y vais.
EDIT: Petite pause dans la lecture des archives d'Amorgen. Je lui dois déjà de beaux éclats de rire, et de très importants moments d'émotion... Mais c'est comme un livre passionnant : on n'en a pas envie, mais c'est important d'en sortir momentanément, histoire de se réoxygéner...

7:35 PM

 
Revenant
Je ne sais pas si c'est parce qu'on approche de la Toussaint, du jour des morts, etc., mais je viens de recevoir un mail d'une personne avec laquelle j'avais beaucoup déconné virtuellement, quelques jours avant d'échanger quelques mots avec celui que vous connaissez comme Nava. Je faisais mes premiers pas sur les forums de chat et dans mes expérimentations, j'avais été assistée par ce jeune homme au prénom indéfini (je lui en connais quatre, ça commence à faire beaucoup pour une seule personne).
A cette époque, j'étais à Londres, j'avais une bourse pour aller bosser sur les collections d'un des plus grands musées de la ville. Lui était dans une des villes du sud de l'Angleterre. On a déconné sur nos conditions respectives de Français outre-Manche, et au passage, on s'est un peu chauffés. Gentiment, mais de façon évidente. J'en garde un bon souvenir. La distance a permis que ce soit un bon sentiment : on a échangé quelques mails, mais finalement ces mails avaient du mal à décoller de l'évocation sensuelle. Il manquait quelque chose et ça allait s'essouffler. J'ai coupé les ponts gentiment, après l'avoir remercié pour le petit jeu virtuel. Je voulais m'occuper de Nava, qui prenait de plus en plus de place dans ma tête.
J'ai horreur de recevoir de la publicité sur la boîte à mails que je réserve à Nava. Tout à l'heure, en me connectant, je constate qu'un nouveau message m'attend. Comme d'habitude quand ça arrive, j'ai le coeur qui sursaute : des nouvelles de Nava! Non. De la pub, alors? Non plus. Ah, là c'est pas normal. Alors c'est quoi? C'est un mail d'un certain ********. Là, je percute, et ma curiosité est piquée... Au prix d'une bonne heure de difficultés techniques liées à la dinosaurification de Voilà (vous n'avez pas remarqué? C'est que vous n'êtes pas sur Voilà), je lis le bref message. Il me demande de mes nouvelles, me donne des siennes très sommairement, et me propose de reprendre la correspondance (c'est drôle comme ce terme me fait penser à Baudelaire), sur un autre ton.
Je serais flattée si l'étonnement ne prenait pas toute la place dans mon cerveau qui ne comprend rien. Bon. Ce jeune homme ne sait quasi rien de ce que je fais, de ce que je pense. Si ce qui l'intéresse, c'est de s'offrir la concrétisation de mes charmes virtuels, il n'est pas très réaliste... Je ne sais plus exactement ce qu'il sait de moi, mais ça doit avoir la taille des plus longs mails que j'envoie à Nava...
Honnêtement, j'ai du mal à trouver du sens dans tout ça. On parle de la "complexité" de l'âme féminine, celle de l'âme masculine est d'autant plus difficile à appréhender qu'on est aveuglés par les traditionnels discours sur la simplicité (parfois un peu rustre, allons à fond dans les clichés sinon on va me prendre au sérieux!) du mode de fonctionnement masculin...

3:59 PM

 
Je dis NON!!!
Bonjour tout le monde. Nous sommes fin 2002, c'est bien ça? Non parce que je viens de (re)tomber sur une publicité Intermarché à la radio, et brusquement j'ai eu un doute. Ca s'adresse aux MAMANS. OUI VOUS SAVEZ, C'EST LES MAMANS QUI VONT FAIRE LES COURSES DANS LE BON VIEUX MODELE QUE TOUT LE MONDE S'ACHARNE REPRODUIRE... Tout le monde? Non! Une petite poignée d'irréductibles résiste encore et toujours à la Tradition... Elle prépare un commando pour aller découper les bandes publicitaires des radios et les remplacer par des mssages subversifs (titiditiditidititiditiditidi... Votre petit ami, votre mari ne va jamais faire les courses? Savez-vous que la répartition des tâches ménagères (un qui consomme et salit, l'autre qui lave) n'est pas déterminée génétiquement? Il serait peut-être temps d'y réfléchir, non? Femmes de tous les pays, unissez vous! titiditiditidititiditiditidi...).
Ca m'ENERRRRRRVEEEEEEEEEE... Ahem...
Bon, je vous laisse, je vais essayer d'aller voir "Roger et moi". Seule. Donc ça fera Roger, moi et moi (il y a redondance... Ca se complique...).

10:52 AM

vendredi, octobre 25, 2002  
Fraternellement
Il y a des mots qui me touchent plus que d'autres. On les emploie rarement, et ceux qui osent les employer sont souvent dans d'excellentes dispositions d'esprit (à moins qu'ils n'aient été aidés par un habile conseiller de communication, certes). C'est avec ce mot que s'achève le dernier mail que j'ai reçu, pas en tant que Fabienne Franseuil, mais sous un pseudo beaucoup, beaucoup, beaucoup plus ancien ;) La personne qui m'écrit se dit intéressée par tout un tas de choses dont la connaissance de soi et la spiritualité. Il m'envoie deux liens sur des pages sur lesquelles il aimerait mon avis. Bon. Voilà les éléments dont je dispose.
Je viens de parcourir certains aspects des liens qu'il me donne, et je suis un peu perplexe. Il y a quelque chose de... "trop propre" dans les sujets qui sont abordés. Ca me fait un peu l'effet de la propreté d'un hôpital. Pensée un peu aseptisée, où finalement on n'as pas tant d'options de vie que ça... Je n'ai pas fini de lire, mais je crains bien de ne pas entrer dans leurs cases... Je ne trouve aucune des questions que je me pose actuellement, et quant aux réponses...
Ca sent le dogme. Ca sent le dieu à barbe blanche. Ou le dieu auquel on aura donné un nom exotique et un joli packaging pour attirer plus de fidèles et peser sur la scène religioso-politique d'aujourd'hui. Ce sent la lente négation de l'individualité et de la liberté de pensée au profit de bien autre chose que des problèmes d'ordre spirituel.

Autant je pense respecter les gens qui croient, autant les petites manipulations centrées sur la religion me filent gentiment la nausée. C'est peut-être l'expérience que j'ai eue avec l'Eglise du Christ il y a quelques années...
Je pensais être entre des personnes de bonne companie qui cherchaient à faire progresser leur pensée par un partage d'opinions les plus diverses : en fait, sur une vingtaine ou une trentaine de personnes invitées pour une soirée de discussion autour de la Bible, il n'y avait que trois athées (dont je faisais partie)... J'étais jeune et affaiblie par tout un tas de choses à l'époque, et les deux cerbères qui m'avaient été affectés ne me lâchaient pas, impossible de m'en défaire.
Et puis j'ai fini par m'en libérer, en refusant ces discussions presque quotidiennes (quand même), où on se mettait en tête de me prouver l'existence de Dieu, ou plutôt de me la faire avaler en jouant sur la science et le symbole : du genre "Ce passage qui est écrit dans la Bible est une preuve de l'existence de Dieu" "(moi) oui mais c'est un TEXTE, rédigé plusieurs siècles...dénaturé... altéré...partial...vous croyez tout ce qu'on dit dans les journaux?" "bon, c'est une image... Tiens, par contre, ce passage est la preuve de l'existence de Dieu"... Et rebelote pendant deux ou trois heures.
Je m'en suis sortie en refusant aussi d'assister à leur culte dégoulinant de "bonté" (comprendre : la bonté chrétienne déformée par une bande de personnes pas très bien dans leur peau), de "bons sentiments", mais qui viraient gentiment sur l'ostracisme dès que tu interrogeais les "Très Saintes Vérités"... Oups, dieu est amour, c'est ça?
On peut m'accuser d'être obtuse sur les questions de religion, mais quand même, il y avait plus des trois quarts des membres de cette communauté qui faisaient des études supérieures dans les sciences politiques, l'informatique, la physique, l'économie... Donc, des personnes amenées à avoir un bon salaire, et du pouvoir... MERDE, C'EST UN PEU GROS NON? Alors peut-être que c'est "normal", que "ces personnes sont des personnes plus intelligentes que les autres (pfffffrrrrt), et que du coup c'est normal qu'elles se préoccupent de spiritualité"... Bon, d'accord, l'aisance matérielle aide dans bien des cas, mais la généralisation abusive, quand même...
Excusez moi, ce n'est pas très lisible, mais je suis un peu énervée... On peut discuter si vous voulez, mais je ne vois pas comment vous pourriez me faire admettre la valeur d'un mouvement qui repose sur l'aliénation de pensée et la contrainte psychologique pour asseoir un pouvoir politique et écomomique (avec une vernis pseudo-religieux par dessus, j'allais oublier).
Alors je comprends que des gens se laissent séduire par ce mouvement, mais là c'est une autre histoire... Mon avis sur le sujet, c'est que tout le monde fait ce qu'il peut et que parfois, on n'a pas le courage de se poser et de faire le choix le plus profitable. On se laisse tenter par un bien-être local, on calme ses complexes par un baume qui les entretient... Mais ce n'est pas parce qu'il les apaise ponctuellement que je vais me mettre à estimer le mouvement qui les maintient dans un tel carcan spirituel...
Bon, il faut que j'arrête, ce post est trop long et Blogger n'en peut plus...
EDIT: Je vais attendre un peu avant de me replonger dans les liens qui m'ont été envoyés... Je voudrais écouter tout ce que ces pages ont à dire, et récupérer ce que je pourrai.

3:01 PM

 
Parce que parfois il ne faut pas trop déconner...
... ben je n'y suis pas allée. Na. Je suis restée soigner mon début de crève ou de je-ne-sais-trop-quoi, dans mon lit tiède... et jusqu'à 14h et des poussières d'étoiles. Et à jubiler avec un grand sourire pour ce moment volé à une activité qui ne m'aurait pas apporté grand chose... 14h, quand même... Je profite du calme de l'appart, Thiom est parti convoler ailleurs pour le week-end. Donc ce week-end, je vais essayer de faire "gentil" : ce soir c'est la soirée Oui-fm au Glaz'art, et même si j'ai très envie d'y aller, l'appel de la couette se défend décidément très bien.

2:35 PM

 
Je veux pas y alleeeeeeeeeer...
A 10h j'ai rendez-vous pour une réunion de foliiiiiiiie où il sera question majoritairement de trucs qui me regardent paaaaaaas... En plus, je n'ai pas ouvert mes rideaux, mais j'entends qu'il pleut, j'ai déjà froid, et je suis en train de tomber malade...

9:33 AM

jeudi, octobre 24, 2002  
Enfin!
Ca y est, j'ai ma carte d'étudiante! J'allais entamer une petite sarabande (j'adore ce mot) dans l'espace de ma piaule pour remercier toutes les petites mains du service des inscriptions de la fac, quand j'ai brusquement pensé à l'Etudiante, le film dans lequel jouait Sophie Marceau... Je ne sais pas pourquoi, j'ai été coupée dans mon élan. Pourquoi j'ai tant de trucs stupides qui me reviennent à l'esprit, sans prévenir?

12:23 PM

mercredi, octobre 23, 2002  
Cahors contre Bergerac
Nonnon ce n'est pas l'annonce du prochain match de foot opposant les villes suscitées : tout à l'heure, j'ai ouvert une bouteille de Bergerac (oui, c'est comme ça, pour moi toute seule). Le vin était un peu âpre. Et puis, chez Thiom, j'ai trouvé un bouteille ouverte : un petit Cahors comme je les aime, tout doux, un amour de vin. Ne me traitez pas de jolis noms d'oiseaux (quoiqu'à la réflexion ça pourrait me faire plaisir, pris au premier sens de l'expression) : même les Fabulous Trobadors m'ont dit de boire du vin...
"De bon vin remplis ton verre
Et arrête de vider le mien" (NON c'est pas copyright Kobal2, la chanson n'est pas à la FIN).
Donc voilà, Cahors. Tant pis pour la patrie de Hercule Savinien Cyrano. Tiens, à propos, les spécialistes, vous savez ce qu'il y a dans l'Autre Monde? Parce que ça m'intéresse particulièrement en ce moment.

11:03 PM

mardi, octobre 22, 2002  
Au bout du chemin...
Quand j'étais petite, un jour je me promenais dans les hauteurs de Draguignan, dans ces espaces désertiques qui servent aux militaires à faire leurs manoeuvres, et je suis tombée sur l'antique voie romaine : de gros pavés traçaient un sillon manifeste à travers les hautes herbes et les petits buissons secs. Je devais avoir sept ou huit ans. On m'avait dit qu'il suffisait de suivre la voie romaine pour aller à Rome. Ce que j'aurais voulu aller tout au bout de la voie, voir Rome. J'ai failli y aller, mais j'étais pas sûre d'être revenue pour le repas... J'avais peur que ma mère s'inquiète... Ma mère s'est jamais inquiétée pour les bonnes raisons : jadis, elle ne s'est jamais inquiétée pour la sauvegarde des rêves de sa fille (ou de ses autres enfants d'ailleurs), aujourd'hui elle ne s'inquiète pas que je ne lui parle jamais de celui avec lequel je me suis mariée et que je suis supposée toujours aimer...
A travers le temps, j'aimerais me glisser à moi-même qu'il faut aller à Rome, comme ça elle s'inquiètera pour quelque chose, qu'elle t'engueulera pour quelque chose. Mais toi tu auras vu Rome, tu seras allée au bout du chemin...

J'ai une autre raison d'aller à Rome. Pietro, du temps de notre bien décevante relation, y est allé. Ca m'ennuie qu'un être indigne de Rome s'y rende, de surcroît quand il s'est pétri de la Modification de Michel Butor (vous me corrigez si le nom de l'auteur n'est pas correct). La Modification, ça parle d'un type médiocre qui baisse les bras et s'enferme dans la négation de lui-même, la petitesse, de sentiments, érigeant le colportéisme en mode de vie... Rien à voir avec l'idéal dont j'entoure Rome. Rome, pour moi, c'est une ville qui se "conquiert". Et là, qu'un moudogou comme Pietro se soit rendu à Rome et pas moi me semble profondément ... contradictoire. Je ne sais pas si je m'exprime de manière compréhensible, mais en même temps, il n'y a pas vraiment de logique à ce discours...
Vous savez quoi? J'irai à Rome. Je ne sais pas quand, mais j'irai.

9:58 PM

lundi, octobre 21, 2002  
Amorgen...
... a fermé sa caverne. Si vous me cherchez, je serai dans ses archives.
Par contre, plus ça va plus je suis convaincue que Blogger est un gros brontosaure en peluche.

11:31 PM

 
Expertise
Je viens de recevoir un coup de fil d'un des étudiants que j'ai rencontrés il y a un ou deux ans, qui cherchait la référence d'un article pour sa bibliographie. Comme j'ai bossé sur un sujet similaire, j'ai pu lui donner la référence sans problème. C'est drôle comme cette personne a tendance à me considérer comme quelqu'un d'important alors que franchement... C'est vrai qu'à chaque fois qu'il m'a appelée pour me poser une question j'ai été capable de l'aider. Pourquoi j'ai fait ça? Plaisir personnel de partager les ressources. Sentiment d'une espèce de devoir vis-à-vis des étudiants moins avancés (je ME suis collé ce devoir, en fait rien ne m'obligeait réellement).
Enfin, il va m'offrir un volume de son travail, et il m'a proposé d'aller boire une bière pour fêter son diplôme. Une bière. Ouioui. C'est bien l'un des seuls étudiants en histoire de l'art à proposer une bière à la place d'un café... Bon, va pour une bière. J'ai hâte de jeter un oeil à son travail.

12:49 PM

dimanche, octobre 20, 2002  
Vous y croyez, vous?
Hier soir,en rentrant chez moi, j'ai croisé le regard d'un chien qui avait l'air doux, si doux... J'ai pas résisté à la tentation de lui faire des papouilles. Il était tellement joyeux qu'il me sautait dans les bras pour essayer de faire la toilette de mon visage...
Hier, j'ai fait une séances de (grosses) papouilles avec un pitbull. Et le plus drôle, c'est que je ne l'ai même pas fait exprès (il est donc inutile de me traiter d'anti-conformiste, du moins pour cette fois).

6:24 PM

 
Elucubrations post dimanche-matinales
Mon dernier post date de mercredi et on est dimanche. Je vous jure que je ne me suis pas ennuyée. J'ai bossé d'arrache-pied (j'adore cette expression, ça fait très sécurité routière) pour préparer une conférence pour samedi matin. Une conférence "à la Fabienne", c'est-à-dire sans papier ou presque, à m'agiter dans tous les sens avec le désir de passer un bon moment à offrir quelque chose. Le message est passé, tout le monde est venu me voir pour me remercier. Il auraient très bien pu se dire qu'après tout "ils avaient payé" et que c'était normal... Enfin ça m'a fait plaisir que mon travail soit reconnu et apprécié par les autres. En plus j'intervenais sur un sujet qui me tenait à coeur, ça m'aurait vraiment chagrinée que ça ne leur plaise pas.
Pour ne rien gacher, la structure dans laquelle j'ai fait cette conférence est très luxueuse, et est très attachée à la qualité de son accueil et des services quelle propose. A mon arrivée, on m'a installée à une table en retrait, proposé un thé, on m'a installé mon matériel de projection, on s'est bien occupé de mes invités (j'avais invité Thiom et Amli)... Ca n'a l'air de rien mais c'est important pour moi. Je viens d'un milieu où les étudiants ne sont pas bien spécialement bien considérés (doux euphémisme). Il faut se sentir super honoré de trouver un stage de six mois à temps plein, non indemnisé (je dis "indemnisé", je ne parleê mme pas de rémunération...). Il y a des gens qui tiennent jusqu'au bout à ce traitement, moi j'avoue que je suis en train de me faire séduire par d'autres sirènes (la considération, la reconnaissance financière [qui fait qu'on est prêt à payer une demi carte orange pour avoir ton travail]...). Je me suis rendu compte que je ne me sentais pas bien dans ce milieu, que ça me minait progressivement sans que je m'en rende bien compte. J'aurais dû passer encore au moins trois ans dans la même situation, et je me suis rendu compte que ça dépassait ce que j'étais capable de supporter.
Je ne sais pas si c'est l'âge ou une certaine prise de conscience, mais je commence à me préoccuper de mon bien-être, j'ai envie de profiter de ma vie maintenant. Marre de vivoter en apnée, tête baissée vers un but plus que douteux. C'est drôle, je sais que je vais bosser très fort cette année pour repasser mon concours (ça n'a pas marché cette année), mais je suis convaincue que ça ne sera pas une année d'"oubli de moi". Je recommence à y croire.
Bien, je vous laisse, je vois Alex dans une heure et j'ai l'intention de faire un gâteau.

1:15 PM

mercredi, octobre 16, 2002  
Orages...
Ma mère m'a appelée, en larmes, pour me dire que ma soeur ainée était mal parce que son mari est à l'hopital ERGO je dois lui écrire pour lui dire que je l'aime et que ça efface complètement toute la connerie dont elle a été capable. Finalement, j'ai peut-être vraiment voulu la mort de mon père pour toucher une pension. Pfffrrrrt, merde, pas moyen de garder mon sérieux... Bienvenue dans un monde où les valeurs familiales masquent (difficilement) les plus nauséabondes immondices... A la fin du coup de fil, elle m'a sorti que j'étais son petit *ajouter le mot ridicule affectueux qui vous convient* et que je resterai toujours son petit *idem*. J'ai réussi à ne pas lui répondre que c'était la cause de pas mal de nos problèmes, il aurait fallu que je lui dise que oui, on a des problèmes, et là ça dépasse mes compétences. J'ai pas les diplômes pour ça. Quand elle m'a demandé de lui dire que je l'aimais, j'ai refusé de répondre. Finalement, ça s'est pas mal passé, ce coup de fil ;)
Honnêtement, je m'en fous; je me sens mieux dans des domaines qui me semblent plus fondamentaux que les élucubrations de ma génitrice. Et vous, vous allez bien?

9:56 PM

mardi, octobre 15, 2002  
S'il vous plaît, dessine moi une dépression...
Dans la demi-heure qui a suivi mon réveil, j'ai eu deux fois les larmes aux yeux. Depuis je ne compte plus. J'étais bien, dans mon lit, c'était la première fois depuis maintenant presque dix jours... Rétrospectivement, j'aurais eu envie d'y rester, finalement. J'ai envie de me recroqueviller dans quelque chose de chaud, infiniment doux, sans angles, sans heurts, sans que j'aie à me battre, à demander, à quémander, à revendiquer. Sans ouvrir les lèvres, me sentir bien, apaisée. Je voudrais qu'on fasse attention à moi sans que je me noie, je voudrais que la main se tende sans que je sois au bord du gouffre. Je voudrais avoir la conviction que je vaux ça, et plus encore, et que ce n'est pas être anormale ou malade que de vouloir penser ça. Je voudrais penser à nouveau que je ne suis pas remplacable ni accessoire. Je ne veux pas de pitié, mais un sentiment enveloppant auquel je refuse de donner un nom parce que c'est évident. Je voudrais retrouver la joie et l'optimisme qui me caractérisent, maintenant. Je voudrais profiter à nouveau de ce qui m'entoure, de ce que je vis, de ce que je suis allée chercher, de ce que j'ai créé, et de ce que je créerai à l'avenir. Et je voudrais que ça commence maintenant.

1:50 PM

samedi, octobre 12, 2002  
Chez moi
Il y a un endroit que l'appelle "chez moi". Le décrire serait un peu trop long, mais il y a dans cet endroit des objets qui sont autant de clins d'oeil à mon vécu, généralement à des moments forts. Et là je viens de tourner la tête vers la gauche, et j'ai vu accroché à mon mur la photocopie d'une page d'une sorte de lexique déjanté que j'avais offert à une copine. Sur la page de gauche, à côté de l'illustration de couleur rouge, il y a ceci :
"amour
C'est pas avec des épinards,
du chou et des endives
qu'on nourrit correctement
un enfant."
C'est très drôle parce qu'avant de voir ces lignes dans un livre, j'avais développé une idée, celle de la "dictature de l'enfant mal nourri". Petite, j'ai été ignorée ou dénigrée (je ne sais pas lequel est le pire). Ca a créé un creux en moi, une faim qui s'est teintée de violence à mesure que je me suis rendu compte que ce qui m'était arrivé n'était pas juste. J'avais faim! Et les marques d'attention qu'on m'offrait ne suffisaient pas à me rassasier... Aujourd'hui j'ai toujours faim, mais je commence à maîtriser cette faim, elle me laisse un peu plus tranquille, en tout cas elle n'entrave pas (trop) mon évolution...
Et puis, sur un Post-It accroché à mon bureau, il y a une citation :
"Il n'y a pas assez d'amour et de gentillesse dans le monde pour qu'on se permette de les vouer à des êtres imaginaires, tels que Dieu" (c'est dans Scepticisme et Companie, de Bo Fowler, qui en fait une paraphrase de Nietszche). Encore une phrase clé de mon monde... Une sorte de talisman personnel pour mes relations amoureuses... J'ai décidé de n'aimer que des personnes qui "existent", c'est à dire des personnes qui se manifestent à moi, qui se dévoilent à moi, qui s'ouvrent pour me laisser entrer, qui m'emmènent dans les replis de leurs intérieurs en prenant la peine de laisser la porte entrouverte pour que je puisse les suivre à la lueur de la lumière qui filtre par l'entrebaillement... J'ai eu trop longtemps tendance à poursuivre des ombres, et ce petit jeu m'a profondément affectée, puisque un an après la dernière ombre, je suis là ce soir à en parler, avec en tête un malaise vivace. Je ne fais plus ça. De même que je suis devenue incapable d'attendre chez moi que sonne un téléphone qui s'obstine à rester muet...
Les deux posts précédents me satisfont. Les précédents me semblent un peu trop factuels et vides. Pourquoi est-ce que mes doigts se délient maintenant? Je n'en sais strictement rien.

11:17 PM

 
Ca alors!
D'abord, je viens de tomber sur un referrer de ma page... Dans la recherche "coeur bat au moindre effort", ma page arrive (déjà, la honte!) quatrième, QUATRIEME!!!! Je m'en offusquerai si ma réalité ne pouvait se définir (au moins dans sa démarche) par le CONTRAIRE. Je ne suis peut-être pas au sommet de ce dont je suis capable, mais j'emprunte depuis plusieurs années les chemins de traverse, je n'ai pas peur des ronces et de l'escalade (plus maintenant du moins). Le chemin que j'ai choisi n'est pas évident. J'ai décidé de faire des choix qui ne m'apporteront pas immédiatement le bien-être; j'espère du moins qu'ils m'apporteront ce véritable bonheur que je cherche. Ceux qui ont été amenés à s'écarter violemment de la route habituelle comprendront peut-être ce que je veux dire : il n'est pas forcément possible de revenir en arrière. Même si matériellement c'est possible, si les gens acceptent de "fermer" les yeux sur votre conduire "étrange", vous vous ne pouvez plus redevenir ce que vous étiez : le moule est devenu complètement inadapté. Qu'est-ce qu'on fait dans ces cas-là? On peut rester bloqué un peu, mais il y a un moment où il faut avancer. J'ai la prétention (oui, moi) de dire que j'ai avancé. Pas énormément, peut-être, mais c'est manifeste. "Manifeste", que j'aime ce mot...
Parfois Google donne d'étonnants résultats...
En y réfléchissant... Je me demande si quelqu'un n'essaie pas de me faire parvenir un message de manière détournée. C'est vraiment curieux que mon premier referrer soit si... parlant. Si c'est le cas (on ne sait jamais, il y a peut-être des personnes aussi tarées que moi), je te salue, l'ami(e), je sais que je ne suis pas encore telle que j'aimerais être, mais tu verras...
EDIT: J'en crèverai de chagrin ou d'épuisement avant de re-rentrer dans ce ****** de moule. Je NE PEUX PAS re-rentrer dans le moule. Mange toi ça, Gogole. Et oui, le lien ne marche pas : ça vous étonne?

7:36 PM

vendredi, octobre 11, 2002  
Non je ne vous oublie pas
Je me suis même connectée à Blogger pour essayer de poster un message. Rien à faire : pour une raison ou pour une autre, j'efface inévitablement ledit post (ça fait un peu pareil avec les commentaires d'ailleurs, qu'est-ce que j'en efface par rapport à ce que j'envoie!). Pourquoi? Et bien... Peut-être parce que ma pensée n'est pas fixée sur certaines choses, peut-être que je réfléchis à des choses que je ne peux dévoiler ici. Peut-être que j'ai en tête trop de choses et trop de fatigue pour les développer comme il le faudrait, du moins pour le moment... Donc, je n'ai pas oublié que je devais faire un post sur "comment aborder correctement une jeune fille qu'on ne connaît pas". Et sur la jalousie. Et puis en ce moment, je réfléchis sur :
-comment être moins nerveuse;
-pourquoi je me sens seule et ce qu'il faut que je fasse de ce que j'aurai appris;
-pourquoi est-ce que je suis souvent triste, fatiguée, abattue, moi?
-pour le travail, dans quelle direction faut-il que j'axe mes efforts? Qu'est-ce que je veux?
Comme vous pouvez le voir, il y a pas mal de boulot, surtout que les gens qui m'entourent ne se rendent pas nécessairement compte de ce que je ressens. Et puis je ne me sens pas au mieux de ma forme, au maximum de mes capacités, je n'ai pas l'impression de faire ce que je que je voudrais faire. Ca m'ennuie auprès de moi, mais aussi auprès de ceux que j'aime et qui me voient dans cet état-là. Ca peut arriver à tout le monde, mais pas tout le temps. Donc voilà, c'est tout ça qui me trotte dans la tête, de manière globale. Ajoutez un peu de fatigue par dessus, et vous obtenez mon état actuel. Ca nage dans le flou, tout ça. Il y a des choses positives qui sont en train de se dégager, mais il est trop tôt encore pour dire si ça va amener un mieux significatif.
Et puis je fais d'énoooooooormes complexes sur plusieurs sites que j'ai découverts très récemment en dépit du fait que j'en connaissais les liens. Comment se fait-il que je n'aie pas eu la présence d'esprit de les consulter plus tôt? Mystère. Mais ce sont de véritables découvertes... J'aurai probablement l'occasion d'en reparler, quand j'aurai un peu exploité ces mines... Mais pour l'instant, j'ai la tête tellement pleine de questions que je n'arrive pas à me concentrer sur leurs écrits... Ce n'est que partie remise. Comme la description de ce rêve où une fille se pendait à mon cou dans de glauques toilettes...

7:54 PM

mardi, octobre 08, 2002  
Quand le virtuel s'emmêle avec le réel...
Tiens, je suis tombée sur le blog d'une jeune personne que j'aurais pu rencontrer dans le cadre de mes activités de la vraie vie... Ben non, je vous dis pas qui, et ce n'est pas la peine de chercher, il n'y a rien qui puisse vous mettre sur la voie (mais qu'est-ce qui me prend moi, de croire que ça intéresse quelqu'un? Je lis trop le blog de Xas en ce moment... ;))))). En fait, je vous écrivais pour dire : rien.
Allez, ne m'en voulez pas, on finit un jour ou l'autre par faire un mail qui ne parle de rien (je veux dire ouvertement, parce que sinon on aurait du mal à les compter ;)). Prenons ça pour une figure de style...
Sinon, Nava n'est plus dans son fief pour un bref séjour "là où il y a plus de soleil que là où il y a du soleil"... Il doit rêgler une petite affaire, et apparemment il est parti pour "calmer sa race". Ca roule...
Bon, ça fait plusieurs jours que j'ai envie de faire un petit post sur la jalousie, il va bien falloir se lancer...

11:50 AM

 
Passé...
J'ai essayé de republier plusieurs fois mes archives selon les judicieux conseils d'Amorgen, mais Blogger me dit "erreur 503", et je trouve ça très grossier de sa part. C'est MON passé, déjà que je masque ma réalité pour préserver mon confort virtuel, alors si en plus il n'y a pas d'archives, on ne sait plus rien de moi... Je me sens assez frustrée... Pas comme quand je déménageais ou quand je changeais d'école, qui me semblait être une fantastique occasion de s'inventer une nouvelle moi... En fait ça ne marchait généralement pas : j'emportais mes fantômes, mes complexes et mes angoisses dans mes valises, sur mon visage... Mais ça c'est une autre histoire...
Meeeeeuuuuuh, je veux mes archives... :( Mais pour l'heure, il n'y a pas grand chose à faire...

11:34 AM

lundi, octobre 07, 2002  
Je confirme...
Il faut bien mettre les flocons de Mousseline AVANT de coller le lait au four micro-ondes... Parce que sinon ca fait des petits grumeaux un peu partout... De toutes facons je m'en fous, je n'ai pas faim. Je mange juste pour eviter de me sentir mal dans l'aprem.
Un jour il faudra que je fasse l'experience de dormir 8h dans une nuit. J'ai le cerveau qui voudrait retourner se coucher, le corps qui n'est pas d'accord et la nervosite qui jette un peu d'huile sur le feu.
Je suis tellement fatiguee que je n'arrive pas a accentuer ce post ;)

12:56 PM

samedi, octobre 05, 2002  
Je ne suis pas si compliquée que ça...
Ce soir, en vérifiant pour la énième fois mon mail (il faut que je me soigne aussi pour ça), j'ai reçu un mail d'une amie. Je l'avais contactée en début de semaine et depuis je n'avais pas donné de nouvelles, parce que j'étais mal pour diverses raisons dont vous avez le détail plus bas. Et ce mail, il disait en substance "si tu es mal tu n'hésites pas à m'appeler, quelle que soit l'heure". Vous imaginez difficilement le bien que ça fait. Je n'ai pas eu à demander, rien dans mon mail ne ressemblait à une demande. Ca fait du bien, de ne pas avoir à expliquer, expliciter, décortiquer tout le temps. Surtout pour ces choses-là. Plus c'est sentimental, plus ça montre ma faiblesse, plus j'ai du mal à demander de l'aide. Et plus je suis reconnaissante du petit effort que font les autres pour essayer de me comprendre et de m'aider. Je suppose que je ne suis pas seule dans ce cas-là... Je ne vois pas comment on peut rester insensible à quelqu'un qui a fait un pas dans votre direction...

12:24 AM

vendredi, octobre 04, 2002  
Ratage en beauté
Ma soirée a été occupée pas deux tentatives pour aller voir Minority Report. Echec. J'avais oublié qu'on était vendredi soir... Grossière erreur (******, *****, ******, ******, ben oui, grossière, quoi). Donc je suis rentrée chez moi, j'ai joué aux petits avions à la place et maintenant je vais aller me coucher, en bonne larve que je suis. Demain ça va bouger un peu plus, je vais à un concert organisé par mon frère. Et puis ça devrait aller mieux...

11:51 PM

jeudi, octobre 03, 2002  
La vengeance du hamster
A journée pourrie, journée pourrie et demie. Levée ce matin très tôt pour aller consulter à l'hopital. Là on me dit que le truc pour lequel je suis venue, ben il y a peut-être des chances que ce soit juste nerveux. Ca ressemble à une vanne, mais finalement je préfère ça, parce que c'est ça ou un truc qui pourrait devenir cancérigène. Donc, bonne nouvelle. Mais ça m'en rend pas l'hopital plus sympatique pour autant : tous ces malades qui se promènent avec leur perf sur roulettes ça me ferait tourner de l'oeil à la longue... Enfin je suppose qu'on s'habitue... Comme moi, avec mes études, j'ai fini par m'habituer aux images de corps nus. Ca ne me fait plus changer de couleur comme avant, et ça ne m'émoustille que dans certains cas très particuliers.
Après j'ai fait ce que toutes les larves font : j'ai dormi. Jusqu'à 15h, un truc dans le genre. Au réveil, ma crève avait décidé de m'accorder du repos : il faut dire qu'Humex c'est plutôt efficace. Je me rends chez mon dentiste, qui me charcute comme il fait rarement. Quatre points de suture. Il m'a déconseillé d'aller danser ou d'aller au cinéma : il faut rentrer et se coller de la glace sur la joue... Ou alors la partie gauche va devenir hamstérienne. Donc j'écris ce post avec une seule main (achtement pratique, mais pas très avant garde puisqu'un blogueur l'a déjà fait, que je salue d'ailleurs...). On se retrouve donc dans la configuration suivante : j'ai la crève et je me colle un truc gelé sur une moitié de visage... Vous verriez tous les médicaments que je suis supposée prendre, on dirait un poème surréaliste.
Cette soirée promet d'être passionnante... Je vous préviens si mon côté hamster-woman révèle un quelconque super pouvoir... Mais j'ai comme un doute; à mon avis ça sert juste à faire chier, et à faire mal.
Mais je m'en fous, parce que... :)

6:30 PM

mercredi, octobre 02, 2002  
Les cloportes parlent aux cloportes...
Emmitouflée dans un gros pull, avec une écharpe autour du cou, j'essaie de faire un petit quelque chose de ma journée. Cette ****** de crève a l'air de vouloir s'amuser à jouer les timides... Je suis malade, mais pas assez pour aller pleurer chez le médecin. Pourtant le moindre effort me pèse, j'ai toujours les yeux qui piquent, le nez qui brûle, les idées pas claires... Alors j'essaie de faire ce qui ne demande pas de sortir ou bien de réflechir trop intensément : je range ma piaule. Bon c'est vrai qu'il y a du boulot, avec tous ces papiers qui se sont entassés pendant des mois. Et c'est vrai aussi que le reste de l'appart est dégueulasse. Mais franchement c'est quand même ingrat. Enfin. Je suis tombée sur un bouquin d'Anna Gavalda ("Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part"), et dedans il y a ce passage qui m'interpelle :
"Quand j'arrive à la gare de l'Est, j'espère toujours secrètement qu'il y aura quelqu'un pour m'attendre. C'est con. J'ai beau savoir que ma mère est encore au boulot à cette heure-là et que Marc est pas du tout du genre à traverser la banlieue pour porter mon sac, j'ai toujours cet espoir débile.
Là encore, ça n'a pas loupé, avant de descendre les escalators pour prendre le métro, j'ai jeté un dernier regard circulaire au cas où y'aurait quelqu'un...".
Je suis dans un état lâmentâble. Mon usine à pensées fonctionne comme au mois d'août. J'ai à peine mis le nez dehors mais je ne crois pas qu'on soit en août... Demain, en plus de l'hopital Saint Louis et du dentiste, j'irai faire un tour chez mon médecin. Damn ça fait beaucoup. Et ça va être loin... Et malade comme je suis, avec tous les virus et microbes qui se trimbalent à l'hopital, je vais choper la peste, au moins... ;) Ben bonne nuit (comment ça il est que 20h???)...

6:48 PM

mardi, octobre 01, 2002  
Je ne suis pas Madame Irma...
... mais maintenant j'ai mal partout. Donc nous avons :
-un mal de gorge,
-des yeux qui piquent,
-mal partout avec un soupçon de frissons (et c'est pas d'angoisse). NEW! NEW! NEW!
Bon. *****. ******. ******. C'est pas vrai. Je sens que cette nuit je vais faire un rêve bien délirant... Avant-hier j'ai rêvé de mygales et autres trucs dérangeants à regarder comme un film de David Lynch, qu'est-ce que mon cerveau me réserve? Je suis épuisée, ce post est trop plein de vent et justement il ne faut pas que je prenne (plus) froid. Donc je sors. Bonne nuit à tous!

10:56 PM

 
Juste avant la tempête...
Je ne suis pas médecin (mais ils sont une partie de moi, oups, ça resemblerait presque à de l'agapisation...), mais j'ai les yeux qui piquent et mal à la gorge. Alors de deux choses l'une (j'adore cette expression même si je ne sais pas ce qu'elle veut dire) : soit ça passe gentiment, soit ça me terrasse comme "Georges terrassant le dragon" (d'ailleurs mon frère devrait me ramener sous peu cette toile qu'on avait faite ensemble). Damned, pourquoi? J'avais pas le coeur à travailler ces derniers temps, jusqu'à aujourd'hui. Et aujourd'hui j'avais le coeur, mais j'étais trop fatiguée... Et ce soir je suis en train de tomber malade... J'ai un timing super bien rempli... M'énerve. J'aurais bien envie de forcer, mais je sais que je ne sais pas toujours jusqu'où je peux forcer... (oui j'adoooooore les euphémismes aussi). Donc ça donne malaises en tous genres, de préférence dans des bars à narguilé... Ou parfois dans des salles de cinéma (je dois faire une allergie aux lieux de détente dans ces moments-là)...
Alors j'essaie de "lever le pied", comme on dit. Mais là j'ai vraiment j'impression que c'est abusif : je n'ai pas encore POSE le pied... Enfin.
Dites, j'étais pas inspirée ces derniers temps, parce que j'avais un problème avec Nava, et que je ne voulais pas en parler ici. Hier ça s'est débloqué brusquement... Quel bien ça fait d'enfin parler, dire ce qu'on a sur le coeur. Cette discussion a lessivé la rancune que j'avais à son égard, et pourtant j'en avais (la déception est souvent la mesure inversée de l'amour et de l'estime qu'on porte à quelqu'un...)! Et on en revient aux même recettes efficaces : parler, écrire, se débrouiller pour essayer de comprendre...

9:26 PM

 
Dénouement
... de ma gorge. Et puis discussion avec Nava. Ou plutôt "grande opération de déblaiement". Je suppose qu'il y a encore quelques petites choses à ramasser, qu'on est peut-être pas d'accord sur tout, mais le principal est fait. Le contact est rétabli et je suis enfin contente de m'être manifestée, même maladroitement.
Je vais enfin pouvoir aller dormir. J'ai eu si peur d'avoir encore à passer la nuit dans la tristesse... Je crois qu'il y a beaucoup à tirer d'enseignements de ce qui s'est passé, mais je vais essayer de calmer mon cerveau pour dormir. Tout mon corps est lourd...

3:13 AM

 
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