Le blog d'une névropathe (mais vous n'avez rien de mieux à faire, vous?)





























 
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Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...












 
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur... Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
< ? ParisBlog * >




























Sans Prétention
 
mardi, juillet 30, 2002  
Le Sexe pour les Nuls, c'est une catastrophe humanitaire
Que c'est pénible. Je feuilette le bouquin, et déjà il y a des trucs qui me font bouillir le sang... De colère. C'est pas vrai. J'ai pas le temps de ré-écrire tous les livres non plus... Je suis tombée sur le passage sur les "postliminaires" (néologisme?). Un ramassis de clichés plus nocifs les uns que les autres. Genre : le plaisir des hommes, ce n'est que le petit spasme de la fin. Ils sont tous atteints de narcolepsie après. Ca vous choque? Attendez il y a plus fourbe : "trop souvent, une fois le rapport sexuel terminé, le partenaire masculin n'accorde pas la moindre importance à ce que ressent sa compagne. Celle-ci aurait bien envie de prolonger l'acte par un câlin, mais il fait la sourde oreille. Un peu comme quand elle lui demande de sortir le chien..." Affolant, non? Alors, explication de texte. Bon. La description du début : elle a eu des expériences désagréables avec le gent masculine? enfin chais pas moi aussi, j'en dis pas forcément des conneries sur le sujet. Enfin. J'aime aussi "l'acte" : vous je sais pas, moi je trouve ça glacant. Il y a une espère de vague mépris dans cette appellation, comme un truc nécessaire, qu'on peut pas éviter, alors on prend son mal en patience... Et le ponpon c'est cette putain de comparaison : elle est belle et fine, non? Voilà. Les caresses sont une corvée dont personne ne veut, c'est dit. On pourrait se dire que la dame qui écrit va se rattraper aux branches en disant que cette corvée, il y a moyen d'en faire un truc agréable pour les deux, de partager quelque chose de différent, enfin je sais pas moi. Que dalle! Elle enfonce le clou, au contraire : "vous tenez à décrocher votre diplôme de parfait amant?" Tiens on avait pas encore évoqué le côté "compétition sportive" du sexe... "Dans ce cas [messieurs], vous devez absolument savoir quoi faire après vos rapports sexuels." Hmmmm, ça sent bon le "l'homme propose, la femme dispose" bien classique. Et puis la petite dernière : "Il faut juste qu'il [l'homme] respecte avec tendresse ce droit légitime [du câlin] de sa compagne." -> euh sinon elle lui colle un procès? "Droit légitime", non mais quelle terminologie, quand même... On croirait que les deux parties ont contracté un contrat avant de se rendre au lieu de l'exécution dudit contrat (au lit, dans la salle de bains, dans la cuisine, dans une fraîche prairie, où sais-je moi?)...
En résumé : donc le plaisir des hommes se limite à peine à dix secondes, de son point de vue, ce n'est pas dans sa "nature" d'éprouver de la tendresse (oui c'est un mec un vrai). De l'autre côté, la "compagne" se résigne à l'"acte". Mais en contrepartie, elle a des droits, dont celui d'attendre de son partenaire "pleine satisfaction". Oui, vous savez, comme sur les paquets de céréales : "Si ce produit ne répond pas à vos attentes, veuillez nous le retourner avec le rabat supérieur sur lequel figure la date limite d'utilisation optimale..." [extrait de "CrispX Miel", Juillet-Août 2002, éditions Kellogg's]).
Je résiste pas à la tentation de vous sortir la phrase qui abat le couperet sur toute notion d'épanouissement dans le domaine sexuel : "ce qui importe, c'est de satisfaire aussi souvent que possible les attentes féminines". Voilà : principe actif masculin, principe passif féminin... Vous voulez vraiment vivre avec ces conceptions éculées et asphyxiantes, où l'homme "fait l'amour à la femme", où jamais ils ne font l'amour ensemble? Comment peut-on prendre un véritable plaisir comme ça? Vous attendez si peu de la vie?

11:04 PM

 
Parenthèse égoïste
Les massages à l'huile, c'est bien, les messages à l'huile c'est très très bien. Je me suis fait une petite séance massage, et là je suis le symbole de la tranquilité du corps et de l'esprit. Bon. Les techniques de la dissertation...
Thiom m'a filé "Le Sexe pour les Nuls" (absolument), en même temps que le Mahabharata que je lui avais prêté. Ca me changera de mes révisions...
Je viens d'éteindre la radio : j'étais branchée sur RFM. Oui, parfois ils ont un sursaut de bon goût alors je tombe dessus et puis après j'oublie que je suis sur RFM. Et là ça vient de me le rappeler violemment, parce que le type a balancé qu'"après la pub il y aura The Wall de Pink Floyd", et on a immédiatement enchaîné sur Daniel Balavoine... Erk. S'il y a une chose dont j'ai horreur, c'est que des chansons fortes (symboliques et tout, du moins pour moi) se retrouvent dans des contextes complètement inadaptés à une écoute correcte. Genre entre Balavoine (dont je reconnais le mérite, les qualités humaines et tout mais bon...) et... je sais pas moi, Le Téléphone de Claude François ou "Les ptits pains au chocolat" de Joe Dassin (pardon au fan-club de Joe Dassin pour l'inexactitude du titre...). Enfin. M'énerve.
Bon, les techniques de la dissertation, donc...

2:34 PM

 
Ca c'est youpi
Et oui quand même, il est carrément chanmé le titre du spectacle de Fred que j'ai vu hier soir au Réservoir. Fred était donc quasi seul, si ce n'est la présence de l'indispensable Latex qui ne nous a pas trop gratifié de ses "veux-tu?" et autres "eh j'reprendrais bien un peu d'purée"... (si Latex fait un spectacle rien que pour lui moi je prends un place tout de suite, enfin). Helmut n'était pas là, ni Monsieur Meuble, ni Marguerite, ni Léon-Tom Cruise, et bien sûr, pas de Nqzgle non plus (l'orthographe est-elle correcte?), et ça par contre ça me fend le coeur au-delà du dicible (au moins).
Un quart d'heure avant le début, Fred était en short, et déambulait dans le Réservoir avec un portable à la main. Bon enfant, l'ambiance finalement. Pour ceux qui sont allés aux glorieuses représentations de LMDMF, j'espère que vous vous rappelez de la décharge d'adrénaline que vous procurait certainement le générique d'intro. Ben là c'était pareil. Sauf que le public était assis dans des fauteuils, et pionçait plutôt... Bande de larves! C'est Fred quand même! Enfin. Il y a des gens qui ont fait des enregistrements du spectacle : les cris dans le fond c'est moi. Et un peu Thiom. Un peu d'ambiance, bordel!
Le contenu du spectacle : en vrac, des chansons (ouioui), BATMAN junior ("j'essaie de faire comme mon papa, avoir tous mes gadgets à ma ceinture" [ouioui, même un trempoline grandeur nature]), une streap-teaseuse pour enfants, un mec qui regarde "Anal-igator" (alligator génétiquement modifié qui se tape tout ce qui bouge au festival de Cannes) à la télé avec sa copine qui l'attend dans la chambre à côté, un documentaire sur les guépards (oui parce que "le monde de Monsieur Fred"...). Des chorégraphies époustouflantes, des décors par Jonathan de Jennifer Heart...
Un grand moment.

12:05 PM

lundi, juillet 29, 2002  
Planning de la semaine
Bon, cette journée commence un poil en retard... Je devrais déjà être au petit café juste à côté de chez moi pour mes révisions. Alors on va faire bref. Je suis donc chez Widad pour une semaine, ce qui veut dire que j'épluche ses archives pour la connaître mieux. Je ne sais pas si une semaine sufira, mais j'ai déjà pris un peu d'avance, notez. On verra après. Mais il y a des chances que j'aille faire un tour un peu plus conséquent chez Amorgen (et en plus ça a des chances d'apporter de l'eau au moulin de mes petites recherches personnelles...).

9:35 AM

samedi, juillet 27, 2002  
Un jour j'aimerais bien que quelqu'un m'explique...
Bon, j'ai reçu il y a quelques jours un mail d'un jeune homme que j'ai rencontré sur le tchat. Ca faisait longtemps que je ne lui avais pas donné de nouvelles et il s'inquiétait. Le mail en substance demandait pourquoi je n'écrivais plus, point.
Espèce de triple banane, mon dernier mail, et l'avant dernier, et celui d'avant encore (je suppose) te demandait de tes nouvelles à TOI! M'énerve, m'énerve... Et ça c'est classique d'un certain type de personnes, que je nommerai des téléspectateurs. Je viens de trouver le terme et je le trouve absolument approprié. Je suis quelqu'un qui aime partager, et je parle (ou j'écris) beaucoup, pas pour me faire mousser ou pour écraser l'autre, mais justement pour qu'il ait l'idée de parler lui aussi, que ça lui semble naturel de parler. Si je parle c'est pas tout à fait gratuit, j'attends un minimum de retour, sinon c'est plus intéressant pour moi. Si j'ai besoin d'un psychologue, j'irais voir un spécialiste.
C'est pas la première fois que je reçois des encouragements du genre "ouais, c'est cool ce que tu fais, j'aimerais bien connaître la suite, du fond de mon fauteuil". Et ça a le don de me foutre les nerfs en boule (enfin plus trop, je suis sortie de la période où ça me faisait pas rire du tout). Ben oui. Dans le post précédent vous avez appris que j'étais pas gentille, dans celui-ci vous apprenez que je suis une fille intéressée...

8:08 PM

 
Sans idées politiques...
Oui sans idées politiques. On dit déjà assez de conneries sur le sujet pour que je m'abstienne d'en rajouter (enfin pour que j'évite, du moins). Par contre, je me suis retrouvée sur une page anarchiste, et à mon grand étonnement, je me retrouve régulièrement dans ce qu'ils racontent. Ca m'ennuie beaucoup parce que les anarchistes, ils ont la cote (comprendre : ils sont à la mode dans le cercle des bourgeois-bohême). Je déteste cette situation. Là présentement je serais prête à en parler, mais ce qui m'ennuie c'est le côté "copinage" un peu décérébré sur les bords que je risque de rencontrer. On se retrouve englué dans des idées toutes faites et la discussion n'est plus intéressante. Personnellement, je préfère prendre le contrepied et me lancer sur un topo sur les racines du racisme devant des andouilles qui n'ont pas réfléchi deux secondes (au fait que "les blacks ils ont le rythme dans la peau" c'est aussi du racisme, par exemple). Ou enfoncer la notion d'"instinct maternel" (pseudo-inné, tout ça tout ça...) devant un couple qui attend un enfant. C'est pas gentil? Moi je trouve que parfois c'est fermer sa gueule et laisser les gens s'enfoncer dans leurs préjugés qui n'est pas "gentil", qui constitue une offense, un manque de respect. Et j'aimerais avoir toujours le courage de respecter les gens...

7:52 PM

vendredi, juillet 26, 2002  
Fred, ou "Souviens-toi, remember..."
Frédéric Martin était l'animateur d'une émission radiophonique tout à fait culturelle, LMDMF : Le Monde de Monsieur Fred (êlêmdémeuf) sur Oui-FM, la radio rock. Il a disparu de la scène il y a un an (les inconditionnels arrêtez moi si je me trompe...). Je me demandais ce qu'il était devenu, et cet après-midi, mon réveil me lève juste à temps pour tendre la main vers le téléphone et rafler deux places pour aller le voir lundi prochain au Réservoir... C'est pas beau ça? AAAAAAAAAh Fred, mon petit ami ... (spécialistes, complétez avec les mentions qui vous plairont). Moi je l'aimais bien, Fred, et ça ne m'arrive pas souvent pourtant. Mais, au moins au début, quand il parlait seul derrière son micro, l'"athée lubrique épris de chair brute", c'était magique.
Pendant que j'y suis, vous vous souvenez de Maurice? Il avait fait un bout de chemin sur Skyrock, mais il était déjà (et surtout) l'animateur de Oui-FM. Encore quelque chose de dément. C'est vrai qu'il y avait toujours les emmerdeurs qui s'entêtaient à essayer d'adoucir son fort caractère, mais il y avait aussi les habitués. Il y en a deux qui m'ont particulièrement marquée, Dorian de Saint-Ouen et le Mage Violet. Dorian pour la violence et l'intelligence diabolique de ses textes, et le mage Violet pour toute cette magie violette qu'il savait mettre dans ses récits. Si jamais par hasard, vous les connaissez, s'il vous plaît dites-leur que j'ai pour leurs textes une grande admiration. En voilà des gens avec qui j'aimerais bien discuter autour d'un café ou d'un narguilé.
Ca n'a rien à voir, mais il y a de plus en plus de gens sur Parisblog, et des petites personnes carrément agréables à lire (je ne parle pas de moi bien sûr, moi je peux tout au plus me relire, et je ne sais pas si c'est très agréable...). Kobal2 est le dernier venu, welcoooooome! (oui je sais quatrième ou cinquième lien en une semaine, ça tourne à l'auto-dérision, là...)

10:34 PM

 
Le repos du guerrier
Et merde, j'ai fait une fausse manip et j'ai effacé un long post où j'expliquais que mon entretien de (pseudo) embauche s'était bien passé, et que de manière assez inexplicable, je m'étais fait draguer pas moins de trois fois. D'abord, un jeune homme un peu bizarre mais sympatique au demeurant. Extraits choisis : "vous avez sauvé l'inspiration" (je lui ai prêté un stylo), ou encore "si vous aviez été italienne, vous vous appelleriez Esposito" (c'est le nom qu'on donne aux enfants qui ont été abandonnés par leurs parents). Ca n'a l'air de rien mais le nom me plaît. Je n'ai pas été abandonnée par mes parents mais... le nom me parle.
Ensuite il y a eu un jeune garçon joueur d'accordéon, qui n'a rien trouvé de plus malin que de venir jouer faux dans mes oreilles, en forçant sur le soufflet pour que ça fasse plus de bruit. Et pour finir, il y a eu un mec qui disait qu'il ne savait pas très bien écrire, et qui m'a demandé d'écrire pour lui quelque chose. Sur son carnet, j'ai donc écrit : "vous me plaisez beaucoup. vous êtes à mon goût (oui, salée comme il faut et tout, enfin là c'est moi qui rajoute)". J'ai pas épilogué, je lui ai rendu son carnet, je lui ai dit de rien et je me suis barrée.
Et là je suis cre-vée. Même pas le courage d'aller faire la fête, d'aller un cinéma. J'ai envie d'aller voir "Maya", et puis "Lagaan", et puis "Mes chers voisins" (non j'ai pas envie d'aller voir mes voisins, je parle d'un film, faut suivre un peu quand même), et puis "Hors d'atteinte", et puis "Lilo et Stitch". Nonnon il n'y a pas d'erreur dans la liste :)
Envie de me fumer un narguilé, aussi. Mais je ne sais pas si je vous l'ai déjà dit, j'ai quelque difficulté à me caler tranquille dans un café à narguilé, pour la bonne raison que je connais à peu près tous les serveurs de bars à narguilé et qu'il trouvent que je travaille trop. Donc ils viennent me parler, et j'ai pas forcément envie de ça ce soir (ni aucun autre soir?). Donc mon narguilé je vais me le fumer chez moi, tout doucement, en pensant à Nava qui va venir la semaine prochaine. Une semaine exactement. Un petit peu plus tôt que prévu. (...) Heureusement que je suis crevée parce que sinon je serais tentée de dire combien il me manque. Dans le cadre du cas "Fabienne Franseuil" (merci Kobal2, troisième ou quatrième lien vers chez toi, nonnon me remercie pas tu me dois juste la reconnaissance éternelle), vous vous demandiez ce que vous deviez penser de Nava. C'est évident. Du bien. S'il existe, il est attachant, attirant, hallucinant (ouioui que des adjectifs en "a", et ça m'ennuie parce que j'aurais voulu mettre exceptionnel aussi...).
Nava vient. Nava vient. (...)
Pour fêter ça il sera à l'abricot, mon narguilé.

9:14 PM

mercredi, juillet 24, 2002  
Planter ma tente sur des sites exotiques...
Comme j'en ai assez de ne lire que les derniers posts de personnes que je suis susceptible de vraiment apprécier, j'ai pris la décision de m'offrir une semaine sur un blog particulier, à lire les archives. Marre de passer à côté des gens. Commencer par le début pour essayer de comprendre un peu plus, quand ce sera possible, naturellement. Je ne sais pas très bien par qui je vais commencer, remarquez... Comme je voudrais vexer ou blesser personne, je vais faire une liste de blogs et je choisis au hasard (tiens, j'ai toujours pas fait de liste de liens...). Je vous tiens au courant.

1:26 PM

lundi, juillet 22, 2002  
Willing to go on
Bonne petite soirée avec Amli. Elle était crevée, donc ça c'est pas éternisé, mais c'était bien. Je l'avais pas vue depuis longtemps. Enfin quand je dis que je l'ai pas vue depuis longtemps, je veux dire SEULE, en tête à tête. Je n'arrive pas souvent à avoir une vraie discussion avec quelqu'un dans le cadre d'une soirée avec plein de gens... Le duel est encore ce qu'il y a de mieux du point de vue communication. Elle est fatiguée, Amli. J'espère qu'elle pourra s'offrir ces petites vacances dont elle a tellement besoin.
Il est à peine 22h40. Ca me laisse du temps pour faire quelques petites choses avant d'aller me coucher pas trop tard...
Ce que c'était bon ce soleil sur la peau, cet après-midi quand je suis allée réviser sur les bords de Seine... Ca m'a chassé les idées grises (les idées noires je les laisse à Kobal2; comment vous croyez qu'il arrive à teindre sa page?). J'étais bien. Simplement bien.

10:44 PM

 
On se fait une petite Bouffe?
Euh juste pour changer de sujet, je voulais dire à ceux que ça intéresse qu'il y a les Têtes Raides qui jouent aux Bouffes du Nord. C'est un peu onéreux, mais c'est pas tant que ça quand même, et puis c'est les Têtes Raides... Et puis c'est aussi le Théâtre des Bouffes du Nord, avec son ambiance inimitable de gloire et de faste déchu... Mystérieux ce théâtre... Si je montais une pièce, si je pouvais choisir le théâtre, je choisirais celui-ci, sans hésiter. Et oui, aha, je sais, c'est très drôle comme titre.

12:46 PM

 
Mauvais délire
Je devrais éviter de TROP traîner sur le blog de Kobal2 (le seul qui poste à la mesure de ma dévorante lecture), éviter de trop écouter les mp3 qu'il met gracieusement à ma disposition. Pas une vingtaine de fois comme je l'ai fait hier...
Ce matin je me suis endormie sur mes cours, et j'ai fait un rêve profondément désagréable.

12:39 PM

dimanche, juillet 21, 2002  
Une partie du voile de maya se déchire...
Laquelle? Pour le savoir, rendez-vous ici, et en rouge vous verrez ce qui me concerne dans cette interview. Il manque pas mal de choses naturellement. Mais j'en dirai un peu plus dans la prochaine interview...
Ah oui, j'oubliais : Agapi, laisse tomber pour les infirmières... J'ai pas trop ce type de fantasmes... ;-)
Par contre, je suis surprise que personne n'ait eu l'idée de vérifier si le mail fonctionnait...

9:02 PM

samedi, juillet 20, 2002  
Le numéro que vous allez composer est-il en service actuellement?
Parfois dans les films, les personnages donnent des numéros de téléphone. Ou alors ils apparaissent sur une affiche faite rien que pour le film. Ca vous est déjà arrivé de vous demander s'il y avait quelque chose derrière le numéro? Si quelqu'un décroche si on appelle? Envie de parcourir les chemins de traverse de la fiction pour voir jusqu'où elle se poursuit...
La prochaine fois j'essaie. Je me demande comment ça se fait que je ne l'aie pas fait plus tôt. Je vous dirai peut-être ce que ça a donné. On verra.

7:38 PM

 
La mauvaise Réputation
Ben oui, vous la connaissez tous cette chanson, c'est inutile que je vous en donne le texte complet... Bon alors je rappelle qu'il y a un passage où ça parle de musique qui marche au pas, et que ça ne regarde pas celui qui chante. Parfait. Jusqu'ici on est d'accord. Oui sauf qu'après il y a un autre passage qui a l'air de plaire à tout le monde, et qui à moi me fait tourner le sang à chaque fois.

"Quand j'croise un voleur malchanceux,
Poursuivi par un cul-terreux,
J'lance la patte et pourquoi le taire?
Le cul-terreux se rtrouve par terre
Je ne fais pourtant de tort à personne
En laissant courrir les voleurs de pommes"

Ca ne vous choque pas? Je décortique. Je conçois qu'on défende le droit d'un homme qui a faim à satisfaire ladite (faim) (enfin on a pas dit si le type crevait de faim ou s'il avait envie d'une pomme). Bon. Mais qu'on aille jusqu'à dire qu'on ne fait "de tort à personne en laissant"... Je vais un peu plus loin. Oui vous vous dites certainement : "mais ce type est pas à une pomme près, quand même!". Qui vous a dit que ce type était un grand propriétaire terrien, et pas juste précisément un petit cul-terreux qui n'a qu'un arbre et une vache (ben si quand même, faut pas misérabiliser) pour survivre (avec sa vieille femme malade.... oui bon j'arrête)? Vous croyez que les grands propriétaires terriens se donneraient le mal de poursuivre les voleurs de pommes?
Bon alors de deux choses l'une : soit cette chanson est symbolique (mais en fait t'as pas compris, le cul-terreux c'est le grand propriétaire terrien, le voleur de pommes c'est le pauvre type qui a faim, bon), et je la trouve beaucoup plus fade du coup, soit elle balance à la louche un message qui devient finalement con à force de simplification. Et ça m'ennuie de la part de Brassens, parce que j'aime ce qu'il fait. Enfin je lui pardonne parce qu'il a aussi écrit l'Epave.
(Et tout ça, c'était un post inspiré d'un autre de NACARA ... Ahem...)

11:54 AM

vendredi, juillet 19, 2002  
Fabienne Franseuil presents...
Bon. J'ai presque terminé la première interview. Pour ceux qui ne connaissent pas le principe, allez jeter un oeil dans les archives... Ca devrait être disponible , en attendant une petite modification de mon template pour que ça apparaisse quelque part sur les côtés. Mais là, ça m'ennuie de mettre les mains dans le cambouis... Alors ça attendra. Lisez moi ça si vous n'avez rien d'autre à faire, et d'ici peu je mettrai sur la même page un lien vers une version où apparaîtra clairement où je suis dans les salades que je vous ai racontées... Patience... Pour vous consoler, sachez que j'y ai mis beaucoup plus de moi que je ne pensais au départ. Ouais, je pense que je pourrais bien être ça... :-)
Je voyais ça comme une suite, mais c'est de l'expérimental, alors vous dire combien j'en ferai... On verra. Le principal, c'est le plaisir, non?

12:33 PM

mercredi, juillet 17, 2002  
Et finalement
Ben finalement, j'ai décidé d'aller au cinéma. Ca faisait longtemps que je ne m'étais pas fait une sortie le soir. Je bosse pas mal en ce moment. Mais là pour bosser ça s'annonçait mal, je ne pouvais plus voir mes bouquins (en et de) peinture. Je sais par expérience que quand je me rends compte que je traîne les pieds comme ça, c'est même pas la peine d'y penser... J'ai déjà essayé et ça a donné des résultats excellents dans la contre-performance. Donc relâche ce soir. Ce qui ne veut pas dire que je ne vais pas me faire une petite heure de révisions avant de dormir.
Je suis allée voir l'Auberge Espagnole. Je ne vais pas faire comme tout le monde, le conseiller, dire que t'est trop con si tu ne vas pas le voir et tout ça. Ca m'inquiète les films dont on entend parler partout et tout le temps. La dernière fois ça me l'a fait avec le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain (on écorche pas les titre des films s'il vous plaît, il y a des gens qui se sont pris la tête dessus, alors... a la rigueur on abrège, d'ailleurs ça donne FDAP... c'est joli non? Bref). Enfin je vais pas commencer à parler de ce film parce que ce que j'en pense c'est assez long à raconter et à expliquer, alors je passe. Revenons à l'Auberge Espagnole. Ce film m'a retournée. Gentiment, certes, mais j'ai une espèce de trouble qui s'est insinué dans mon cerveau et ça me fait tout drôle à l'intérieur... Un peu comme passer de l'orange au mauve. Ce film parle de moments clés de la vie, de ces moments où on sait pas très bien ce qu'on est supposé faire, où on aimerait bien savoir ce qui va se passer ensuite. D'évènements dont on arrive pas à savoir s'ils sont bons ou mauvais, ni au moment où ça se passe, ni plus tard d'ailleurs. D'attachements étranges entre des gens qui se passent tout le temps à côté (des autres, mais aussi d'eux-mêmes). Tout ça me rappelle des moments de ma vie, présente ou passée, et sans que ça me rende vraiment triste ça ne me plonge pas dans l'euphorie.
Et puis ça parlait aussi de bonheur. Et oui c'est peut-être ça justement qui me pose problème : un peu trop pour moi. Ca m'est arrivé d'espérer très fort, ça m'est arrivé de pleurer parce que ça n'allait pas avec toute l'énergie qui je déployais, ça m'est arrivé de me tromper à une échelle monumentale. Alors j'ai un peu de mal à me satisfaire d'un début de pressentiment de bonheur. Je n'ai pas très confiance en moi, mais je ne suis pas bête au point de penser qu'il y a des gens qui n'ont qu'à claquer des doigts pour être heureux pendant que moi je dois assembler, sculpter, pétrir, modeler, ciseler mon bonheur... Ca m'a laissé un petit goût de superficiel sur les lèvres qui me dérange aux entournures. Enfin un film c'est pas obligé d'être un "manifeste de vie", et ça m'a plu, je crois que je retournerai le voir.
Il n'est pas tard encore. Je vais faire un tour sur les bords de Seine. Je vais en profiter pour retourner dans ma tête cette histoire d'interview, et puis un si gentil petit mail que j'ai reçu aujourd'hui (merci, ça fait très plaisir de lire des choses pareilles...:-))

10:38 PM

 
Retard
Pfff les trucs dont je voulais vous parler s'accumulent dans ma tête sans que j'arrive à dépiler... Bon je voulais vous parler de La Mauvaise Réputation de Brassens, en réaction au post de Java du 14 juillet (et oui quand même les nouvelles ne sont pas très fraîches...), et puis je voulais vous parler du thé à la menthe, qui est meilleur si on le fait avec du thé au jasmin (sérieux, ils le font comme ça dans certains bars à narguilé). Je voulais aussi parler des bars à narguilé et de la difficulté pour moi d'y passer un petit moment à TRAVAILLER... Et puis je voulais parler aussi de certains sites de photos et de cuisine que j'ai pu découvrir grâce à certains d'entre vous qui font décidément du bon travail quand même. Et puis de cette foutue liste de liens qui arrive, et puis de cette première interview de la personne qui pourrait se cacher derrière Fabienne Franseuil (ça j'y pense très fort). Ca fait un peu "au prochain épisode", mais j'ai vraiment beraucoup de boulot aujourd'hui et envie de profiter de ce super soleil qu'il y a dehors. Sinon pour les parisiens, ce soir, il y a Nocturne Indien qui passe à la Villette... J'aurais bien aimé le voir, mais je suis pas sûre que je pourrai y aller... Bon, un thé à la menthe et je m'y remets.

2:33 PM

mardi, juillet 16, 2002  
Mon cerveau est un crétin
Je me suis décalquée hier à me lever tôt alors que je m'étais couchée dans les environs de 3H30 du mat, je m'étais promis de faire une nuit correcte cette nuit pour compenser : que dalle! Hier, mon cerveau a fonctionné, il s'est attaché à remplir toute les tâches que j'avais mises sur la liste (vous savez, les fameuses "to do list" qu'on ne fait jamais, ben hier j'y suis arrivée!), et je jeu lui a plu. Du coup, comme les gamins qui vont avec leurs parents dans un parc d'attraction, il s'est réveillé à 6h au lieu de 8 et demi, et il n'y a plus moyen de le faire tenir en place. Je vous jure...
Il y a quelque temps, Nava m'a offert une compil de diverses musiques que j'appréciais bien. Mon dernier sommeil a été bercé par un morceau de musique orientalisante, et en particulier sur le petit morceau de basse. Je me le repassais en boucle pendant que je finissais de dormir, et en me réveillant, j'ai compris pourquoi il me plaisait tant : je me le répète un peu comme une blague qui n'en finirait pas de me faire rire. Voilà : ça n'a peut-être rien à voir avec l'intention originelle, mais moi ce morceau, et surtout ce passage précis avec la basse, moi il me fait RIRE.
Bon j'emmerde tout le monde avec mes histoires, mais moi j'ai la pêche maintenant. Je vais en profiter pour aller vivre un bout de ma vie à la préfecture (je vais y retirer mon permis)... Ouais moi chuis une veinarde ;-)

8:02 AM

dimanche, juillet 14, 2002  
Peut-être?
Je suis passée il y a quelques jours chez Kobal2 et j'ai récupéré le mp3 qu'il y avait laissé, celui des Wriggles, "Le goût des filles". Je ne connaisais pas Les Wriggles (avec une chanson, je ne peux pas dire que je les connais maintenant, notez...). Ca m'a fait plaisir de découvrir. Cette chanson me plaît, elle me touche, vous devriez aller y jeter une oreille... Et lire ce qu'il raconte, aussi (pourquoi? je vais quand même pas vous mâcher tout le boulot, quand même! ;-)). J'en profite pour reprendre un bout de discussion qui avait commencé dans les commentaires dudit Kobal2 : que pensent les filles de cette chanson? J'ai envie de répondre : "a priori la même chose que les garçons"... J'ai eu quelques discussions sur le sujet avec des copines et amies, et nombreuses sont celles qui "cherchent en vain, entre les draps..." à donner de la présence à celui qui n'est pas là (moi-même, aussi d'ailleurs).
Un jour peut-être les hommes se rendront compte que les filles ne sont pas si différentes d'eux-mêmes... Peut-être qu'ils complexeront un peu moins alors, et commenceront à se sentir un peu mieux... Au point que les filles accepteront elles aussi de quitter le piedestal sur lequel on les a placées, et d'admettre cette réalité?... Ca fait beaucoup de "peut-être"...

9:20 PM

 
Un jour il faudra que je me fasse soigner
Je crois que je suis une espèce de maniaco-dépressive de certaines choses... Le courrier. Vous imaginez difficilement le terne de mon oeil quand la boîte est vide (il y a des moments où je suis contente de recevoir de la publicité...). Le mail. Il y a certains comptes qui ne recoivent plus de mails depuis tellement longtemps que j'en viens à me demander s'il n'y aurait pas un problème technique qui empêcherait certains mails d'arriver. Je vis sous plusieurs identités, et certaines d'entre elles sont bien moribondes... Et puis il y a le téléphone. Je ne rentre jamais sans jeter un oeil au compteur du répondeur. Je ne sais pas combien de fois je regarde le cadran de mon mobile. Encore que le téléphone, ça va, ça reste dans la version raisonnable de la psychopathie. Mais le mail... Et puis il y a un nouvel élément qui attire mon attention, c'est les blogs. J'en consulte énormément par jour. Je ne vais pas que sur ceux que j'aime le plus, ça ne me suffit pas, alors je vais aussi sur ceux que j'apprécie moins, et ainsi de suite... Et en dépit de la quantité, ça ne me suffit pas, il y a rapidement un moment où je retombe sur les mêmes pages qui n'ont pas bougé d'un poil... Ca devient inquiétant... Je viens de jeter un oeil à mes bookmarks, oui je confirme, c'est vraiment inquiétant. Pourquoi une telle boulimie? Est-ce que je suis la seule à être atteinte de ce dérèglement?
Enfin, une solution efficace contre la frustration, c'est encore d'écrire soi-même... (ça c'est du "Fabienne" tout craché ;-))

5:16 PM

samedi, juillet 13, 2002  
Epidémie
"A smile is contagious, let's start an epidemy."
Contaminée par Zebishop.

10:41 PM

 
Baisse de tension
Oula je suis fatiguée ce soir... Sans raison apparente je flotte dans une espèce de brume qui ne demande pas mieux que de se griser à la première contrariété. Stooooooop, on arrête tout, on se calme et on se mate Fight Club en direct de son lit à partir d'un portable d'emprunt (rci Thiom). J'ai rangé mon chocolat blanc aux noisettes, j'ai mangé correctement, ça va. Ce qui est complètement dingue, c'est qu'en même temps que l'envie de voir Fight Club, il y a chez moi l'envie de continuer à réviser pour mon concours... Et aussi l'envie de faire la vaiselle mythique d'hier soir (histoire d'avoir la satisafaction de voir les résultats de mon travail). Et puis j'ai eu envie de faire un peu de peinture à la gouache... Ce qui m'inspire à nouveau la question : "mais ils sont nombreux là-dedans?" M'en fous. Je répèterai cette question jusqu'à ce que quelqu'un me réponde. Ca me fera une personne avec qui partager une cellule d'hopital psychiatrique.
Tout à l'heure (oui ça n'a rien à voir avec ce qui précède, quoique...), j'étais en train de travailler à la terrasse du Colombus Café à côté de Saint-Michel, quand un type est venu m'aborder. Une quarantaine d'années, un peu plus, se présentant comme sculpteur, et connaissant paraît-il vachement bien le bouquin que j'étais en train de lire (un livre sur la civilisation indienne). Pffffff. Je n'ai rien contre les gens qui ont le courage de faire le premier pas, de proposer "un café" à une personne qu'elles ont envie de connaître vraiment. J'ai donc accepté de discuter avec la personne en question. AAAAAAAAAAAh bon dieu! J'étais tombée sur l'un de ces types qui prend la première moitié de tes phrases (la seule qu'il entend) et qui s'en sert pour t'expliquer qu'il t'a vachement bien "cadrée"... GRRRRRRRRRRRRRRRRR J'AI HORREUR DE CA. Le tout saupoudré de bonnes conceptions comme elles me font gerber, du genre on drague les filles en disant qu'on a du champagne plein son frigo et sa cave (mais qui ça peut bien intéresser? ah oui, j'avais oublié, ma mère, mais ça c'est une autre histoire), du genre moâââ tuwa j'ai de l'expérience, petite, et dans ma grande bonté je suis prêt à t'en faire profiter (pauvre con, de toutes façons t'es incapable d'écouter quelqu'un d'autre que toi), du genre "dis, moi je vais par la tu veux pas faire un détour" (oui c'est juste la direction opposée à la mienne, andouille). Du genre : "dis, pourquoi tu veux pas venir boire un verre avec moi?" "Parce que j'en ai pas très envie" (un quart d'heure c'est parfois trop, il faut pas abuser des bonnes choses, hein...). M'inerve, m'innerve. Ben oui, ça m'énerve, pas pour le truc en soi, mais parce que je crains qu'à la longue je sois moins ouverte à écouter des gens avec qui ça me ferait plaisir de prendre un café ou un verre. Enfin je crois qu'il y a encore de la marge. Même après cette vieille bonne femme d'apparence tout à fait gentille, à Maubert Mutualité, qui essayait deséspérément de me brancher sur "combien c'était vachement mieux avant, que les gens avant ils avaient le coeur sur la main et puis il n'y avait pas toute cette violence". C'était une femme assez âgée, je lui ai épargné le topo sur la seconde guerre mondiale, Vichy, la guerre d'Algérie, les enfants deshérités parce qu'ils sont homosexuels, la pédophilie qui sévissait déjà "sans qu'on le sache"... Et puis ce qu'il y a de bien dans la décennie qui s'est écoulée, et celle qui s'ouvre...
Enfin. Je vous laisse, je vais voir Fight Club allongée sous la couette... :-)

9:37 PM

 
Je ne suis pas parisiano-centriste...
... mais je vis à Paris, alors forcément, ce blog parle beaucoup de Paris. Cette ville me plaît, j'ai décidé de l'adopter. Elle n'est pas parfaite, elle a des coins clairs et des coins sombres, elle combine des aspects contradictoires. Il ne suffit pas d'un jour pour la visiter, et pas d'une année pour la comprendre. Si tu te sens mal dans ta peau tu la dénigreras, si tu es curieux il n'est pas impossible qu'elle t'offre l'un de ses trésors au détour d'une ruelle...
Toutefois, si je me suis inscrite au Parisblog (cf. le lien dans le petit cadre rouge, à gauche...), ce n'est pas pour entrer dans une petite communauté de parisiens "qui se comprennent", un communauté excluant les autres. N'allez surtout pas croire que je trouve que les blogs parisiens ont une spécificité qui les rendrait supérieurs à mes yeux par rapport aux autres (ça va peut-être sans dire, mais ça va mieux en le disant, non?). Le fait de vivre à Paris n'est pas non plus en soi un élément fondamental dans ma définition personnelle. Non, cette inscription au cercle des blogs parisiens a chez moi avant tout un caractère documentaire : parfois, au détour d'un blog, il y a des informations locales qui m'intéressent. Ca m'arrive aussi d'en mettre, et j'ai trouvé ça naturel de m'inscrire pour partager mes informations avec les autres du cercle, et en faire profiter à ceux que ça intéresse. Et puis ce cercle a été proposé par Asa (qui, avec d'autres personnes, se met en quatre pour proposer une alternative gratuite à Blogger, notamment [chapeau]), en qui j'ai confiance, tant sur l'esprit que sur la technique relatifs à ce cercle... Merci Asa, donc.
Voilà. Des questions? Ah oui, le mode d'emploi du lien : actionner les flèches > et < pour passer d'un blog à l'autre du cercle; * c'est pour avoir la liste des blogs du cercle, et ? renvoit au hasard sur l'un d'entre eux...

2:34 PM

 
Tout est calme
Ca me rappelle quelque chose : ce ne serait pas le titre d'un film? Enfin. Voilà, ils sont partis. Bonne soirée, très drôle, avec de l'énergie, un truc qui décrasse le cerveau comme il faut... Il me faudrait une fiole de concentré de ça pour les moments où je me sens un peu trop perdue dans la brume...
Bon, là il fait une chaleur intense dans ma chambre, c'est vraiment désagréable. Et puis je n'ai pas envie de me coucher. Mon cerveau a envie de travailler, de faire quelque chose de ses dix doigts (...) au lieu d'aller bêtement se coucher. Je vais essayer de faire preuve d'autorité (enfin il est quand même 2h35, un peu tard pour l'autorité...), et je vais aller me coucher.
Oh ma fenêtre est ouverte, et je peux entendre le bruit sourd de la pluie sur le sol... Elle a l'air lourde comme j'aime la pluie. Une pluie que tu accueilles comme un bienfait, pas comme une plaie. Une pluie comme à Tahiti...
Je ne voulais pas aller me coucher avant d'avoir mis ici mon trophée :-) : le voilà... C'est beau non? Merci Captain-Coincoin !

2:46 AM

vendredi, juillet 12, 2002  
Before (ben oui, le contraire de l'after...)
Dans une demi-heure l'interphone sonne et commence chez moi une soirée que j'organise. Fou, non? Pas passé l'aspirateur, dissimulé le bordel qui s'entasse gentiment un peu partout dans l'espace de ma chambre... Je les aime bien les petits gars qui viennent chez moi ce soir... Même s'il y a des moments où on est vraiment, mais vraiment pas d'accord... Mais ça on en reparlera... En attendant il faut que je redresse l'appart un peu. C'est l'avantage de faire des soirées quand on, est généralement peu soigneux ou bordellique : après la soirée, on a un appart plus rangé qu'au départ...

7:35 PM

 
"Thalassa, thalassa!"..
"Comment aimer davantage ce qui nous émeut déjà? Celles et ceux qui nous font progresser en amour méritent plus notre gratitude que les organisateurs de coups de foudre. Nous n'avions pas attendu Thalassa pour aimer la mer. Et pourtant... [...] ... la mer n'est plus cette étendue mystérieuse, terrain favori de nos jeux d'été, mais civilisation pleine, avec ses peuples et ses rites, ses malheurs et ses gloires. Connaissant plus, nous chérirons mieux. Pour ces progrès de notre amour déjà si fort, merci." (Erik Orsenna, dans le catalogue d'exposition d'Orsay, "Aux couleurs de la mer")
Vous je sais pas mais moi ces mots me touchent.
Je reste sur le thème de la mer et je mets en ligne quelques photos des calanques entre Cassis et Luminy... Elles sont un peu grandes, un peu longues à charger... Mais d'un autre côté nous on est allés les chercher là-bas (et c'était pas toujours facile), alors vous pouvez attendre un peu devant votre écran, non ;-) ?

12:50 PM

jeudi, juillet 11, 2002  
Questions
Mon ordi fait de bien drôles de trucs en ce moment : il n'arrête pas de planter lamentablement quand je suis sous Windows... C'est affolant. Enfin, j'étais pas venue pour présenter me doléances là-dessus...
J'ai parlé il y a quelques jours de faire une interview sur la personne qui se cache peut-être derrière Fabienne Franseuil (ça arrache comme pseudo hein? ;-)). J'ai récupéré des questions chez Akelia sur Audere Cogitare (merci d'ailleurs, et "j'aime beaucoup ce que vous faites"), et je me demandais si vous en auriez d'autres qu'il vous semblerait opportun de poser...

2:39 PM

 
In the sun... + Découverte de la technique
Je reviens de ma tournée des blogs et j'ai pas trouvé beaucoup de nouveauté, un peu comme si les bloggers étaient déprimés par le temps pourri qu'on s'est trimballé ces derniers temps... Ce qui m'ennuie c'est que je n'arrive plus à lire la blog de Java. Elle a changé son template, et apparemment ça ne plaît pas du tout à mon navigateur...
Oh mais je viens d'en utiliser un autre et ça marche!!!! Oh en plus c'est jooooli, et y'a du Cake (pas trop de fruits confits, mais bon... comment ça je touche le fon? Mais non je peux probablement descendre encore) Oh je suis toute contente, je vais aussi pouvoir continuer à lire Guenille, que j'avais perdu de vue depuis qu'elle avait elle décidé de changer l'aspect de son blog... En voilà une bonne nouvelle... Ah et puis je vais essayer de voir si ça me permet de poster des messages sur certains blogs où je ne pouvais pas le faire avec mon navigateur habituel... Oui je sais c'est pas très passionnant, mais ça me fait vraiment très plaisir d'avoir découvert ça... Waaaa ça marche!!!! C'est pas vrai, je peux même accéder au blog de Bingirl!
Bon vous vous ennuyez là, hein? Pour vous consoler : Nava m'a offert les photos de notre périple dans les calanques... Et s'il est d'accord, j'en mettrai quelques unes en ligne... Nonnon pas celles de nos frimousses heureuses et déchirées (3615 tu rêves), mais bel et bien celles de ces paysages idylliques, écrin de nos deux vies pour deux jours... Enfin il faut encore qu'il soit d'accord ;-)...
Sinon je voulais vous demander : dis monsieur, c'est quoi IRC? je lis des numéros IRC sur certaines pages, et puis il y a des gens qui en parlent comme d'un ailleurs toujours meilleur, où l'herbe toujours reverdit, fraîche et douce sous nos pieds qui la foulent...

12:24 PM

mercredi, juillet 10, 2002  
Coup de blues (avec un sourcil levé) et de fatigue; des choses à dire mais pas trop envie de poster ce soir. Vais attendre que ça se recolore dans ma tête... Prenez soin de vous et ne vous fritez pas à propos des Kit Kat Chunky (testés par Gabuzomeuh récemment), parce que des frites en plus des Kit Kat Chunky, ça finit par devenir assez peu diététique... (ouioui, ça c'était pour que vous ne regrettiez pas que je ne poste pas ce soir ;-))

10:12 PM

mardi, juillet 09, 2002  
Le petit ruban rouge
Bon alors puisque j'ai parlé des Solidays, je vais parler du fameux petit ruban rouge. Je m'interroge. J'étais contre son port, que je trouvais plutôt odieux dans la mesure où il ne me semblait qu'être la marque exhibée d'un acquittement d'une certaine somme en faveur de la recherche sur le Sida. On m'a laissé comprendre que le port du petit ruban ça voulait dire que t'étais ENGAGE dans le cadre de la recherche contre le sida. Que si quelqu'un qui avait des problèmes en rapport avec le sida, il pouvait aller voir les gens qui portent le ruban pour leur parler. Je ne me permettrai pas de mettre en doute la sincérité des personnes qui m'ont dit ça aux Solidays. Mais c'est la première fois que j'entends dire ça. Pourtant j'en ai vu des porteurs de petits rubans. Et ce qu'ils me disaient ce n'était pas ça du tout. C'était plutôt du genre : "je porte ce ruban parce que je suis contre le sida"... Y a-t-il quelqu'un qui soit pour? Non. Alors ça veut dire quoi? On pourrait aller plus loin, et dire qu'on porte le ruban pour inciter les gens qui le voient à faire une sorte de complexe et donner aux organismes de lutte contre le sida... Une sorte de publicité vivante, pourquoi pas ("la fin...")... On pourrait aussi dire que ce ruban sert à montrer aux gens atteints du sida qu'il y a des gens qui donnent de l'argent pour la recherche contre la maladie qui les ronge, pour leur donner espoir... Ca aussi ça pourrait tenir...
Je reviens à la raison qu'on m'avait donnée pour le port du ruban lors des Solidays : la main tendue aux personnes qui sont concernées par le sida et à celles qui en souffrent. Bon. Je trouve qu'il faut être bien sur de soi pour penser être capable d'assumer ce genre de situations. Supposons qu'on soit face à une personne qui ait pris un risque la veille : qui sait qu'il existe un traitement préventif du lendemain, disponible dans les dispensaires de la Croix Rouge (il y en a un dans la rue de Valois, métro Palais Royal, vous prenez la sortie "Rue de Valois", puis vous allez jusqu'au fond de la rue en restant sur le trottoir de gauche, ce sera à l'angle)? Si vous ne le savez pas vous vous rendez responsable de ce que la personne va faire (ou pas en l'occurrence)... Autre chose : supposons qu'on se trouve maintenant devant une personne malade du sida, et qui souffre, et qui voit son corps en train de le quitter : vous savez consoler quelqu'un dans cette situation, vous? Vous êtes sûrs que vous n'allez pas l'enfoncer avec des remarques de psychologie de cuisine? Moi je n'en serais pas si sûre... Il y a des gens qui savent faire ça, d'autres pas du tout... Je ne sais pas si ça serait pas préférable d'exercer sa bonne volonté dans des domaines où on risquera moins de casse...
Voilà, ça c'est mes petites remarques sur la chose; en même temps, je voudrais bien rencontrer quelqu'un qui m'offre une autre vision du problème...

3:26 PM

 
Retour du come back
Bien, Nava est parti hier soir. A Montparnasse on a passé un petit moment au jardin Atlantique. Vous savez peut-être qu'il y a un jardin au-dessus de la gare? Non? C'est un jardin qui se mérite parce qu'il est mal indiqué. Mais c'est un petit havre de paix qui vaut le détour, avec des fontaines qui permettent de se rafraîchir les pieds, et des pelouses où on peut s'allonger paresseusement... seul ou accompagné. Après, ça a été un petit sprint pour rejondre son wagon, et puis un sourire, un vrai, de ceux qui se gravent dans des endroits particuliers de la mémoire, qui les ressort aux moments les plus impromptus... Ce qu'on a fait durant ces quelques jours? Des tas de choses (j'en passe certaines sous silence, parce que...parce que), et notamment les Solidays. C'était bien. C'était très bien... Je n'ai pas vu Java ou Elle, et elles ne m'ont pas vue. Pourtant c'était pas compliqué, un couple beau et très amoureux ça passe quand même pas inaperçu ;-) Oui c'était vraiment bien. Ca a commencé par un groupe de reggae K2R Riddim, gentil. Puis après ça a été Marcel et son Orchestre et Ska-P : un coup à reprendre confiance en la scène musicale, tuwa. Marcel et son orchestre, j'ai carrément bien accroché, ça part dans toutes les directions, ça fait bouger le public (sur la droite, puis sur la gauche...). Avec Ska-P j'ai largement regretté de ne pas connaître un peu d'espagnol... Et le festival s'est achevé sur Mc Solaar... (Pfffffffrt!) Comme il dit, "les temps changent"... Une superproduction musicale... Armageddon en rap. J'exagère? Quand on a le diable en special guest, et des danseurs autour, et des trucs pré-enregistrés... Enfin moi ce que j'en dis... Enfin pour montrer que je ne lui en veux pas, je citerai certaines de ses paroles :

"J'avais jadis un pote qui ne pensait qu'à ses groupies
Une fois dans le show-biz, il a tourné comme une toupie
Il a sorti un disque et s'est pris pour une superstar
Oubliant ses amis et les traitant comme des clochards
Sa vie n'était faite que de bluff et de meufs
Pour lui c'était routine, il n'y avait rien de neuf
Vivant sur la gloire au lieu de vivre sur la qualité
En moins de quelques semaines il s'est pris pour une sommité"
(MC Solaar, "Superstarr", dans "Prose Combat")

Moi, vaindicative? Ohhhhhh...

2:45 PM

samedi, juillet 06, 2002  
Douze
Plus que douze minutes avant de partir à la gare chercher Nava. Je traîne un peu, je m'auto-entourloupe pour éviter de céder à l'impatience. Mais je n'arriverai pas pour autant en retard. Je vais speeder dans les dernières minutes pour éviter de me retrouver bras ballants dans ces moments critiques où les secondes s'étirent paresseusement comme les douces vaches au museau humide et amoureux sur les autoroutes indiennes... (une seconde, je reprends mon souffle...) A bientôt!

8:49 PM

vendredi, juillet 05, 2002  
Censure...
AAAAAAAh! Blogger fait de la rétention d'informations : pas moyen de publier quelque chose. C'est très frustrant. Heureusement que ça ne me paume pas mes messages, je pourrai les envoyer plus tard, du moins je suppose (en même temps j'aurais pas dû dire ça ça risque de lui donner des idées...).
Vous savez quoi? Nava va venir. Nava va venir demain. Demain soir. Demain soir je referme mes bras autour de lui et je crois pas que mes mains auront le loisir de taper sur un clavier. (soupir) (autre soupir) De toutes façons la mule Blogger refuse obstinément d'avancer, alors... M'énerve ce blocage technique (je viens d'essayer de publier à nouveau)...
J'ai mal yeux yeux d'avoir fixé un écran toute la journée, et d'avoir entrecoupé mes séances web de lecture... C'est tout trouble autour de moi, un peu à la façon David Hamilton, un légèrement moins gnangnan... Je me sens enveloppée d'une espèce de brume visuelle et sensitive qui ma foi n'est pas désagréable... J'ai envie de fêter la venue de Nava par un petit narguilé en solitaire... Il n'est pas si tard, j'aurai encore le temps de travailler sur l'ordinateur ensuite...

8:13 PM

 
Conflits larvés
Bon là je suis déçue et j'ai besoin de me débarrasser de cette déception, alors je le fais là. D'autant plus que la déception en question concerne les bloggeurs (et certains de leurs lecteurs). Il y a parfois des gens dans la communauté de bloggeurs qui se tirent dans les pattes, laissent se créer et pourrir de petites rancoeurs qui finiront par faire des petites gueguerres. Voilà. Pfff... plus j'en parle plus je suis énervée... Vous les bloggueurs vous êtes de gens d'écrit, on pourrait (si on était naïf, comme moi) penser que vous avez certaines dispositions pour la communication... Pas nécessairement, apparemment.
J'ai l'impression d'être une jeune enfant qui voit les adultes se friter dans l'obscurité des couloirs au moment des fêtes de familles... Des bribes de l'affrontement me parviennent mais je n'arrive pas à en saisir la raison, l'étendue. De temps en temps un regard ou un mot me prennent à partie dans ce grand flou où je ne comprends rien. Alors voilà. Ca n'aidera personne, mais moi ça me fera du bien : cette hargne c'est la vôtre, ce problème c'est le vôtre, je vous le rend, je ne veux pas me faire souffrir avec (merci Jacques Salomé). Et en attendant j'éviterai de fréquenter les abords du conflit. C'est tout ce que j'avais à dire. Je clos le chapitre.

5:03 PM

jeudi, juillet 04, 2002  
Pussy
Ce soir, je rentrais du supermarché avec un caddie plein, et je m'apprêtais à taper le code de ma porte quand un jeune couple s'est arrêté juste devant moi. Lui répondait au téléphone, et elle attendait, debout. Des djeunz très djeunz tuwoua. Lui très gominé avec le gel "décoiffant" (pfffffrt c'est drôle, j'ai toujours cru que le gel c'était pour coiffer moi), pantalon trop court goulument avalé par des chausettes de sport genre blanches à bande rouge et bleu foncé, veste de survêtement synthétique, etc. Elle, dans une version sportive de Bimbo girl, petits cheveux maîtrisés par du gel (mais probablement pas le même que son copain parce qu'elle avait l'air coiffé), petit haut et petite veste assez courts pour laisser apparaître son joli nombril, du moins je suppose parce que la damzelle était de dos. Et sous le petit haut, un petit pantalon à la taille basse, en jeans, et derrière, juste à la chute des reins, en pleine visibilité, écrit en orange (ouioui ça vient), une étiquette-écusson intitulée "PUSSY". C'était hypnotique, cet orange fluo qui se détachait sur le sombre de la toile de jean... D'ailleurs, j'ai même murmuré "pussy" sans m'en rendre compte... Je me suis demandé la tête qu'elle aurait faite si j'avais articulé "chatte" sur son passage et de manière audible... Pourtant c'est bien la traduction de l'étiquette, j'invente rien... Enfin c'est pas un phénomène nouveau, ce décallage entre les gens et certains messages dont ils s'entourent sans trop y faire attention... Ca me fait penser à cette soirée que j'avais passée avec des personnes (surtout des filles) qui étaient en lettres classiques ( en l'occurrence [je veux pas être méchante, mais je veux pas mentir non plus], des filles un tantinet vieux jeu en ce qui concerne le domaine de la sexualité). Celles-ci étaient un peu du genre à répondre à un jeune homme qui leur propose un verre : "non mais ça va paaaaas nooooon?"... Comme s'il leur avait proposé des trucs pas croyables à accomplir séance tenante là sur la place publique... Et bien vous les auriez vu danser en chantant avec Francky Vincent : "Va-y Francky, c'est bon, vas-y Francky c'est bon bon bon...". Moi j'en étais comme deux ronds de flan (j'adoooooooooore cette expression, si un jour j'en comprends le sens ça sera encore mieux...)!

11:25 PM

 
Qui suis-je?
Je me rends compte que sur de nombreux blogs, le propriétaire met souvent quelques mots sur son identité. Vous aurez beau chercher, pour le moment il n'y a rien sur cette page qui ressemble à une bio. C'est que c'est pas si simple. Ceux qui ont suivi pensent que je suis une jeune fille (à la fac) vivant à Paris, amoureuse de Nava, avec un ami, Thiom. Et tout un taaaaaaas de problèmes psychologiques (mais là n'est pas la question). Enfin ça c'est ce que j'écris ici. Mais dans la vie, qui suis-je? Peut-être pas du tout ce que vous croyez... Je pourrais être n'importe qui... Et puisqu'on est entre la réalité et la fiction, pourquoi ne pas donner la parole à ces personnages qui se cachent, ou pourraient se cacher, derrière Fabienne Franseuil? Je ne sais pas si je ne vais pas commencer une petite galerie de portraits... qui vous en diront peut-être plus sur moi qu'une simple bio toute plate... Je mettrai toujours un petit bout du "vrai" moi dans mes histoires... Définition fluide, intuitive. L'idée me plaît. Je commence dès que j'ai un peu plus de temps...

10:34 AM

mercredi, juillet 03, 2002  
Ma bonne dame (désolée, je ne vais jamais chez le capilliculteur, alors forcément, il faut que je compense à un moment...)
Mais qu'est-ce que c'est que ce temps pourri? J'ai hésité à ouvrir mes volets ce matin tellement il faisait moche et déprimant. Heureusement que j'ai la pêche, que j'ai un travail intéressant à faire, que je reviens d'une région où on sait que le soleil existe. L'été, vous avez dit? Bon. "Dis papa, c'est quoi l'été?" "Et bien ma chérie, l'été c'était une période où il faisait chaud, où on mangeait des glaces, où on allait se baigner à la plage..." "Ah c'est comme quand tu montes le chauffage à la maison?" "Oui c'est ça, mais dehors... Enfin ça c'était quand papa était jeune...".

11:36 AM

 
Ambiance musicale
Je reviens ici pour dire qu ce soir j'ai vu "Irène" au cinéma. A un moment donné du film, une chanson est passée et j'ai pensé à Nava. Et juste après, j'ai pensé à Kill Me Sarah. Ca leur ressemble à eux aussi, tous les deux réunis (ça me fait quelque chose qu'Elle soit revenue, et je découvre avec un profond plaisir Ses posts à Elle). La chanson était de Paul Weller, je ne sais pas laquelle, et je ne connais rien de Paul Weller, mais ce moment m'a plu et j'avais envie de le partager.

1:35 AM

 
Pour trouver le sud...
Alors voilà. La semaine dernière, je suis allée rejoindre Nava aux yeux-calanque pour quelques jours avec des vrais morceaux de bonheur dedans... Il m'attendait à la gare de Marseille, sur le quai (ce n'était pas du tout prévu). Alors sur ce quai j'ai vu un charmant jeune homme avec des lunettes de soleil qui me souriait. J'ai souri (il faut dire que je souris toujours, j'ai des réserves quasi-inépuisables de sourires), et je me suis dit que ce jeune homme ressemblait méchamment à Nava.
Petite parenthèse : il m'arrive d'être tellement obsédée par un rêve que j'en ai des hallucinations. Il m'est arrivé de tellement avoir envie de voir Nava que j'en sentais presque ses mains sur mes épaules... Etant donné l'état de morosité dans lequel ça m'avait plongé, j'évite de trop me monter des films. Bon alors c'est vrai que je n'avais pas plus de 20 minutes à attendre (autant dire un court métrage) avant de le retrouver en chair et en os, mais quand même...
J'allais passer mon chemin après lui avoir jeté un dernier regard, et là il n'y avait plus de doute possible :-)
Je passe sur nos retrouvailles, dans le TER, sur cette envie de ma peau contre la sienne, libre de toute fibre naturelle ou synthétique... Que c'est beau la Provence quand on est amoureux...
Il m'a montré des lieux où il a vécu, où il a travaillé, j'ai rencontré certains de ses amis. Un nouveau petit pan de sa vie qui m'est apparu...

Puis Nava aux yeux calanque m'a emmené dans les calanques. Plus de deux jours en tout. Le but du jeu était de faire le chemin de Cassis à Marseille par les calanques. Ceux qui connaissent un peu se rendront peut-être compte de l'étendue de l'entreprise. De son caractère utopique aussi peut-être... Sauf pour des sportifs de haut niveau, entraînés et habitués à la varape (donc pas nous, moi encore moins que Nava). Sachant que notre envie première était de profiter de la mer et des paysages, nous avons limité le trajet et finalement nous ne sommes allée "que" jusqu'à Luminy. Je mets bien le "que" entre guillemets, parce que c'était quand même pas évident. Nous avions une carte qui nous indiquait les GR (chemins) à suivre. Par contre, ce qu'on lisait mal (au début), c'était les dénivellations prises par les chemins. Concrètement, ça se traduit en petits éboulis un peu casse-gueule pour les sandale-powered que nous étions, ou bien carrément en parois verticale-like trop faciles pour les grimpeurs encordés, mais plutôt inquiétants pour nous. Il y a eu des moments où je commençais à paniquer, avec le vide qu'il y avait en bas. Mais Nava avait réussi à descendre, je devais donc être en mesure de le faire aussi. Et puis sa présence me rassurait.
Et puis ça en valait la peine. D'être avec lui, et d'être dans ces endroits magnifiques avec lui. Des paysages fabuleux, des nuances de ciel et d'eau à rendre un aquarelliste malade, des formes de roches dignes des plus fines peintures chinoises. Nous avons dormi au bord de l'eau la première nuit, sur le sommet d'une falaise la seconde, et les deux fois à la belle étoile. Le chant des oiseaux, la nuit, la lune qui s'élève juste au-dessus de la mer calme et laisse une coulée de lumière cuivre sur la surface de l'eau... Ce parfum de pierres chaudes, de résineux, de large, de tas d'autres choses encore... J'ai pris des photos olfactives, mais je n'ai pas trouvé de scanner pour ces choses-là. Il faut y aller... Par la terre. Longer le rivage en passant par les crêtes des falaises, sentir le vent rafraîchir son corps chauffé par l'effort et le soleil...
Après ces deux jours, nous nous sommes un peu reposés, allés au cinéma, vu des gens sympas. ALLEZ VOIR "SWING", et dispensez vous de voir "Marie-Jo et ses deux amours" (c'est une pure merde). Et puis on est partis, l'un vers Bordeaux, l'autre vers Paris. J'ai déjà hâte de le revoir...

12:41 AM

mardi, juillet 02, 2002  
Mais qu'est-ce qui s'est passé?
Bon, alors voilà, hier je suis rentrée chez moi. Après quelques jours dans le sud, pas très loin de Marseille, mais je vous raconterai plus tard. Qu'est-ce qui s'est passé pendant que je n'étais pas là? Apparemment des tas de trucs, si j'en juge par la première évaluation faite par mes propres soins. Gabuzomeuh est revenue. Un bon point. C'est compliqué, la vie, on dirait ;-) . C'est cool. Par contre, et là ça m'emmerde gravement, Seths est parti. Hier. C'est difficile à expliquer, mais j'oscille entre une tristesse tout à fait compréhensible et un certain énervement. Il ne nous a pas dit exactement pourquoi. Je le sais parce que je lisais son blog plusieurs fois par jour. Mais après tout, on met ce qu'on veut dans un blog. Il a au moins laissé son site en place. Je suppose que son mail fonctionne encore, mais je n'ai pas envie d'envoyer un mail dans l'espace, à la suite des 50000 groupies qui n'ont probablement pas manqué de le supplier de revenir. Il a pris une décision, il n'y a pas à revenir dessus. Il ne répondra pas aux mails que je lui avais envoyés. C'est simplement dommage. C'était un garçon que je commençais à apprécier, en dépit de ses petits défauts et de ses petites manies (ça aurait probablement fait des discussions intéressantes...) ;-) J'avais envie de dresser un paysage des blogs, avec ses différentes nuances; avec son départ il y a certaines parties qui se retrouvent complètement déséquilibrées. Voilà. C'est à peu près tout ce que j'avais à dire. Je n'en parlerai probablement plus. Adieu Seths.
Bon, il y a eu d'autres catastrophes?

Plus tard, je vous parlerai de mes vacances. Là c'est petit déj'.

9:17 AM

 
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