Le blog d'une névropathe (mais vous n'avez rien de mieux à faire, vous?)





























 
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Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...












 
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur... Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
< ? ParisBlog * >




























Sans Prétention
 
jeudi, novembre 28, 2002  
Flemme
Je suis supposée bosser ce soir sur un projet de conférence sur mon domaine... c'est pour le douze décembre, et je n'ai aucune envie d'y bosser. C'est pas que c'est pas intéressant, c'est même passionnant, c'est ce que j'aime et c'est l'occasion de partager une de mes passions... Mais je n'ai pas la tête à ça. Mes affaires sont prêtes pour demain, pour ce petit week-end que je m'octroie auprès de Nava. J'ai envie d'y être déjà. A cette heure-ci j'aurai ma peau contre la sienne.
Il y a deux jours, je suis allée faire un tour au rayon ésotérisme de Gibert Jeunes. Je cherchais un truc sur la religion. J'ai eu beau chercher, pas moyen de mettre la main sur un ouvrage capable d'apaiser mes interrogations. Donc j'ai un peu tourné dans la section. Ca parlait de "sociétés secrètes" (il y en avait tout un rayon... Ca m'a fait rire), de magie et de tas d'autres trucs. Dans un coin, des pendules, des boules de cristal, des bougies, de l'encens de l'ashram de Shri Aurobindo... Un joyeux petit mélange. Et puis il y avait une section "développement personnel". J'y ai été happée par un livre qui parle de notre tendance à nous créer des problèmes, par une certaine quantité de stratagèmes qui ressemblent un peu à des jeux d'enfants, des manipulations qui permettent d'obtenir une certaine forme de bien-être ou de plaisir, mais qui finalement sont des pièges dont on ne connaît pas forcément les conséquences... Un petit extrait :

"L'excuse

J'ai des problèmes.
Je m'en occupe
et travaille assidûment avec mon thérapeute.
Tant que j'ai des problèmes,
j'ai une bonne raison d'échouer.
Personne ne peut rien me reprocher,
ce n'est pas ma faute
si mes parents m'ont transmis
toute cette boue!
Tant que j'ai des problèmes,
je peux m'améliorer,
me perfectionner,
me transformer.
Cela m'occupe.
Je ne risque pas de m'ennuyer !
Lorsque je n'aurai plus de problèmes,
je n'aurai plus d'excuse,
plus de raison d'échouer.
Je n'aurai plus à m'améliorer,
me perfectionner,
me transformer.
Je m'ennuierai.
Vive les problèmes et les échecs !" (tiré du livre dont je ne peux mettre le titre ici, mais que je peux vous donner si vous m'envoyez un mail)

C'est ce genre de petits textes qui m'a interpelée. C'est typiquement le genre de mécanismes que je me trimballe (enfin pas forcément celui-là en particulier), et qui m'excèdent, ou simplement m'ennuient...
Où en étais-je? Ah oui, je n'avais pas envie de bosser... ;) Et si j'avais fait un post plus long que prévu (ça devait juste être un petit coucou tout vide au début) pour me donner moins de temps pour travailler et me permettre de justifier que je n'aie pas fait le travail que je devais faire ce soir? Bon allez, il faut que j'y aille...
Tiens je me rends compte que j'ai oublié de vous parler de Brun. Bon ça s'est bien passé, je sais enfin quelles étaient ces fameuses "avances non ambigues" que j'étais supposée lui avoir faites, mais je n'ai pas le temps de m'étendre maintenant... Nava doit m'appeler ce soir (son écran est mort, paix à son âme, donc pas de mails...), et il faut que je fasse au moins semblant de bosser ;)

7:52 PM

mercredi, novembre 27, 2002  
Grrrrr.
Mmmmm. Pas de mail de Nava. Ben alors jeune homme, il paraît que tu pètes la forme...? Bon. Admettons. Je n'ai pas le temps de m'emmerder à me demander pourquoi. Juste celui de l'écrire ;)
Ce soir je vais revoir Brun pour la première fois depuis qu'il m'a écrit qu'il était amoureux de moi : je n'ai pas très envie d'y aller (doux euphémisme). J'ai l'impression d'évoluer en terrain largement inconnu : bon, ça reste Brun, mais qui c'est Brun? Je le vois chez lui; c'est probablement préférable pour lui, pour qu'il ait le courage de mettre les choses à plat. Mais personnellement j'aurais nettement préféré le revoir à l'extérieur. Un endroit neutre, pas chargé. La pensée de me retrouver dans son appart m'asphyxie complètement. Mais bon, s'il faut en passer par là pour clarifier la situation...
Je n'ai pas le temps de penser à ça non plus. Aujourd'hui je bosse chez moi, puis je vais au Louvre m'occuper d'UNE (seule) petite personne, et enfin je n'ai plus qu'à me propulser chez Brun en croisant les doigts pour que ça se passe au mieux.
Pas le temps de penser, mais j'ai ressorti mon CD de Miossec... C'est pas que j'ai pas le moral aujourd'hui, mais je refuse catégoriquement l'euphorie injustifiée, et je me sers de ces textes en guise de garde-fou. Finalement, je devrais m'appeler Thomas. Oh et puis tiens j'ai envie d'en mettre un petit morceau...

On était tellement de gauche - Miossec
C'est drôle de voir ce que nos pensées sont devenues, on était tellement de gauche, aujourd'hui on ne sait pas, on ne sait plus. On compte les plaies, les bosses, tout ce qu'en marche on a perdu. On se dit que de toutes façons l'histoire et moche, ce qui n'était pas gagné d'avance est désormais perdu, alors on laisse nos mains dans nos poches, même plus envie d'avoir le poing tendu...
Les illusions au fond de la sacoche de l'étudiant que depuis longtemps on n'est plus, on ne pense plus qu'à notre poste, là où on est prêt à se battre à mains nues, car on pense au loyer à la femme et aux gosses, à notre honneur et à tout ce qu'il a fallu, tout ce qu'il a fallu comme coups bas, comme ripostes, contre des collègues qui vous tuent. Et les nouveaux qui reluquent votre poste, comme si ce n'était pas pour vous ce beau statut, alors ils essaient de vous faire gicler du socle par les moyens les plus tordus.
Et quand vous apprenez par la Poste que de vous, de vous, on ne veut plus, vous repensez alors au cocktail molotov, ça ne serait pas arrivé si on s'était battu, mais c'est trop tard pour que l'on rechausse les vieilles idées qu'on croyait perdues, c'est désormais bon pour les gosses. Allez les enfants foutez le raffut.
A ESSAYER DE VIVRE COMME SI DE RIEN ETAIT, ON SE FAIT UN BEAU JOUR RATTRAPER PAR LA MAREE.

Prenez ça comme ça vous arrange, ou plutôt comme ça vous arrange pas (ça sera probablement plus bénéfique, non?), cette chanson c'est comme le noir, ça va avec tout :)
Je suis d'humeur joueuse, et je suis bien décidée à ne pas me laisser contaminer par la grisaille autour de moi.

12:53 PM

lundi, novembre 25, 2002  
Défouloir
Ai tenté d'obtenir un éclaricissement au secrétariat de Paris nûûût à propos de mes notes de l'an dernier. Tenté mais pas réussi. C'est pas très malin de mettre des "polio" à la tête du secrétariat d'un UFR... Une secrétaire qui est incapable de se dire que les étudiants qui viennent la voir ne connaissent pas les trois ou quatre logiciels dont elle se sert pour rédiger les relevés de notes, je suis absolument désolée, mais sur l'échelle de l'évolution humaine, on doit pas être loin du début de la chaîne. Si quelqu'un est incapable de ce minimum de réflexion (et je lui ai donné du temps), je ne vois pas comment il pourrait assumer les tâches fondamentales qui rendent la vie intéressante (se remettre en question, acquérir de la concience, partager avec d'autres les richesses dont on est le gardien...). Cette pauvre femme était incapable de comprendre ce qu'elle disait elle-même...
C'est la dernière fois que je mets le pieds dans ce secrétariat. Et ça c'est une vraie libération. Je lui ai laissé le plaisir de me considérer comme une connasse d'étudiante qui fait honteusement chier pour grapiller des points (?), ou juste pour la faire chier, ELLE.
Bon allez, je passe à autre chose.

12:45 PM

 
?
Il y a quelqu'un qui a abouti sur ce blog en cherchant "formule magique pour renouer des liens entre deux personnes" (je ne mets pas de lien parce que c'est long et que celui-ci ne marche pas, à ce que j'y comprends...).
Si tu es un anonyme qui passait juste par là, sache que je suis bien ennuyée, mais ce champ de compétences ne relève pas de mes facultés, même si je suis capable de déclencher des phénomènes surprenants, et parfois difficilement explicables ;) (et pas toujours maîtrisés, mais chut il ne faut pas le dire) Bref. En tout cas j'ai trouvé ça très amusant!
Si tu es... "moins anonyme", et bien... Peut-être que ta "formule magique", c'était justement ces quelques mots tapés sur Google (...plus quelques autres que j'ai eu le plaisir [et le privilège? ;))] de recevoir de toi). Ecris-moi!!! Ecris-moi!!!
EDIT : je sais, ça ne se fait pas de demander. Mais il y a des tas d'autres choses très positives qui ne se font pas, alors...

1:21 AM

vendredi, novembre 22, 2002  
Joue-la comme Beckham
C'est ce que je vais aller me voir ce soir. Et puis je vais me faire un narguilé ce soir. Petite communion en solitaire, avec moi-même, mes petits délires, mes grandes envolées lyriques... Un autre moyen d'accéder à moi-même.
On me dit de prendre soin de moi, c'est comme ça que je le fais...
En parlant d'accéder à soi-même, j'écoute souvent Jig of Life de Kate Bush en ce moment. Ca c'est une chanson qui a quelque chose de spécial. Si vous ne la connaissez pas, essayez de mettre la main dessus...
Je n'ai pas la pensée très construite ce soir... Pas association d'idées, si vous êtes désoeuvrés et que vous avez envie d'entendre un petit quelque chose de tout à fait sympathique, allez jeter un oeil chez les Maximum Kouette... Ils se sont manifestés dans ma boîte à mails via un mail assez délirant... rien que pour ça ils méritaient une petite mention ici, en plus j'aime bien le titre qu'ils ont mis en ligne : "C'est promu". Allez y jeter un oeil et une oreille...

9:07 PM

 
Eveiller le monstre qui sommeille...
Il y a quelque temps, je discutais avec Nava sur le désir qui nous anime parfois de nous sortir de situations un peu trop "prévues" au goût de nos imaginaires vagabonds. Exemple : je dois dire bonjour au monsieur ami de mes parents, lui demander s'il a fait bon voyage et comment va sa femme. A la place j'ai envie de lui balancer un droit dans le ventre, ou de l'embrasser à pleine bouche pour ensuite lui arracher un morceau de lèvre, ou de lui ficher des tartes sans trop savoir si je m'arrêterais. TROP CONVENTIONNEL, PAS ASSEZ SENTI, des situations dans lesquelles on se sent CONTRAINT, où on n'a "PAS LE CHOIX"... ou presque. Et dans ces moments là, mon esprit se met à échaffauder des options proportionnellement immondes à la siruposité gentille de la situation...
Ben là, j'ai vraiment cru que j'allais passer aux actes. Soirée sympa avec les copains. On parlait un peu tous en même temps, et puis mon attention a été attirée sur le comportement d'un membre de cette petite assemblée. Tout le temps en train de couper la parole à tout le monde, même quand la personne raconte une histoire que tout le monde écoute, à raconter l'histoire à la place de la personne, à donner la fin pour récupérer l'auditoire. C'est une fille qui ne doit pas avoir confiance en soi, certes, mais ce n'est quand même pas une raison pour se comporter comme une connasse. Merde. J'ai cru que j'allais me mettre à gueuler pour qu'elle s'arrête, pas des mots mais du bruit pour qu'elle ait peur et qu'elle laisse finir celle qui parlait. Cette manière d'essayer petitement d'accaparer l'attention des gens, de leur marcher sur la gueule pour montrer qu'on existe, c'est un des trucs les plus indécents que je connaisse. Dans le contexte, j'aurais trouvé ça moins déplacé que de la voir se désaper, et d'entamer une danse lascive devant tous les copains en train de discuter... En plus je ne comprends pas : elle a une tête de première de la classe et elle l'était effectivement, elle doit bien être au courant qu'elle a de la culture, au moins... Mais non, maladivement, elle a une attitude méprisante (ou donneuse de leçons) vis-à-vis de ceux qui savent pas ce qu'elle sait, et elle étale sa science dans une véritable boulimie de reconnaissance. C'est vraiment dommage, je suis sûre qu'elle atteint le résultat inverse, et pas seulement auprès de moi...
Un jour, je passerai à l'acte. En attendant, je vais peut-être pouvoir faire la grasse matinée que je veux faire depuis bientôt une semaine sans y parvenir...

1:12 AM

jeudi, novembre 21, 2002  
Soyons calmes et détendus
AAAaaaaaaah. Bon. Donc je résume.
-Thiom qui me dit qu'il ne me sent pas épanouie.
-Avant hier j'ai vu un médecin qui m'a dit, lors d'une visite de routine, que je ne devais pas m'inquiéter à propos de mes histoires d'analyses sanguines, qu'à mon âge (contrairement à ce que disent certains), il n'y a pas de raisons que j'aie besoin de faire un régime (je hais ce mot). Elle a conclu en me disant "ne vous inquiétez pas".
-Aujourd'hui, pour un petit problème de santé, je vois un autre médecin qui me dit qu'après examen, elle ne voit rien de spécialement anormal, et de me dire que ça pouvait être en partie nerveux. Elle m'a demandé si j'étais en thérapie (... ? ...). Et elle a conclu : "...et surtout, coooooool"...
Je ne vois pas le lien entre ces trois éléments. Du tout. C'est une machination pour me faire croire qu'il faut que j'apprenne à relativiser les choses qui m'entourent et qui m'arrivent (qui sont à la fois rien et tout pour moi -> tiens, ce genre de phrase doit être tout à fait symptômatique, je le crains...).
Alors attention!!! Ca ne veut pas dire que je fais des montagnes pour rien. Ce qui me pose problème continuera à me poser problème, mais je cesserai (enfin je vais essayer) de me détruire de l'intérieur avec ça, quitte à voir ma cote descendre auprès des petits romantiques qui trouvent ça joli, une fille qui coule (ET NON JE NE VISE PERSONNE EN PARTICULIER).

5:53 PM

 
Les temps sont durs...
... ou les temps changent, pour les bloggueurs en ce moment... Toi qui viens de fermer, je te salue. Merci pour le bout de chemin... en espérant que tes choix te rapprochent de ce que tu souhaites...
Moi? Ca va. J'ai toujours des difficultés avec Nava. Mais on est passés à une phase active, alors ça va mieux. Et puis j'ai décidé que je n'étais pas faite pour me lamenter tout le temps. Il faut aussi savoir prendre soin de soi de temps en temps.
D'ailleurs je vous souhaite à tous une bonne nuit peuplée de nymphes allègres jouant dans des eaux claires ouvertes sur de fraîches clairières baignées de soleil. Je suis très "fantaisiste" en ce moment. C'est comme ça.

12:40 AM

mardi, novembre 19, 2002  
Epiphanie
Minimum ;)) Bon. Ca fait du bien de faire quelque chose de bien avec son cerveau, ses connaissances et un peu de voix. Un moment où je me suis sentie vivre, être moi, être bien. J'ai peut-être déchiré un petit tout petit morceau du voile qui me sépare de moi ce soir? Je verrai bien...
Merci à vous pour votre présence, c'est vrai qu'en ce moment je ne me sens pas très bien, et vous savoir là, même de manière virtuelle... Enfin, vous voyez probablement ce que je veux dire...
Ca va mieux avec Nava, on parle, on essaie de se comprendre, et c'est un bon début...
Cette nuit je vais essayer de dormir correctement : la nuit dernière j'ai rêvé que ma mère battait à mort E.T. lors de l'anniversaire de je ne sais plus qui... J'allais voir s'il était mort, mais finalement il avait encore un peu de vie, et immédiatement il a porté la main à son petit cadeau, et il voulait que je l'aide à retourner dans la salle d'anniversaire, parce qu'il voulait porter son cadeau à la personne dont c'était l'anniversaire... J'étais mal, mal : accéder à sa demande, c'était le pousser vers sa mort, mais en même temps c'étaient probablement ses derniers moments. Ca me faisait tellement de peine, il était tellement gentil, tellement décallé de gentillesse (ça confinait à la stupidité) que je me suis réveillée en larmes...
Parfois j'ai du mal à comprendre le produit de mon pauvre cerveau...
Bon, allez, dodo. C'est que j'aimerais bien retrouver mon état normal, moi, et ces derniers jours, ce n'était pas ça. A vous à qui j'ai dit que j'avais envie d'écrire, sachez que c'est toujours vrai. Si je poste des commentaires affligeants par-ci par-là au lieu de vous envoyer des mails, c'est parce que j'ai du mal à faire autre chose de plus construit, de plus étoffé, de plus profond... Mais je pense à vous, et dès que je le pourrai, je reviendrai à vous.
P.S. : J'ai pensé à Samourai-atomiseur de sushi ce midi, en mangeant des maki et des nigiri :)

12:19 AM

dimanche, novembre 17, 2002  
Triton
Je suis en train d'écouter Triton des Rita, qui passe à la radio. Ca me rappelle une vision que j'ai eue il y a quelques jours.
Il fait nuit. Je suis au bord d'une mer, allongée sur un ponton, les mains sous mon menton. Je regarde la lune pleine, légèrement brumeuse. Puis petit, à petit, elle s'étire vers le bas, pour former une sorte de goutte, attachée longtemps à la forme ronde, pour lentement s'étirer, s'étirer, se séparer et couler dans la mer, sans bruit.
Tout est calme. Pas un bruit. Je regarde le fond de l'eau, d'un noir opaque, quand, progressivement apparaît le dessin fantômatique d'un visage et la forme de deux épaules qui vont crever la surface de l'eau...
D'où ça sort? Ca vous dit quelque chose, "Chat-Lune?"

9:03 PM

vendredi, novembre 15, 2002  
Ca arrive (II)
Deuxième post de dépressive aujourd'hui. Je ne vais pas bien, et là je suis au creux de la vague. Tiens, je viens de repenser à Amorgen et sa fameuse "formule magique"... Ben oui, c'est dans ces moments précis que j'en ai besoin... Un texte fabuleux, puisqu'il a été écrit "pour moi" à une époque où Amorgen ne me connaissait pas, et où je ne connaissais pas Amorgen.
Je vais aller le relire.
Je me suis fait servir un vin chaud par Thiom. J'ai un peu la tête qui tourne. Je n'ai pas mangé. Je n'avais pas faim. J'ai préféré échanger un acte mécanique et solitaire contre un geste d'attention de quelqu'un que j'aime. Thiom m'a préparé un vin chaud; ça me fait pitié d'en venir là mais en ce moment toute marque d'attention, même liliputienne, prend des proportions titanesques. Ce soir je suis bien au-dessus des 16 points.
Cette journée avait pourtant bien commencé, au réveil j'avais eu le plaisir d'entendre "Zephyr Song" des RHCP, que finalement j'aime beaucoup, et puis si je n'avais pas pu ouvrir ma boîte à mails pour lire celui de Nava qui n'y était pas, j'ai eu le bonheur de recevoir deux mails de bloggueurs que je porte quelque part en mon coeur (j'adoooooore les expressions vieillottes). Mais ça n'a pas suffi, il faut croire.
Envie de cesser de penser pour huit heures de sommeil coupés entièrement de la réalité.

1:05 AM

jeudi, novembre 14, 2002  
Ca arrive
J'ai repensé à ça tout à l'heure en faisant le test sur la dépression que j'ai trouvé chez Kobal2, qui l'a lui-même trouvé... etc. Un peu plus de 16. Pas tout à fait normal, étant donné que je suis supposée péter la forme et tout. Je ne cherche pas de raisons de m'affoler. Je sais.
Ca vous est déjà arrivé de rêver que quelqu'un vous dise :"écoute, je ne te connais pas très bien, mais j'ai pas l'impression que tu sois épanouie, et ça fait longtemps que j'ai cette impression. Je m'inquiète pour toi"? Bon. Moi si. Ca m'est arrivé il y a quelques jours, et ça fait un bien fou de voir que parfois les gens remarquent ce genre de choses. Ce qui est très drôle (si j'ose dire), c'est que personnellement, je suis capable de remplir l'espace de paroles, d'aborder des sujets parfois un peu difficiles, mais sur certaines choses, j'ai encore un besoin maladif de garder mon masque. Dès que ça touche certains domaines de ma sensibilité, je me force à présenter une image monolithe que je veux rassurante... J'oublie un peu trop souvent qu'il y a des gens qui me regardent vraiment... et que ça doit faire flipper à mort de me voir mal sans rien pouvoir faire pour moi, puisque "tout va bien"...
Je descendrai bientôt en dessous de 16, je me le promets ;) D'ici un mois il devrait y avoir du changement.

4:26 PM

mercredi, novembre 13, 2002  
Parfois je ne comprends pas
Je suis toujours effarée de constater combien je peux être à l'ouest dans les histoires entre bloggueurs... Là il vient d'éclater un truc presque sous mes yeux, et je ne comprends pas plus que les dernières fois où je suis arrivée bien longtemps après la bataille... Je ne comprends rien. Je dois être stupide. C'est probablement ça. Ou alors il y a encore un truc que je ne comprends pas.
Enfin non, quand même, il y a des choses que je vois et que j'ai du mal à supporter. J'ai horreur que quelqu'un foute "sa honte" à quelqu'un d'autre devant tout le monde; quand c'est pour se faire mousser, ça me file doucement la gerbe... Je ne sais pas, il y a des choses qu'il est moins classe de dire via les commentaires d'un blog. C'est mon avis personnel que je partage avec moi-même...
En plus, la personne se permettait une critique tellement véhémente que j'aurais adoooooooré lire sa prose : je ne savais pas que dieu existait, je ne savais pas qu'il blogguait non plus. Ca me fait deux grosses révélations d'un coup et j'avoue que j'ai du mal à encaisser.
O toi maître des bloggueurs, si tu passe par ce trou paumé qu'est mon blog, je t'en prie envoie moi l'adresse de ton paradis, je me ferai un plaisir d'aller contempler ta gloire...
Bon, j'arrête...

11:38 PM

 
Une belle journée de lessive...
Tiens, d'ailleurs Thiom, merci pour mon linge...
Mais ce n'est pas de cette lessive que je voulais parler; je voulais plutôt parler de celle de mon corps et de mon esprit, éparpillés par six heures de composition. Six. J'ai l'impression que je vais tomber malade. Six heures de composition, trois sur le tourisme, trois sur le principe d'inaliénabilité des collections des musées. Ben oui. En fait j'ai trouvé ça super intéressant, il y avait vraiment des problèmes sympas à aborder, et tout. Mais c'est quand même une super prise de tronche quand on te balance 19 pages écrites en tout petit et qu'on te dit : "vas-y, en trois heures tu me fais un rapport là-dessus!". Pas évident quand même. Rien qu'à lire c'est pas de la tarte. Enfin. On dira ce qu'on voudra, moi je suis une fille qui sait s'amuser...
Résultat des courses, j'aimerais me détendre, mais j'ai l'impression que je vais mourir dans une heure. J'ai l'impression qu'on m'a enfermée dans un sac pour jouer au punching-ball ensuite.
C'est dans ces moments-là que je ne sais pas très bien quoi faire : si je m'arrête complètement, je risque d'être incapable de dormir et d'avoir envie de me lamenter sur mon propre sort (même s'il n'y a aucune raison, juste que je ne fais rien alors que j'en ai envie). Si je m'agite à faire des trucs et des machins, je vais me pousser jusqu'à l'épuisement. Ce sont mes deux principales manières de réagir dans ces situations-là. Autant dire qu'il y a pas mal de boulot. En parlant de boulot, j'avais l'intention de bosser ce soir sur une conférence que je dois donner en début de semaine prochaine... Pfffffrrt, parfois mon manque de réalisme me fait peur. Si je me force à bosser ce soir, demain je serai obligée de tout jeter à la poubelle...
J'ai hâte d'être à lundi soir, quand je pourrai souffler un peu... Pour l'heure j'ai l'impression d'être l'ombre de moi-même...

8:19 PM

lundi, novembre 11, 2002  
Ca bloque... :(
Je voudrais écrire, mais je n'arrive qu'à commencer des phrases que je ne finis pas. Ca arrive. Ma consommation de sucre a augmenté, il faut que j'arrête sinon je vais finir par avoir des problèmes...Mon corps cherche un moyen de compenser ma frustration cérébrale. Ca ne va pas très bien en ce moment, pour plusieurs raisons.
Je repense aux yeux pleins de larmes de Thiom, il y a quelques jours, avant que je le prenne dans mes bras, et je me dis que c'est parfois une bien lourde charge que de ne pas arriver à se contenter de ce qui suffit à tout le monde. Mais pour l'heure, personnellement, je ne suis pas abattue, et je me battrai aussi fort que je pourrai pour ce en quoi je crois.
Je ne devrais pas poster avant d'aller me coucher... Je ne devrais rien faire qui m'implique une partie du coeur ou du cerveau avant d'aller me coucher. Je vais aller faire la vaisselle, ranger un peu, m'offrir une bonne douche, et peut-être que j'arriverai à trouver le sommeil.
Dites, je viens d'entendre un petit quelque chose qui m'a filé une petite décharge électrique : lundi 18 novembre, 23h, je crois qu'on aura le subtil bonheur de renouer avec Fred. FRED.

10:54 PM

 
Parce qu'il le vaut bien
Voilà un lien par lequel vous pourrez vous délecter des oeuvres mirifiques de Julian Murphy, dont j'ai parlé dans le post précédent... Si je savais ce que ça veut dire, je dirais que ces images, ça pwnz.

2:47 PM

 
Retour en surface
Il est parti. Ce matin. Il était triste, je l'étais moins qu'il y a un mois en rentrant chez moi. Curieuse impression de celui qui découvre l'existence d'un problème ancien et se met à penser que, brusquement, tout va mal...
Pour ma part, j'étais fatiguée mais heureuse qu'on ait pu parler, de ne plus être tout à fait toute seule à réfléchir aux questions, de ne plus porter seule le poids de celles-ci...
Je ne laisserai pas ce qu'on a commencé glisser vers des solutions de facilité qui ne satisferont ni l'un ni l'autre. Et si tu m'aides, je crois qu'on peut aller très loin. (fin du message personnel)

Sinon, allez au musée de l'Erotisme, non loin du Moulin Rouge. Excellente ambiance, excellent contenu, surtout pour les deux derniers étages. L'avant dernier est consacré à la thématique "toilettes", et sa présentation et son traitement m'a vraiment séduite. Obscurité, murs sombres couverts de graffitis parfois fantaisistes, lunettes de toilettes animées de films drôles ou poétiques... Quant au dernier étage, il est consacré à une exposition de peintures époustouflantes (ne serait-ce que par la technique...), dont la thématique érotique n'apparaît souvent qu'au deuxième regard...
Allez-y avant le mois de mars, pour voir cette expo, ça vaut bien plus qu'un détour... Et puis ça fait tellement de bien de voir reconnu un domaine si important, mais qui reste largement tabou aujourd'hui...

12:48 AM

jeudi, novembre 07, 2002  
Des courses un peu spéciales
Bon. Vous qui êtes pleins de ressources, vous ne sauriez pas où je pourrais trouver des (pétales de) fleurs de chrysanthèmes non traitées? C'est pour ceci :

"INFUSION DE FLEURS DE CHRYSANTHEMES (Chine)

Ingrédients pour deux personnes.
15g de pétales de chrysanthèmes séchés
75g de sucre candi
1l d'eau.

Placez les pétales de chrysanthèmes dans une théière en porcelaine. Faites bouillir l'eau et mélangez le sucre candi. Quand le sucre est parfaitement dissous, versez l'eau bouillante sucrée dans la théière. Couvrez et laissez infuser une heure. Sirotez cette infusion propice aux effusions." (ahem. C'est tiré de Maït Foulkes, La Cuisine aphrodisiaque, aux éditions du Piquier Poche).
On vient de passer la fête des morts, et j'ai repensé à cette recette pour les vivants qui veulent fêter la vie...

3:07 PM

mardi, novembre 05, 2002  
Nava est dans la place
Bon. J'ai un peu disparu ces derniers jours... Où en étais-je? Ah, oui, j'ai écrit à Brun. Pour lui dire ce que je pensais de sa déclaration, et ce que je comptais en faire. Clairement. J'avoue que je suis assez fière d'avoir osé dire les choses aussi clairement, sans reculer face à la gêne de faire de la peine à quelqu'un momentanément. Et quand je vois combien ça simplifie les choses, combien ça les assainit pour tout le monde, je me dis que la prochaine fois j'hésiterai encore moins.
On va essayer d'instaurer une relation amicale, je pense que ça devrait fonctionner maintenant qu'on joue vraiment cartes sur table.
Il ne m'a pas parlé des "avances" que je lui aurais faites... Il ne faut quand même pas trop en demander d'un coup... Mais quand même, j'aimerais bien savoir...
Nava est sur Paris pour quelques jours. J'ai l'impression que la dernière fois que je l'ai vu dans de bonnes conditions, c'était il y a une éternité. J'ai l'impression de le redécouvrir...
Pas mal de travail ces prochains jours, j'ai ma deuxième conférence à préparer, un concours à passer (oui, c'est mon activité favorite), et d'autres recherches sur le feu, auxquelles je tiens, et pour lesquelles je veux trouver du temps... Il faut aussi que je m'occupe des petits... Et puis je suis en retard dans mon "blogging" : il y a pas mal de sujets que je voulais aborder depuis longtemps maintenant... mais qui demandent un peu de disponibilité d'esprit et de sommeil (denrées rares actuellement)... Ca viendra. Je voulais aussi écrire au père Noël, mais on est trop près de Noël maintenant, il faudra attendra juillet prochain (au moins ça m'enlève un élément à ma "To-Do List")...
En attendant d'avoir une activité cérébrale supérieure à celle d'une huitre morte, je vais aller faire des courses de ravitaillement, ça au moins ça ne demande pas trop d'effort mental.

1:10 PM

vendredi, novembre 01, 2002  
Mais qu'est-ce que je vais bien pouvoir lui dire?
J'ai passé une super soirée avec Brun hier soir. On a diné chez lui et on a beaucoup parlé d'évolution personnelle, de timidité, de personnalité.
Brun est une personne que je vois tous les cinq ou six mois au cours d'un diner en tête à tête. Entre ces moments, on se croise à l'appart, parce que c'est aussi un ami de Thiom. On ne se connaît pas très bien, mais les soirées qu'on passe ensemble sont intéressantes, et on en ressort contents.
Il y a toujours eu une étrange ambiance, une certaine distance entre lui et moi, que j'attribuais à sa timidité légendaire. Je m'étais demandé si ça pouvait être parce que je lui plaisais. Et puis je me suis trouvée très égocentrique ("s'il y a un malaise, naturellement, c'est parce que la personne en face en pince pour moi")... Et finalement j'ai expliqué la tension de nos rapports par la timidité de Brun (communicative...).
Alors est-ce qu'il y avait de l'ambiguité dans nos relations? Ca dépend du point de vue. Un homme qui invite à diner une amie femme chez lui, est-ce nécessairement le signe qu'il souhaite que leur relation aille au-delà de la "simple amitié"? Ben non, pas nécessairement. Etre conscient(e) que la personne en face de soi peut être désirable, sans avoir ni l'envie ni l'intention de rien faire, est-ce être ambigu? Je ne trouve pas ça très sain de se voiler la face à se dire que l'autre est neutre et asexué : ça empêche de remettre les choses à leur juste place si c'est nécessaire, et le déclic (si déclic il y a) ne saura que plus violent et incontrôlé...
Il m'écrit que je lui ai fait des avances non ambigues (ce sont ses termes) : est-ce de ça dont il parle? Je n'en sais rien pour l'instant.
Il faut que je lui écrive, et là, je réfléchis. J'ai beaucoup d'estime pour lui, je l'aime beaucoup, j'aimerais lui faire le moins de peine possible. Mais je lui dois la vérité. Je ne peux pas lui dire que c'est parce que je suis avec Nava que je ne veux pas d'une relation amoureuse avec lui, parce que c'est un mensonge éhonté. Si je n'étais pas avec Nava, ce serait pareil. Il n'y a pas, et il n'y a jamais eu, cet élan euphorique et irrationnel, cette curiosité boulimique qui m'agite les tripes quand je suis amoureuse.
Tout cela m'a l'air bien compliqué, mais ça ne l'est pas tant que ça en fin de compte.

11:26 AM

 
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