Le blog d'une névropathe (mais vous n'avez rien de mieux à faire, vous?)





























 
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Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...












 
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur... Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
< ? ParisBlog * >




























Sans Prétention
 
vendredi, mai 30, 2003  
Souriante, détendue, fatiguée...
A l'heure où Eros exerce son empire insatiable autant qu'écrasant, dans le secret de mes volets clos, poudre de flamme, non coupable et pourtant acquittée...

2:49 PM

 
Un peu d'amour ?


12:15 AM

mercredi, mai 28, 2003  
Horripilant
Ca fait plaisir de trouver le mot exact pour décrire ce que l'on éprouve. "Horripilant", c'est l'adjectif que j'accolerais au petit texte de Christine Ley sur lequel je suis tombée à propos du polyamour. J'ai quand même lu un certain nombre de textes sur la question mais je n'ai jamais rencontré cette vague impression de dogmatisme, de "tu-m'as-vu-moi-je-fais-ce-qui-est-bien-et-pas-toi-grosse-naze", d'écrasement de l'autre qui a du mal à comprendre (et qui a d'autant plus de mal à comprendre qu'on lui assène des vérités toutes faites, sorties du chapeau d'un charlatan invisible). Même moi qui réfléchis intensément à la question et qui suis plutôt dans la même optique que le couple dont il est question, j'ai l'impression de me faire avoir quelque part...
Je ne sais pas quelles étaient les intention de l'auteur, mais ça m'a fiché les nerfs en pelote, ventre saint gris.

9:41 PM

lundi, mai 26, 2003  
Coïncidence
Je crois que celui ou celle qui prépare les publicités de lastminute point com lit mon blog. Comment ça, paranoïaque ? Attendez, vendredi, le mail qui m'a été envoyé titrait "C'est quoi pour vous la fidélité ?"... Alors ?

10:55 AM

dimanche, mai 25, 2003  
Tourner (momentanément) la page
Difficile de poster après le post précédent... L'histoire n'est pas finie, le problème pas encore résolu, mais bon, on progresse, on est en bonne voie... Se voir pendant quelques jours nous a fait beaucoup de bien, je crois...
Maintenant qu'il est parti, je ramasse mes morceaux et reprends mes petites activités...
Je voulais dire un grand merci à tous ceux qui se sont lancés dans la petite aventure de réfléchir au polyamour avec nous, et je reprends sur un sujet qui n'a rien à voir, histoire de bien montrer qu'il n'y a absolument pas de transition...
Il y a deux ou trois jours, j'ai ressorti des vêtements que je n'avais pas portés depuis un petit moment...
Première remarque : je n'ai pas un corps ou des jambes difformes. Donc je sors, en petite jupe, cache-coeur pigeonnant, bas voile (;)) et talons (sisi, talons).
J'avais un peu oublié ce que ça faisait... Mais j'ai tout de suite vu la différence... Les regards effarés, souriants des hommes, les petits déshabillages mentaux, les regards furibonds et lamineurs des femmes courroucées...
Je m'arrête au kiosque à journaux, et le vendeur me jette un regard très convaincu en me disant que "ça fait tellement de bien de regarder les jolies filles". Il louche allègrement sur mon décolleté au passage (c'est son droit, n'est-ce pas ?). Et puis je continue mon chemin vers la boulangerie, en ramassant au passage une bonne quantité de regards médusés et une exclamation mal contenue.
Il a fallu que je m'arrête pour regarder au reflet d'une devanture comment j'étais habillée. Finalement, rien de très méchant, par rapport à ce que je vois porter par certaines filles... La jupe n'est pas mini, le décolleté ne laisse pas voir mes dessous...
Alors quoi ? Le bruit des talons ? Talons que j'enfonce dans l'asphalte avec confiance, le fait que malgré ma surprise, j'assume les vêtements que je porte (quand j'étais petite, je tirais tout le temps sur l'arrière de ma jupe dans l'espoir de l'allonger ;)) ?
Je pensais que les gens, que les hommes étaient blasés par tout ce qu'on voit de nos jours, en particulier dans une grande ville comme Paris... Apparemment, je me suis trompée...
J'ai pensé que c'était quand même fantastique d'être dans un pays où on pouvait s'habiller comme on voulait sans craindre autre chose que les regards et les remarques des gens (même si j'éviterais de me promener dans ces vêtements à des heures tardives). Et puis Nava m'a permis de me rendre compte qu'avec les nouvelles mesures sur le "racolage passif", on aurait pu me poser quelques questions...

11:55 PM

jeudi, mai 15, 2003  
Polyamour ?
J'ai longtemps hésité à me décider à présenter enfin le problème qui m'occupe.
Parce que c'est l'un des sujets qui me touchent vraiment.
Parce que c'est quelque chose de compliqué, et qu'il faut une bonne dose d'intelligence et de retour sur soi pour simplement comprendre l'énoncé du problème; pour ne pas tout mélanger. Pour ne pas se sentir agressé, aussi.
Parce que j'ai besoin, nous avons besoin de votre aide pour réfléchir à ce problème. Comme disait un grand homme : "internet c'est fantas(ti)que", alors pourquoi ne pas construire ensemble cette réflexion que nous avons ouverte sur le couple avec Nava ?
C'est du polyamour qu'il s'agit. Ou de la non exclusivité (sexuelle et amoureuse), si vous préférez.
Il me semble que c'est à la fois d'un besoin et d'une envie que procède notre démarche. Besoin de trouver des alternatives à ce modèle "classique" du couple qui nous a poussés tous deux, notamment, à éprouver des mouvements naturels mais interdits pour d'autres personnes que celle avec laquelle nous étions, quels que soient nos sentiments à son égard... Un besoin, donc, et une envie : tant qu'à réfléchir, fonder les bases d'un amour qui serait à la fois solide et vrai car épuré autant que possible de nos faiblesses et de nos angoisses pour que subsiste en première place le sentiment amoureux qui nous porte l'un vers l'autre. Faire de l'amour un espace de liberté...
Mais je n'ai pas prononcé un mot. "Epanouissement".
Il y a la jalousie.
Il y a la peur de l'abandon.
Et pas loin, il y a la peur de ne rien construire, de se perdre dans cette poursuite d'un amour vrai et profond.
Un monstre à trois têtes à abattre pour pouvoir s'épanouir, ensemble.
A nous deux, il semble qu'on pourrait trouver une solution à mi-chemin entre le couple "classique" et l'amour libre dans tout son développement. Un début de réponse ? Non. Le début de la question, plutôt ! Enfin, plutôt des questions, car une question en appelle une autre qui lui est intimement liée...

Donc, simplifions. La théorie, LES DONNEES DE DEPART, à laquelle Nava et moi adhérons complètement ou à peu près, elles se trouvent sur cette page de l'En-Dehors (si vous n'avez pas trop le temps, tapez dans les trois derniers textes de la liste), et sur le site du Polyamour. LA QUESTION, C'EST : à votre avis, comment peut-on développer concrètement ce mode de relations, et en particulier venir à bout des trois principaux obstacles qu'on a soulevé plus haut ?
Les personnes auxquelles ont s'adresse surtout sont celles qui ont tenté l'expérience, ou qui s'intéressent activement à la réalisation concrète de ce mode de relations. Mais nous n'excluons bien-sûr absolument pas les personnes qui ont envie de se prêter au jeu par simple défi cérébral. Par contre, je tiens à insister sur le fait que c'est une démarche sérieuse de réflexion et de retour sur soi, et pas une grosse blague, donc c'est pas le moment de plaisanter. Je tiens à insister aussi sur le fait que cette démarche n'est pas celle d'un couple qui ne s'aime plus ou qui s'aime moins, mais qu'on est sincèrement amoureux l'un de l'autre, il est donc inutile de nous écrire : "si tu étais tombé(e) sur le bon (la bonne), tu serais capable d'être fidèle". Mais c'est quoi au juste la fidélité ? Et quand bien même on serait capables d'êtres "fidèles", est-ce que c'est ça qu'il faudrait faire ? A ceux qui auraient le front de nous traiter d'immoraux, je demanderais simplement si c'est plus moral de se dissimuler ses désirs dans l'espoir de les réprimer ou bien de tenter de leur faire face et de les assumer. Personnellement j'ai une nette préférence pour la deuxième option, mais je crois surtout que c'est une question à laquelle il est difficile de donner une réponse sans nuances. Et puis à tous ceux qui ne manqueront pas de penser qu'on est complètement tarés : comme c'est très difficile de sortir de cet état, on a décidé d'ériger la dinguerie en normalité, comme ça on sera enfin comme les autres ;) ...
Voilà. Vous avez tous une sensibilité différente, des idées différentes en tête et je me dis que pour vaincre le monstre à trois têtes, il en faut peut-être plus de deux... Surtout qu'il se peut que le bougre en ait une ou deux de cachées... Je mettrai quand je pourrai les mises à jour inspirées des réponses que vous nous donneriez (juste les idées pour ceux qui veulent rester anonymes, éventuellement des citations si on trouve que ça a du sens et si l'auteur(e) ne s'y oppose pas). Cette fois-ci c'est une question un peu globale, mais il se peut qu'on revienne à la charge pour vous demander votre avis sur un point plus précis...
On compte sur vous. Je compte sur vous.

11:28 PM

lundi, mai 12, 2003  
Ca ne va pas du tout. D'ici peu je devrais avoir besoin de toute votre puissance de feu pour réfléchir sur un sujet très épineux et qui me tient particulièrement à coeur...

5:50 PM

vendredi, mai 09, 2003  
Requête Google
Le 7 mai, un quelqu'un ou une quelqu'une est arrivé(e) ici avec la requête "ne pas tomber amoure". Je crois que c'était coupé comme ça à l'origine. Donc, jeune homme, jeune fille, je ne sais si tu tiens à me tenir en garde contre les incartades d'Amour qui vit en mon coeur, ou si tu cherches l'information pour toi-même. Dans le premier cas, je te répondrais que merci, je me porte très bien. Et puis dans le deuxième cas, je t'offrirai toute ma science sur ce thème, le fruit d'une réflexion de toute ma vie du moment que j'ai été en mesure d'éprouver quelque chose pour un être humain.
Ne pas tomber amoureux (-euse) : le besoin, la nécessité ou l'envie de ne pas tomber dans une infatuation qui serait 1) socialement très emmerdante, 2) qui ne vous mènerait à rien et l'objet de vos pensées pareil, 3) qui serait une faute de goût impardonnable ("le vert avec le rose, on frise la faute de goût" ;)) Mais il y a aussi le problème de ne pas tomber amoureux alors qu'on voudrait bien. Ca... il faudrait que j'y réfléchisse parce que c'est pas comme ça que j'ai vu les choses. Pour moi la nécessité, c'était de se défendre, pas de se dé-carapaçonner. Mais je suppose que c'était une protection, et non un dissolvant des de tes défenses que tu cherchais. C'est à ça que je vais répondre.
Pour ne pas tomber amoureux (-euse), quelques propositions rapides (parce qu'écrire dans une fenêtre de la taille d'un timbre, c'est pas propice aux grands développements) :
-A moins d'avoir une discipline en béton armé, éviter la personne n'est pas forcément la meilleure solution, mais bon ça c'est un topos bien connu, donc on revient pas là-dessus, hein...
-il se peut que ce soit juste une faim de corps, dans ce cas, céder reste peut-être encore la meilleure solution pour enfin passer à autre chose.
-s'attacher à sublimer la personne aimée : c'est ce que j'appelle "tromper la personne avec elle-même". Peut-être le plus définitif. Là où cette méthode a oeuvré, l'herbe a du mal à repousser.
-Lui "voler" les particularités qui vous attirent chez lui/elle : il/elle fait du vélo-camping et en parle merveilleusement ? Inscrivez au premier club de vélo-camping de votre quartier, cela vous permettra de relativiser l'attirance liée à l'exercice de cette activité. Et si vous êtes intéressé(e) par cette méthode, sachez qu'à fortes doses, cela vous permet d'aimer la personne sans plus avoir besoin de la voir, puisque vous la "portez en vous" : très pratique en cas de séparation définitive. C'est très enrichissant comme méthode.
-Dans de très nombreux cas, connaître la personne est encore la meilleure méthode pour se débarrasser de ses sentiments vis-à-vis d'elle : ça c'est pour les cyniques. Si jamais ça résistait, mettez-y du vôtre : installez vous à deux dans un studio de 20m², ça vous permettra de vous écharper sur la disposition de l'étagère, la vaisselle et la cuisine... En plus, comme vous vous verrez tout le temps (attachez vous à ne sortir qu'en couple), vous n'aurez bientôt plus rien à vous dire.
Pour de plus amples informations, le secrétariat est ouvert 24h sur 24 (consultations non urgentes exclusivement sur rendez-vous).

10:17 AM

 
Bonbonbon
Voilà. Ainsi s'achève cette soirée. Il me semble qu'elle a un visage différent, pourtant je sais que c'est exactement le même...
Ne pas rentrer tout de suite, pour continuer à penser à cette soirée... A ce moment je me rends compte que mes jambes ont beaucoup de mal à ne pas fléchir...
"... ouais j'en treeeeeemble..." J'écoute M en faisant un petit tour dans le quartier... Il fait bon, je marche comme on danse, un sourire au coin des lèvres. Je dois avoir l'oeil brillant en dépit de la fatigue qui point. Me calmer doucement, avant de rentrer chez moi. Une manière de conclure.
Conclusion : la saint Honoré est un excellent jour pour manger des gâteaux, la saint Pascal le moment idéal pour partir en conjectures... Mais bon, je dis ça, hein... ;)

1:46 AM

jeudi, mai 08, 2003  
Reconnaissance (III)
... et encore, je n'ai parlé que du plus "spectaculaire", mais il y a tout le reste... Les petites étoiles qui s'inflitrent dans les interstices de la vie pour combler les fissures et empêcher que la coque ne prenne trop l'eau... Un sourire sonore, une surprise en image, une présence (avec un P majuscule ? ;))...

2:48 PM

 
Reconnaissance (II)
Bien. Mardi, donc. La vie et les gens conspirent (certains sans le savoir) pour me prouver que j'ai raison. Trois fois raison.
Ca commence par une grande enveloppe sur mon paillasson. J'ai reconnu l'écriture, cette fois-ci il n'y a pas de doute... Boîte aux lettres, une autre enveloppe à mon nom. Ouverture de ladite, et découverte d'un exemplaire de LYLO. Je crois que quelqu'un (je ne sais toujours pas qui... mais j'ai des pistes !) a décidé que je devais recevoir les LYLO chez moi... :) Sourire, métro, ouverture de la grande enveloppe, sourire, sourire, sourire... Ca finit par devenir gênant, tous ces sourires (enfin pour les autres, surtout...). Mais c'est bon, qu'est-ce que c'est bon...
Le soir, je vais voir une amie que je n'ai pas l'occasion d'aller voir chez elle. République. En sortant du métro, je tombe sur un ensemble d'"Amour" écrits sur le bitume, parfois sur les murs... J'ai l'esprit qui divague... Un de ces quatre, je vais me mettre en quête de cette personne, partir à sa poursuite, la trouver, et lui dire tout le bien que je pense de ce qu'elle fait. Parce que chaque fois que je vois un "Amour", même si j'ai un gros coup de blues, ça m'allume un peu les yeux, ça me fait du bien... Je lance un baiser aux "Amour" et je poursuis mon chemin.
Après une petite heure, je me presse pour reprendre le métro à République. Toujours ces "Amour" partout, ça a l'air d'être un quartier qu'il/elle fréquente... Pour la première fois j'en vois écrits en vert et orange... Et puis, devant l'entrée du métro, un arrêt de bus, avec une publicité où un couple va s'embrasser avec une framboise entre leurs lèvres. Et sur la vitre, au niveau de la framboise, encore un "Amour". Sur la vitre, et qui s'est placé par rapport à la publicité. Tous les combien change-t-on les publicités des arrêts de bus ? Ca doit au moins changer tous les mois, non ? Je m'approche pour observer l'inscription de plus près, je la frôle du bout des doigts, j'en sens le relief. Le blanc n'adhère pas au bout de mes doigts, mais il est assez frais... Deux semaines ?
Alors que je me perdais en conjectures, un grand homme est passé et m'a demandé : "vous en voulez un original ?". Je n'ai pas encore compris ce qu'il voulait dire qu'il me glisse une petite carte dans la main. Je n'ai pas eu le temps de la regarder et de comprendre qu'il est déjà en chemin vers le métro.
Sur la carte, un "Amour" tout coloré, magnifique. La même écriture.
Je finis par le rattraper avant qu'il ne passe les portillons. "C'est vous ? ..." (avec le point d'interrogation et les points de suspension) ... A la fin de cette rencontre, il a l'air tout étonné, me glisse un deuxième "Amour" ("pour votre peine"), avec un "prenez soin de vous".
Monsieur "Amour", je n'ai pas eu le temps d'incliner toute ma petite taille pour saluer votre travail. Je n'ai pas eu le temps de vous dire que ça fait longtemps que je vous cherche et que j'étais en train de passer à une phase active de ces recherches, ni de vous dire combien c'était important pour moi de vous voir, juste une fois.
J'allais partir à sa recherche, mais finalement c'est lui qui m'a trouvée.
Très bien. Je continue.

2:08 PM

mercredi, mai 07, 2003  
Reconnaissance
Mince, la vie parfois peut vous donner raison...

7:35 AM

mardi, mai 06, 2003  
Encore plus fort
Ce post m'aura décidément fait suer jusqu'au bout... C'est fini, oui ?
Blogger chéri, tu m'énerves.

11:08 PM

 
Très fort
Je soupçonne Blogger de ne fonctionner que quand je n'ai pas grand chose à dire. C'est louche.
Aujourd'hui, joie et félicité, concours à la Pte de Champerret. Important ? Oh non, j'ai vu de la lumière alors je me suis inscrite. Non c'est juste que pour cette année je suis une bête à concours (meuuuuuuuh... oui je sais j'ai déjà dû la faire). Si vous voyez une drôle de vache au prochain salon de l'Agriculture, vous étonnez pas trop.
Et dire que c'est un concours de 2 jours... Comme si j'avais que ça à faire...

10:12 AM

lundi, mai 05, 2003  
Oui je sais
Il y avait un post à cet endroit et il n'y est plus. Ca devait être un post génial, parce qu'il n'a pas été compris. Donc bon, je fais pas ça souvent, alors, hein... Mais bon, c'est pas le moment.

8:20 PM

jeudi, mai 01, 2003  
"I need a hug"
Ces derniers temps, je me rappelle que dans le temps jadis j'en pinçais très violemment pour une personne anglophone. Très honnêtement, je ne vois pas meilleure manière pour apprendre les langues étrangères. Et je pensais pas à un jeu de mots stupide (on s'est jamais embrassés).
Bon d'accord, le câlin, j'en ai pas besoin, mais j'en ai très envie, ça compte, vous croyez ? Bah, de toutes façons...

9:18 PM

 
J'ai enfin compris
Je suis allée hier soir au cinéma, voir Destination Finale 2. Et dans Destination Finale 2, ce que j'ai beaucoup aimé c'est les bandes annonce. Enfin, une bande annonce. Fanfan la Tulipe, dans lequel joue Vincent Perez. Bon. D'abord je me suis dit : si j'ai envie d'aller voir ce film, c'est pour voir s'il a appris à jouer correctement depuis le Hussard sur le Toit, c'est à cause de l'effervescence du film qui me distrairait de mes révisions et de ce gnignigni d'article...
Mais en fait, les deux raisons pour lesquelles j'ai envie de le voir, c'est parce que Vincent Perez a joué dans une adaptation d'un livre que j'ai beaucoup aimé, et que le titre tronqué de ce nouveau film, ça donne "Fanfan"... Et je viens de trouver une troisième raison : le Fanfan qui m'intéresse vraiment ne passe plus au cinéma...
En conclusion : j'ai bien aimé Destination Finale parce que ça m'a rappelé Fanfan, d'Alexandre Jardin... ;)

6:11 PM

 
Ah, et pour répondre aux questions existencielles de Xas...
En espagnol, aimer se dit "comer" (Julie, dans La Fée Carabine, de Pennac [vous me dites si je me trompe...])

1:59 PM

 
"Tu sais comment on se dit au revoir ?"
C'est ce qu'il me sort alors que je m'en vais pour prendre mon bus, en retard que je suis d'une bonne vingtaine de minutes déjà. Je m'agitais dans tous les sens dans l'attente angoissée de ce gnigni de bus qui arrivait enfin. Séchée sur place. Les portes s'ouvrent. Je le regarde, je me dis d'abord qu'il va me sortir des considérations d'anthropologie, que les esquimaux ils se frottent le bout du nez, tout ça tout ça, et puis je suis bien obligée de reconnaître que ça parle d'autre chose, et que je sais exactement de quoi. La même chose qui a fait que la semaine précédente, en le raccompagnant au métro de la Porte d'Ivry, dans le hall face à lui, je suis restée figée, enfermée en moi-même, et que je me suis enfuie en quatrième vitesse en lui faisant un petit geste de la main. J'en crevais d'envie, je suis repartie complètement chamboulée, les jambes coupées.
"Tu sais comment on se dit au revoir ?". Bon, maintenant tu n'as plus vraiment le choix, tu n'as plus de parade sous la main. D'ailleurs ça se voit, tu baffouilles, tu t'enfonces, et ça frappe violemment quelque part à l'intérieur. Au milieu de ton désarroi, tu souris de plus en plus. Plus moyen de se cacher. Et puis, tout doucement, je me suis approchée et je l'ai embrassé.
Un acte fondateur ? Pas exactement, parce qu'en gros, il m'a fallu des années pour assumer réellement mes sentiments et mon désir et jouer un rôle actif dans mes relations amoureuses. Mais rétrospectivement, cet épisode est devenu pour moi une icône de la nécessité de prendre sa part de risques...

1:50 PM

 
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