Le blog d'une névropathe (mais vous n'avez rien de mieux à faire, vous?)





























 
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Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...












 
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur... Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
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Sans Prétention
 
lundi, avril 26, 2004  
C'est très agaçant
On devrait pas être sujet à changements d'humeur en fonction du temps, de la température. De quelques autres petits trucs... Il faudrait pas avoir le coeur qui se serre d'allégresse à cause de la lumière qui se fait plus chaude à l'approche du soir. Les gens alentour se réveiller eux aussi, comme d'un long sommeil d'hibernation. Il ne faudrait pas se dire qu'avec ce petit rayon de soleil c'est un peu des vacances même si on a du travail et qu'on devra passer prochainement pas mal de temps enfermé à tapoter à la machine. Il vaudrait mieux éviter de se dire que faire l'amour dans cette lumière, par cette température, ça doit être fabuleux... Arrêter de spéculer sur la rotondité de l'amour par un temps pareil. Penser à la chair mordillée de lèvres entrouvertes.
Et puis se dire avec un calme confiant que tout cela tourne doucement, que ça marche, que tout va bien. Et marcher dans ce soleil rasant et jaune, ces ombres qui s'étirent, longeant les tables des terrasses, humant les parfums d'anis et de vin, le parfum du printemps qui vient de prendre l'été par la main.
... Après tout, finalement, tout ça c'est assez vrai, alors...
Bon dieu, ce que c'est BON de se sentir si vivant.

9:37 PM

vendredi, avril 23, 2004  
Fantaisie en gris
Intérieur parisien.
Silence. Ca fait longtemps qu'ils se tournent autour ces deux là. On se dit : "oh ça va donner une belle histoire". Mais ça donnera rien, ils le savent très bien, c'est pour ça qu'à chaque fois qu'ils se voient ils oublient de faire ce qu'il faut. Ils n'en ont jamais parlà mais c'est la même idée, la même nausée à l'idée de ce qui pourrait se passer ensuite. Après un baiser, après s'être consommé comme de la nourriture rapide, qu'est-ce qu'on peut bien faire ?
Ce soir là c'est encore un de ces soirs où ça pourrait déraper, mais où ils ont encore suffisamment d'estime d'eux-même, ou d'estime de l'autre, pour ne pas venir à ces dernières extrémités. L'aversion qu'ils éprouvent l'un pour l'autre offrira encore pour un temps l'aspect de cette belle amitié ambigue qui tournera en la plus belle histoire d'amour, tous leurs amis le disent alors ça doit être vrai quelque part mais ils n'y ont pas vraiment réfléchi. Ce qui les intéresse c'est de savoir comment briser ce blanc qui commence à s'installer dans l'appartement depuis quelques minutes.
Rien ne se dit. Ils ont bu ensemble tout leur ennui. Rien à se dire. Il serait logique que toute discussion factuelle épuisée, ils en passent à autre chose. Je ne crois pas qu'on ait fait d'étude approfondie sur l'influence du manque de conversation sur l'usage des préservatifs. Pour l'année 2003 ça permettrait au copains montrer que "tu vois, j'avais raison". Lui se demande l'éthymologie de l'expression "tirer sa crampe", elle se dit de son côté qu'elle a décidément un gros nez dans le reflet de la fenêtre, qu'elle est allée trois dimanches de suite déjeûner chez ses parents, que si elle avait pas besoin de thunes en ce moment elle aurait pu y couper au moins une fois ce mois-ci.
Une musique vient sauver tel un chevalier blanc leur vertu vacillante.
Il tapote du pied, hochant la tête en rythme. "Where is my mind, wheeeeeeeeere is my mind ?", il chante comme pour lui-même, l'air très convaincu. Un rayon de soleil filtre à travers les persiennes, lui auréolant le visage, alors il chante de plus belle.
Elle contourne des piles de cartons portant la liste de leur contenu, s'approche du canapé où il se trouve affalé de tout son long. S'assied. Se relève. Renverse une étagère appuyée au mur, les livres s'effrondrent, bris de verre. Un grand fracas, tellement bruyant que le bruit finit par ressembler à du silence, mais en plus épais. Regard vaguement interloqué de l'occupant du canapé qui se dit que cette remarque est vachement puissante, qu'il faudra qu'il pense à s'en souvenir à un moment où il aura besoin de larguer son auditoire.
Elle se baisse pour ramasser une planche de l'étagère démantibulée. La retourne, puis la lui tend du côté de l'étiquette IKEA. 19 euros quatre vingt quinze. Disponible aussi en imitation bois, blanc, crème, noir.
-Tu m'excuseras auprès de ta mère. Elle a mis tant de temps à la monter, cette étagère."
Il n'a rien compris.
Dimanche prochain, elle n'ira pas chez ses parents.

Elle n'est plus à découvert.

--------------
Bon. Il faudrait peut-être que j'explique. Je viens juste de réaliser qu'après la Fabuleux Destin d'Amélie Poulain, Fight Club était pour moi le film le plus déprimant : la majeure partie des gens considèrent ces deux films comme "un très bon moment de détente".
Et puis dans mon désoeuvrement, j'ai écouté la Radio Blog de cette personne. Il y avait notamment du Miossec. Alors forcément.

1:21 AM

dimanche, avril 18, 2004  
Petit intermède bordelais. Retour d'ici quelques jours.

4:24 PM

mercredi, avril 14, 2004  
Stigmate
Dans ma boîte à mails j'ai reçu ce soir un mail de lastminute point com qui était intitulé : "Touche pas à mon pont !". Je ne sais pas si l'auteur de ce titre a pensé à l'ironie de la chose. Ca me fait grincer des dents de voir un slogan pour un grand mouvement humaniste repris pour la défense de (ce qu'il reste de) nos petits conforts... Je suppose qu'on fait tous un peu ça à notre échelle (ouioui, moi aussi, je sais), mais bon, de là à le claironner comme un comportement sympathique, "fun"...

12:14 AM

mardi, avril 13, 2004  
Private Joke - le retour
Il y a en ce moment, dans une bannière au-dessus de mon blog, une publicité pour le concert d'André Rieu, concert à Grenoble, tout ça tout ça...
Tiens ça me fait penser que j'ai oublié de prendre rendez-vous chez le dentiste.

9:46 PM

dimanche, avril 11, 2004  
And I will be there buzzing in your house
Bon, j'ai encore rêvé d'eux. Je ne sais pas pourquoi mais je les amenais dans la maison de ma mère. Je les lâchais dans la maison et ils étaient conduits jusqu'à leurs chambres par mes soeurs.
Diner sur des grandes tables dans le jardin. Toujours cette ambiance de connards qui ne sont jamais contents de rien, mesquins, mal dans leur peau et qui crèveront probablement dans cet état parce qu'ils sont convaincus qu'avec leur grand âge, ils ont le certificat de sagesse et qu'ils n'ont plus besoin de réfléchir puisque...
Je mange en silence, ma soeur Dom se trouve à côté de moi, elle me dit qu'elle va s'acheter une maison. J'imagine les deux enfants, le mari, et tout ce petit monde dans une maison. Je me dis que mes ambitions n'ont pas nécessairement la forme d'une maison. Je me dis que j'aimerais quand même avoir des racines plus profondes, avoir un endroit où je me sente chez moi. Je crois me souvenir d'une remarque de Nava, selon laquelle ça ne l'intéressait pas de posséder une maison. Le reste se perd dans les méandres de ma pensée.
Je pense à Pierre, balaie l'assistance du regard. Il n'est pas là. Je contourne la maison pour me retrouver sur la façade donnant sur la rue. Une porte est ouverte, et devant, un grand fauteuil à haut dossier. Je me dis qu'il devait l'occuper peu de temps avant mon arrivée. Indépendant, il s'isole de l'ambiance délétère du groupe. Ca ne m'étonne pas, ça me rassure plutôt. Je suis curieuse de savoir ce qu'il est parti faire. Je suppose qu'il est parti dans ce presque crépuscule pour aller humer de plus près les parfums de la petite rivière bordée de menthe sauvage et d'iris jaunes. Je suis sûre que ça lui plairait. Il sait apprécier les choses qui l'entourent. C'est vraiment quelqu'un que j'apprécie. Il fait bon, je reste un peu là, à profiter du rayonnement de chaleur des pierres chauffées par la journée d'été qui s'achève dans une ambiance rose-violette.
Ca me change des rêves de valises. Mais j'aimerais qu'ils quittent tous mes rêves, ça fait quinze jours que je suis rentrée et je continue à en rêver. Mais bon, là je suis chez moi, il fait beau, pour la première fois de l'année j'ai ouvert ma fenêtre pendant une petite heure, j'ai laissé l'air entrer, se renouveler dans mon appart. Je me suis fait un thé à la menthe, je fume un narguilé, je pense à la sève des arbres qui se réchauffe à l'approche du printemps, et je me dis que je suis heureuse d'être en vie.

4:00 PM

samedi, avril 10, 2004  
Méfiez vous...
Dites, les gens... c'est de purs connards, dangereux et tout...
Comment ça vous le saviez ?
Et vous sortez encore de chez vous ??
Moi en rentrant chez moi je jetais des regards furtifs autour de moi... Parce que si la population française est à l'image du groupe avec lequel je suis partie, je me barricade dans ma chambre et je sors plus...

2:21 AM

mardi, avril 06, 2004  
Parenthèse
Parenthèse (enchantée ?) dans ma vie. On arrête tout et on se regarde marcher. J'ai noirci à Bordeaux des feuilles du dernier état de mon monde. Je suis rentrée de mon voyage avec des fissures, mais aussi une force renouvelée.
Ce que je vois en rentrant, c'est que finalement il y a certaines choses qui ne changeront pas. Je reste transparente pour certaines personnes. Je suppose que depuis le temps que ça me mine de manière sous-jacente, je devrais me faire une raison. Et puis finalement je me rends compte que ces personnes pour qui je suis transparente ne comptent pas tant que ça pour moi. Leur donner congé serait une bonne idée, ça me libèrerait un temps précieux. Ce que je voulais apprendre dans mon parcours initiatique, c'était entre autres à me concentrer sur les choses essentielles.
En disant ça j'ai vaguement l'impression de me répéter. Pour me consoler je me dis que de toutes façons ce sont toujours les idées les plus élémentaires qui ont du mal à faire leur chemin dans la tête des hommes, je ne suis pas une exception. Ce n'est naturellement pas une raison pour ajourner le passage à la suite.
Je n'ai pas la pensée très suivie. Je mettrai probablement ici un petit "digest" (...) de ce qui est passé par ma caboche pendant mon séjour à Bordeaux. En disant ça je me rends compte que je n'ai encore presque rien dit de mon voyage. Je ne sais pas par quel bout prendre la chose. Ca viendra probablement plus tard, je crois que j'ai besoin d'en parler. J'ai traversé des moments vraiment difficiles. Je n'arrive pas à en parler, à donner une idée de ce qui s'est passé, de ce qui m'est arrivé. J'ai peur d'ennuyer, il y a toujours un truc qui vient interrompre le cours de mon récit parce que les gens autour de moi ont leur vie, que j'arrive pas à être convaincue que ça intéresse quelqu'un. J'ai aussi tendance à vouloir rassurer coûte que coûte, ça m'amène parfois à minimiser des évènements qui finalement pour moi ont eu du poids.
J'ai besoin que tout ça sorte, alors ça viendra. Ceux que ça intéresse liront, les autres seront libres de passer l'épisode.
Appréhension de retrouver Nava. Tant de choses me sont tombées dessus pendant mon périple que je ne savais pas comment tout cela allait tourner. C'est surprenant de se soustraire à sa vie complètement... Ca fait plaisir de voir que mes craintes n'étaient pas tout à fait justifiées. Des choses importantes se sont dites, comme par exemple le fait que même si Thiom a assuré à venir me ramasser à l'aéroport de Roissy, j'aurais préféré que ce soit Nava qui vienne. Que cette fête-anniversaire que je m'étais aménagée avant de partir à Bordeaux m'a laissé une certaine frustration. Que le panorama de mes relations avec les autres ne me satisfait pas. Mais une fois qu'on a dit ça il faut penser à la suite et passer à autre chose. Je ne suis pas revenue pour faire du sur-place sur les mêmes problèmes récurrents. Il est temps que j'apprenne de ce qui m'arrive et que j'aille de l'avant.
"Et maintenant, qu'est-ce qui va se passer ?" La suite reste à écrire. Quand vous entendrez la petite clochette, tournez la page.

10:17 PM

 
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