Le blog d'une névropathe (mais vous n'avez rien de mieux à faire, vous?)





























 
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Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...












 
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur... Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
< ? ParisBlog * >




























Sans Prétention
 
lundi, juin 28, 2004  
Ca y est
Je suis arrivée à en avoir vraiment raz-le-bol de travailler. Jusqu'ici c'était plutôt cool, j'avais envie d'approfondir les sujets, tout ça, réfléchir à ce qu'il pouvait y avoir d'intéressant. Mais là l'idée de me replonger dans mes révisions, sans pour autant me donner envie de fuir à toutes jambes, me plonge dans une torpeur qui prouve que je n'ai vraiment pas envie de travailler. Que c'est l'activité, et pas le sujet qui me rebute.
C'est ridicule, moi qui n'ai jamais le temps, je ne sais pas quoi faire de moi. J'ai mes deux bras trop grands, mes mains inutiles, qui aimeraient bien trouver quelque chose. Apprendre à faire autre chose que porter des livres, taper à l'ordinateur ou écrire des notes à partir desdits livres. Je suis perdue. Ca va pas durer, mais je suis perdue...
Débrancher le cerveau. Ou s'en servir autrement. L'efficacité s'est infiltrée dans toutes mes activités et ça me bloque. En plus d'avoir marre de travailler, et plus encore peut-être, j'en ai marre d'être efficace. Je suis efficace tout le temps, sauf quand je suis physiquement fatiguée (et intellectuellement aussi, donc). Enfin, ce qui compte ce n'est même pas que ça marche ou non, ce qui compte c'est que j'essaie de l'être tout le temps et que ça finit par m'épuiser. Même quand j'organise un pique-nique j'ai l'impression de travailler.
Il faut dire que j'ai besoin de me prouver que je peux être aussi efficace que n'importe qui, voire davantage. Mais ma référence en la matière, c'est Thiom, donc pas forcément l'exemple moyen.
L'organisation c'est un peu l'intelligence du pauvre, c'est de qui lui fait croire qu'il est intelligent alors que c'est juste organisé dans sa tête. J'ai beau me dire ça, j'arrive pas à m'empêcher de tomber dans ce bête travers d'essayer d'organiser, tout et tout le temps. C'est qu'entre l'organisation et l'intelligence, il y a quand même un lien. Sans un minimum d'organisation de sa pensée, sinon de son environnement, faut être un putain de génie pour arriver à pondre un truc un minimum intelligent. C'est un peu comme un plan de travail dans une cuisine : on peut faire sans, éplucher les carottes sur son lit, rouler la pâte sablée sur le sol, mais c'est nettement moins pratique. J'adoooore les comparaisons ratées. Bref, je me suis un peu égarée.
Je voudrais arriver à penser "non organisé" pendant un petit moment, m'offrir des vacances de ça. Mais il ne faut pas que ça dure longtemps. Alors forcément, ça me bloque. Je vais essayer de me débloquer. Je sais pas encore comment, mais bon...

7:39 PM

dimanche, juin 27, 2004  
Tourner la page ?
Mon fournisseur de boîte mail m'allouant un espace limité, je me suis mis en tête tout à l'heure de faire un peu de ménage dans mes mails...
Ca fait un moment que j'ai cette boîte-mail. Je l'ai créée il y a... longtemps maintenant, alors que j'avais décidé de commencer un blog. Enfin au départ c'était juste un journal, un blog ça me semblait un peu trop compliqué.
J'ai repassé page après page le journal parallèle à ce blog, composé des mails que j'ai reçus au fil de ces mois, de ces années. Ce que j'en retire ? Une sorte de pincement au coeur. Pas véritablement un sentiment agréable. La sensation d'un certain gâchis. Les raisons de ce gâchis ? Diverses...
Il y a ceux à qui j'ai écrit et qui n'ont pas répondu.
Il y a ceux qui m'ont écrit et à qui je n'ai pas répondu.
Il y a ceux avec qui j'ai échangé quelques mails et avec qui je n'ai pas poursuivi, d'un accord plus ou moins tacite, un malaise, des pensées qui arrivent pas à s'accorder au point que ça aille plus loin que le troisième mail.
Il y a ceux avec qui j'ai commencé à correspondre et dont les mails ont brusquement disparu en même temps que leur blog. Une sorte de non-acte de décès. Glaçant.
Il y a ceux avec qui j'ai correspondu longtemps, et que j'ai perdus, pour des raisons particulières à chaque fois. Ils ne sont pas nombreux, mais ils ont compté, beaucoup, du moins à une période. Les liens se sont soit brisés, soit seulement distendus à tel point que finalement on n'arrive même plus à savoir si les liens doivent se resserrer ou se nouer à nouveau.
Il y a ceux avec qui j'ai correspondu et avec qui je corresponds toujours. Ces relations apportent-elles toujours à l'un et à l'autre ce qu'il voudrait ? Je ne suis pas toujours convaincue. C'est pas toujours facile de quitter le rôle social ou asocial qu'on s'est donné pour parler pour de vrai, d'un côté comme de l'autre.
Il y a enfin ceux à qui je n'ai jamais écrit, ceux dont je ne vois pas le nom dans la liste des mails, ceux que j'aurais probablement dû contacter parce qu'on a des choses à se dire, des choses à échanger, comme on échangeait les images Poulain (ou Pokemon, ça dépend de la génération ;-) dans la cour de récré. Rien que ça. Et même ceux-là, par leur absence, me font mal, parce que si je pense à certaines personnes en écrivant ces lignes, je sais aussi qu'il y en a d'autres dont je ne connais même pas l'existence.
89% Je ne suis pas arrivée à baisser davantage...

10:33 PM

 
Je travaille beaucoup
C'est une des conclusions qu'on a tirées avec Nava la nuit dernière au téléphone. Et pour le montrer, quelques petits extraits de ma dernière lecture.
"Vesperi ignem vobis admovemus !" (ce soir on vous met le feu)
"Proh ! Tu, vir Eminentissime, ebriolus es !" (Oh ! mais votre éminence est grise !)
"Ista bractea tiara profecto novissime locupletati est !" (cette tiare clinquante fait vraiment très nouveau riche !)
"Ad faciendum suas bullas, Papa Massiliensi sapone utilitur" (pour faire ses bulles, le Pape utilise du savon de Marseille)
"Melius est quam filius Donaldi !" (c'est meilleur que chez MacDo !)
Voilà voilà. Il n'y a pas de raison.

3:42 PM

lundi, juin 21, 2004  
Malade
J'ai pris froid samedi soir, à vouloir faire ma belle pendant ma "conférence"...
Depuis hier déjà je suis dans ce drôle d'état. J'ai l'impression de vivre la vie d'une autre. Je me suis glissée dans un corps qui n'est pas le mien, j'en découvre les formes, et puis j'apprends mon quotidien, des bouts de ma vie que mon cerveau n'arrive pas à considérer comme familiers.
J'ai ramené Nava à la gare de midi, me suis mangé un sandwich sur place, puis me suis traînée jusqu'à Beaubourg pour travailler un peu. Vu mon état rentrer chez moi c'était abandonner toute idée de travailler.
J'ai tenté de combler les trous qu'il y a dans mes révisions. Le concours approche à pas de géant, je voudrais tellement l'avoir cette année. Ca changerait tant de choses. J'ai besoin de passer à autre chose, de cesser de vivre "dans l'attente". Depuis que je prépare ce concours, je suis toujours "en attente", je m'interdis de faire certaines choses, de penser certaines choses, parce que c'est le concours et que pour le moment il ne faut pas penser à ça. Ca fait des années que ça dure.
Je ne sais même plus ce que je dis. Je vais me coucher.

9:07 PM

vendredi, juin 18, 2004  
Vingt-cinq minutes
Sur la liste que j'avais dressée il y avait "me faire jolie". Ca m'a fait bizarre en l'écrivant, en y repensant je reste perplexe. Mais il faut enchaîner.
Il est dans le train à l'heure qu'il est. Dort-il ? Regarde-t-il le paysage en pensant "meuh" par pure solidarité pour les pauvres ruminantes qui n'ont pas le bonheur d'avoir une étable avec vue sur la voie ferrée ?
J'imagine son corps assis sur un siège dans le TGV qui file à toute vitesse. Puis j'imagine son corps sans l'enveloppe du TGV, sans le siège, filant à toute allure, assis. Il y a des héros qui filent à toute vitesse ventre à terre, horizontalement et tout tendus, poing en avant, lui il file *assis*. Les héros de comics n'ont rien compris.
Il m'a dit qu'il voulait que je sois moi-même pendant ce week-end. Ca ce n'est pas sur la liste. Pourtant c'est pas la tâche la plus facile... Je suis quoi, moi, au fait ?
Ah oui, je suis à la bourre...

10:35 AM

jeudi, juin 17, 2004  
Colère
C'est quand même bizarre la perception que certaines personnes peuvent avoir de moi.
J'ai envoyé un mail de mise au point, et je reprends ici pour ceux qui risqueraient de se laisser prendre. Ne vous fiez pas à ma tête ronde.
Ma première vertu n'est pas d'être gentille. Ca a l'air, mais c'est mon profil social. C'est aussi le fruit de mon désir de tendre la main à la personne qui vient vers moi. Je trouve ça plus constructif. Mais il ne faut pas tout confondre.
Pour se loger dans mon estime et dans mon coeur, la route est loin d'être finie.
J'ai l'air d'être frêle, pitoyable, creuse ? Je ne sais pas, c'est possible à travers ce blog, je n'y dis pas tout. Mais méfiez vous, vous risqueriez de réaliser que vous avez davantage besoin de la pitié que vous m'adressez.

9:53 AM

dimanche, juin 13, 2004  
Fanfaronnade
Déprime et fatigue hier. Ah ben ma petite Fabienne je ne sais pas ce qui te prend mais si tu comptes avoir un concours avec un tel torchon, mal articulé, pas bien documenté, torché parce que tu as mal géré ton temps, parce que tu n'as pas cru que tu en étais capable, tu te fous le doigt dans l'oeil. Tu te fous de toi en même temps que des autres, tu sais très bien que ça ne sert à rien de vouloir faire quelque chose de bien ; il faut encore s'y lancer entièrement, en y croyant, en pensant que c'est normal, que si tu y arrives ça ne sera pas qu'un coup de pot dément, qu'ils se sont trompés de copie, de personne.
Je sais que j'en suis capable. Mais bon, là j'ai déconné gravement. Plus qu'une poignée de semaines avant le concours. Faut se reprendre.
Je sais bien que ça n'excuse pas tout, mais j'étais particulièrement fatiguée, j'ai bossé en intensif pendant une grosse semaine sans vraiment souffler, avec toujours en tête ce putain de concours. Et les nuits agitées, sans qu'il y ait de raison spéciale. Mal dans mes basquets.
Je me suis couchée à 22h après une grosse heure de lutte contre le sommeil. Je me lève maintenant. Sommeil bizarre, mais une certaine quantité de résolutions. C'est reparti.

10:25 AM

vendredi, juin 11, 2004  
Hier soir
Puissant, je n'en doute pas, tu mènes l'ensemble rondement devant une foule charmée qui se plie à tes mots. Tu craches, tu découpes, tu tailles. Comme la dernière fois que je t'ai vu. Trop éblouie alors pour t'observer réellement.
Le spectacle prend fin, tu donnes son quittus à ton public, les bras ouverts, tu salues. Tous applaudissent.
Mais cette fois-ci, j'ai vu ton visage, j'ai vu ton regard sur la foule.
Dans un tel spectacle, bien plus que cette main féminine que tu as glissé dans ton string, bien plus que ce j'enculerai ma maman pendant qu'elle sucera Richard Gear", ce simple regard est peut-être la chose la plus indécente. La plus attachante aussi.
Mais peut-être le spectacle n'était-il pas fini...
Tout est vanité
aussi...
frimons
.

12:22 PM

jeudi, juin 10, 2004  
ELF - La Pompe Afrique
Voilà, ce blog ressemble de plus en plus à un carnet de "bons plans" pour jeunes branchés et vachement engagés. Désolée. Mais ça m'a eu l'air bien alors j'en parle.
C'est la lecture d'un procès célèbre. Une lecture de morceaux choisis de comptes rendus des séances du procès. Pas de quoi triper ? Ce n'est pas l'avis de ceux qui ont vu le spectacle. Il y en avait pourtant une qui n'était pas spécialement au courant de l'histoire, et qui depuis fait de la publicité à qui veut bien l'écouter.
Moi ça m'intrigue, je vais y faire un tour. La prochaine date, c'est le 14. Sinon, pour le reste, lest infos, c'est (il faut encore chercher le lien mais votre sagacité aura raison de cette menue complication...).

12:17 PM

mardi, juin 08, 2004  
Grmbl
Pourquoi c'est quand j'ai besoin (comprendre : fortement envie) d'un message que mon matériel se met à déconner ? Mon mobile, dans un mouvement de solidarité pour je ne sais quelle cause, a fait grève hier, m'empêchant de passer des coups de fil et (je l'ai appris plus tard) d'en recevoir. Résultat : trois messages, deux de Nava. Il me dit qu'il est passé à l'hôpital et que ça va aller, qu'il n'a rien de cassé. Moi je l'imaginais tranquillement allongé au fond de son lit, dans l'un de ces sommeils dont il semble avoir seul le secret. Il me rappelle le soir à propos de l'anniversaire d'un pote.
Ce matin, appel un peu inquiet de Nava, qui me demande où j'étais hier... J'ai pas compris tout de suite...
Bref.
Ma pensée n'est pas très construite en ce moment. Ca poste bizarre. Dites, vous avez probablement entendu parler de cette histoire de mariage homosexuel à Bègles... Qui n'en a pas entendu parler ? Encore un sujet sur lequel les bonnes familles de France vont pouvoir déverser leurs fadaises avant de conclure que "décidément elles sont troooop intelligentes, et que décidément elles ont troooop raison de penser ce qu'elles pensent. Et au fait, le petit François, il aurait pas des manières, des fois ? Ah non ? Oh, j'aurais cru. Il aimait bien s'habiller en blanc celui-là...". Je m'égare. Donc, vous ne avez entendu parler.
L'Humanité a fait un article sur la célébration, comme tout le monde. Ce qui m'a fait tourner le sang à la lecture de ces lignes, c'est la description des slogans homophobes. D'après le journal, ça disait " Hier le PACS, aujourd’hui le mariage homo et l’adoption, demain l’inceste et la pédophilie " (il y avait même un " Non au mariage zoophile ", mais bon là ça va tellement loin que c'est même plus possible de commenter...). C'est assez amusant de se dire que sans trop de doutes les auteurs de ce slogan vont tous les dimanches à la messe. Au moins côté pédophilie, on peut pas leur reprocher de ne pas être calés. Quant à l'inceste, je vais pas vous rappeler mon histoire familiale, hein, non je vais pas faire ça. Je garde ça pour la fête des pères ;-)
Non, finalement la chose la plus intelligente qui me soit venue à propos de cette histoire de mariage homosexuel, c'est complètement par hasard que ça m'est venu, en fouillant dans mes vieux fichiers pourris :
Aimons nous les uns dans les autres
on se fout de l'avis des autres...

3:21 PM

dimanche, juin 06, 2004  
C'est la fête des mères
Ma maman, je vais lui faire un joli cadeau, un cadeau qui est fait rien que pour elle. Je vais lui faire cadeau d'un silence. Le silence qui remplacera la question que je ne lui poserai pas : "dis maman, comment ça se fait que six mois après avoir appris que mon père avait violé sa fille la plus âgée tu aies continué à me dire que notre père était "le meilleur des pères, un époux fantastique et que vous étiez teeeellement complices" (sic). Et puis tant que j'y suis, dis maman, "Complices", ce terme tu l'as choisi précisément ou bien c'est un lapsus... révélateur ?
Voilà. Je me suis pas trop cassé la tête pour lui trouver son cadeau à ma maman, je la connais si bien. Vous savez bien que les liens entre une mère et son enfant son sacrés et indéfectibles... Mais quand même, vous croyez que ça lui plaira ?

12:31 PM

samedi, juin 05, 2004  
Paradoxe
Ah, finalement, ça ne serait que ça ? Une formulation différente de la mienne, formulation de choses que j'ai déjà comprises, et puis par dessus un glacis d'opinions ?
Je l'estime, mais je vois bien le gouffre qu'il y a entre l'image idéale que je m'en faisais et celle que j'ai aujourd'hui. S'il était aussi fort que je le pensais alors, on ne se serait pas écharpés ce matin, il m'aurait aidée à poser un dialogue sur des bases dépassionnées. A faire la part de ce qui est affectif et des données objectives. Mais que dalle. Il est paumé, et là-dessus, c'est bon, il n'a rien compris de plus que moi. Pas de quoi pavoiser. Tout de même, avec le temps, il en faut plus, beaucoup plus, pour m'impressionner.
Tu ne m'impressionnes pas, du moins pas maintenant. Je n'ai pas vu ta puissance de feu. Le paradoxe, c'est que j'ai encore les larmes aux yeux à l'idée qu'encore une fois on n'a pas réussi à communiquer. Je n'y suis pas arrivée moi non plus. Pendant que toi tu files à tes affaires avec la conviction de ne strictement rien avoir à te reprocher, que rien dans ton comportement n'aurait pu être amélioré. Faut bien couper des branches. Tu es trop occupé. Je devrais l'être aussi. J'ai cours dans 10 minutes. Putain.

10:08 AM

vendredi, juin 04, 2004  
Marre, marre, marre
Bon, pour ceux qui passent souvent ici, c'est le moment du post récurrent du personne ne fait rien, ça me retombe dessus, vous pouvez retourner à vos préoccupations préférées, à plus tard.
Et voilà, ça recommence. Je suppose que j'ai une certaine capacité à supporter ce genre de situation, ce monde au ralenti qui ne bouge pas. Mais là ça me dépasse un peu. Rien de grave, aucun évènement important, juste une somme de petites frustrations qui font que je suis en colère. Mais bon, hein, l'autre andouille qui n'a que ça à foutre, elle va bien s'y mettre, hein. Et encore je parle pas des gens avec qui j'ai naturellement, ou de manière consentie, des liens distendus ; non, là je parle des gens qui aspirent à être vraiment proches et qui se considèrent comme actifs.
C'est pénible quand même à force. Je sais que par ailleurs j'ai besoin de temps mais comment ça se fait que tout le monde s'y mette d'un coup régulièrement ? Paranoïa ? Je ne sais pas, peut-être.
Mais on peut pas faire quelque chose de bien sans s'y coller un minimum. Ca n'a plus de sens au-delà. Enfin, en me relisant, je suppose qu'on se retrouve encore avec un problème de définition des mots : "bien" et "minimum". N'empêche, je suis quand même fatiguée.
EDIT : ah ben tiens, voilà un peu comment je me sens :

Si vous passez les plantes carnivores
Le chien qu’est un vrai dinosaure
Ma femme en haut d’son mirador
Et les enfants qui aiment la mort
Alors vous me trouverez là
Et je vous ouvrirai les bras

Les Bras ouverts, des Joyeux Urbains.

2:11 PM

jeudi, juin 03, 2004  
Moi aussi, je veux
Bon, ben je sais que certains l'ont déjà fait, mais j'en remets une couche parce que je me doute un peu que j'ai pas le même lectorat que certains :
Le petit Tristan Edern Vaquette attend ses parents au guichet de la Miroiterie. Il est très contrarié parce que son papa lui a interdit d'emporter la tronçonneuse familiale à l'école. Alors forcément, contrarié comme il est, ça m'étonnerait que vous ressortiez pas tout contrariés vous aussi du spectacle qu'il va donner ce soir, et quelques autres. Avec un peu de chance, il vous fera même peut-être gueuler "vive le Pen" sans aucune autre torture que la réflexion (ce qui semble déjà énorme, vu le mal que tout le monde se donne pour ne pas réfléchir). Mais vous êtes un peu masochistes sur les bords, alors vous allez courir pour l'écouter.
Si vous voulez devenir grands et beaux, les infos pratiques pour vous rendre dès ce soir à ce spectacle, c'est par là.
Moi aussi il y a des chances que j'y aille, mais bon je vous fais pas le coup du stand de dédicaces, j'ai déjà moyennement de crédit alors, hein, bon.
Je prends la liberté de reproduire ici le flyer du spectacle, j'irai probablement griller en enfer pour ne pas avoir demandé à l'intéressé s'il était d'accord, mais bon faut savoir vivre dangereusement il paraît :



1:27 PM

mardi, juin 01, 2004  
Au cinéma
Je suis allée voir un film ce soir : fantastique (enfin, selon mes critères, naturellement...). J'avais les larmes aux yeux sur le chemin du cinéma, je me rends compte qu'elles ne sont pas loin encore maintenant, mais je me sens un petit peu plus légère...
Orgie de couleurs, chorégraphies délirantes, rythmes entraînants, émotions, c'était trop beau. Et en plus, ô surprise, ça finissait bien.
Enfin c'est quand même génial d'entendre toute la foule applaudir et crier à l'arrivée à l'écran du héros du film ! Le public était déchaîné...
Bon, c'est pas tout ça mais demain j'ai du pain sur la planche...

12:57 AM

 
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