Le blog d'une névropathe (mais vous n'avez rien de mieux à faire, vous?)





























 
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Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...












 
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur... Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
< ? ParisBlog * >




























Sans Prétention
 
samedi, août 28, 2004  
Journée de cauchemard
J'ai flanché. J'ai pourtant fait des choses bien plus difficiles, mais...
J'ai pas mal de choses à réfléchir, et ça ne touche pas que la préparation à ces épreuves. C'est tout un processus à lancer. Au terme duquel je dois être mieux dans ma peau et avoir ce concours. Ca a l'air contradictoire mais en y regardant de plus près ça converge vers les mêmes mesures.
De toutes façons je ne peux pas passer une autre année comme celle que je viens de passer.
Je suis en vacances. Et je compte bien en profiter pour changer tout ça. Pour l'heure je pars à Bordeaux.

10:17 AM

vendredi, août 27, 2004  
"Demain, demain, j'emmerderai le monde"
Demain c'est la dernière épreuve. Comme je ne sais pas ce que valent mes copies (ça dépend de tant de choses...), je me dis qu'il faut encore mettre tout le paquet.
Ma recette, c'est prendre de la distance par rapport à ma version (épreuve de langues), faire gaffe à bien traduire tous les mots (ça a l'air con comme ça mais je vous assure que c'est pas évident quand on n'a pas trop le temps de vérifier), et puis écrire du français.
Fabienne qui invente le fil à couper l'eau chaude. C'est quand même curieux que les meilleurs conseils soient aussi ceux qui sont les plus difficiles à suivre...
Après ? Après je sais pas. Après c'est un bout de vacances, un vrai. Et puis je reprendrai les révisions au cas où pas miracle je serais admissible...
Dire qu'il faut que j'attende jusqu'à fin octobre pour savoir si j'ai raison de continuer à m'accrocher... Faut-il que j'aie envie que des drôles de garçons m'appellent Loukoum ;-)

12:01 AM

vendredi, août 20, 2004  
L'appel au rail
Je vous préviens, je n'ai rien de très précis à dire, ça risque d'être assez décousu...
On sent bien que j'ai besoin de ces quelques jours : même trier les papiers pour lundi, quand je rentrerai, me semble une activité bien rébarbative. C'est les vacances !
Départ après onze heures. Un sac à dos. Quelques fringues, un bouquin, je sais pas où j'ai mis mes lunettes de soleil. J'en porte pas d'habitude mais là ça me tenterait bien. J'ai vu un carré de soleil bleu par la fenêtre de la cuisine.
"The cigarette is burning, but it never seems to ash". J'ai l'impression d'être prise dans un mouvement centrifuge qui ne s'arrêtera probablement jamais, un mouvement où l'on n'est plus pensée, où l'on n'est plus que mouvement, action pure, où l'on oublie presque la raison pour se fondre dans l'action, le mouvement.
Je vous assure que je suis à jeûn.
Je pars jusqu'à lundi après-midi à Bordeaux. Je sais pas ce que je vous souhaite mais je vous le souhaite ébourriffant (avec les deux r et les deux f), à la hauteur de vos ambitions les plus inavouées.
Kobal2 vous invite à une TouzeCarnet. Il paraît que vous aimez vous mélanger, profitez-en, ça mettra peut-être de la vérité dans des rapports parfois un peu trop complexes. En même temps je dis ça, je n'en sais rien, vous savez bien que je n'appartiens pas à la blogosphère.
C'est bien dommage que le sexe, aussi puissant soit-il, n'abolisse pas vraiment les frontières entre les gens. Sinon je mettrais une gigantesque bannière ici pour vanter l'évènement. Ouaaaaaa, un groupe où les gens se parleraient pour de vrai. Révolutionnaire.
Ich will nach oben, genauso wie du
komm doch mit 'rein und stell' dich dazu.
Wir kennen uns doch gar nicht - ist auch egal,
Einmal ist immer das erste mal

Die Prinzen - Liebe im Fahrstuhl. (je sais pas pourquoi mais cette chanson me semble coller absolument à l'occasion).

8:17 AM

mercredi, août 18, 2004  
C'est bientôt fini les montagnes russes ?
Il m'appelle ce midi, il trouve les mots, l'étau se desserre. Le lien se renoue.
Thiom m'appelle juste après, me dit qu'il ne faut pas que je m'inquiète, me dit que si j'ai besoin j'appelle.
Claude m'appelle à l'instant pour savoir ce qui pourrait me faire plaisir chez les Chinois.

2:16 PM

 
Mystère ?
Parfois j'aimerais, je voudrais, tellement...
Ce n'est pas de vacances dont j'ai besoin. Ce n'est pas de sexe dont j'ai besoin. Ce n'est pas de fumer dont j'ai besoin, ni de pleurer d'ailleurs. Ce n'est peut-être même pas d'avoir ce concours.
Ce dont j'ai besoin c'est d'un profond sentiment de plénitude, de compréhension.
Je me suis beaucoup battue et je dois encore me battre. Ce que je voudrais c'est qu'on me ramasse doucement, qu'on ne me fasse pas tomber, et que me revienne cette confiance qu'on voit chez les enfants quand ils s'endorment sur l'épaule d'un adulte. Et que cette confiance, cet abandon, se renouvelle encore et encore.
C'est à la fois très simple et très compliqué.
Le répétez pas : je suis très fatiguée.

12:34 AM

mardi, août 17, 2004  
Ca vous arrive jamais...
... de rêver le monde tel qu'il devrait être ?
Et de faire quelque chose parce que c'est comme ça qu'on sent en soi-même que c'est beau, que c'est bien ?
Sans définir son comportement en fonction des autres, mais en suivant seulement cette conviction qu'on a parfois que c'est ça qu'il faut faire ?
Pense à toi, rends-toi beau, rends toi belle, oublie tes mesquineries et celles des autres, tes frustrations, romps le cycle du don et du contre-don, prends de l'altitude. Manifeste toi dans le monde dans toute ta splendeur, avant que tes yeux ne perçoivent plus de lumière, plus de couleurs, et que le monde n'existe plus pour toi. Rappelle toi que tu vas mourir, que personne ne viendra te prendre par la main pour t'emmener sur un nuage, que ça n'aura rien de grand, rien d'héroïque, que personne à part tes proches ne s'en souciera.
Alors en attendant, à défaut de faire quelque chose d'utile, fais quelque chose de joli...
C'est valable pour toi aussi, Fabienne. Avant tout.

12:25 PM

mercredi, août 11, 2004  
Un pédiluve
Oui, c'est bien ça : mes posts en ce moment n'ont pas la profondeur d'un pédiluve. Ils sont descriptifs, ils sont répétitifs. Je me permets de faire ce que je m'interdis d'ordinaire : venir ici sans avoir quelque chose de précis à dire, parce que je ne parle pas beaucoup en ce moment, parce que pour un tas de très bonnes raisons je garde des trucs rentrés et qu'il faut que le malaise sorte quand même.
Du coup on pourrait faire un générateur de mes derniers posts, il suffirait de mettre tout le vocabulaire du malaise latent, tout le vocabulaire de la résignation et de la volonté, un fond d'ironie, ce qui relève du champ lexical des révisions et tout ce qu'on peut trouver dans 20m carrés d'une chambre d'étudiante, et ça devrait coller à peu près.
A peu près parce qu'il reste les pétages de cable qui sont difficiles à prévoir. Quand par exemple je relisais mes fiches et que j'apprenais avec délices que pour Wagner la 5e symphonie de Beethoven était une oeuvre d'art total, c'est difficile de prévoir que me reviendrait en tête un souvenir de quand j'avais 14 ans. "Bite au vent", c'est comme ça que les mecs de la classe comprenaient l'auteur de la 5e symphonie. Et ils en avaient fait leur cri de guerre, quand ils faisaient le tour de la classe avant de ressortir aussi sec.
Et de me dire que s'ils étaient largement barrés, ces mecs n'avaient peut-être pas tout faux.
Si je les avais suivis, les mains de ce prof dégueulasse ne m'auraient pas malaxé les épaules...

10:10 PM

 
Petits calculs
Je viens de réaliser qu'en moyenne je bosse plus de 11h par jour. Ca ne laisse pas grand place au reste.
Tout à l'heure j'ai dû m'arrêter et m'allonger : j'étais tellement survoltée par mes trucs et mes machins, la perspective de refaire une dissert cet après-midi, que mes jambes avaient du mal à ne pas trembler. J'avais pas pris mon comprimé de "je-ne-sais-quoi-mais-c'est-que-du-naturel", celui que je prends le matin et dont j'avais jamais vraiment compris l'utilité. C'est la deuxième fois que je l'oublie en peu de temps et à chaque fois je suis moins "peace" quand je l'ai pas pris. Rien de bien grave, j'ai juste un état d'esprit plus accentué dans les extrêmes. Ce truc me nivelle un peu mes émotions. Je n'ose imaginer ce que ça serait sans ;-)
Un jour il faudra que je fasse le point sur tout ça et que je décide de la suite à donner à ma vie. Je ne devrais même pas penser à tout ça maintenant. Pour le moment ma vie c'est 20 mètres carrés avec un bureau, des bouquins, des notes, des piles de dossiers. Le tout à finir d'engloutir et de maîtriser huit-neuf jours, sans le bureau si possible (il m'arrive d'être un peu distraite ces derniers temps).

2:54 PM

lundi, août 09, 2004  
Equilibre
Ma gynécologue m'appelle ce midi. Inquiète elle était du taux de sang dans mon sucre. Non, quand même, j'en suis pas là, mais bon. Elle me dit de faire attention. Je lui demande, avec une vague idée de ce qu'elle va me dire, ce qu'elle me suggère de faire. Ce qui est très drôle dans cette liste, c'est qu'en plus d'être exactement à l'image de ce que je pensais, elle touche justement les aliments que je tiens déjà sous haute surveillance. Sauf quand je suis déprimée.
Ca ressemble à une gentille invitation à fumer, ça. Comment compenser tout le stress, et les déceptions dont la vie me gratifie parfois ? J'ai bien pensé à d'autres solutions, mais elles ne sont pas vraiment adaptées à moi et du coup il y a fort à parier que ça ne marchera pas.
Je m'en fous, moi j'ai fait une belle dissert, et je suis sur les sentiers de la gloire. Ou presque. Alors...
Et puis mon amoureux il me dit qu'il m'aime pendant que je travaille, alors...
EDIT : j'étais partie avec l'idée de parler de l'équilibre de mes tares (sombrer dans le sucre, ou la fumée ou je ne sais quoi pour oublier/compenser), et puis j'ai un peu perdu le fil... Du coup mon titre me semble clocher un peu...

8:05 PM

samedi, août 07, 2004  
Caprice
-J'ai prié pour vous.
Il vient de s'asseoir sur le banc à côté de moi. Il porte des vêtements gris.
-A quelle église ?
-Saint Paul.
-Ah, je n'arrive plus à me souvenir de la date de consécration de celle-ci. Je n'y arrive pas, je m'emmêle les pinceaux à partir de la troisième église parisienne. De toutes façons c'est à sainte Rita que vous auriez dû vous adresser... et à Ganesh aussi...
-Tu sais bien ce que j'en pense ; à propos, pourquoi tu ne me tutoies plus ?
-Peut-être la différence culturelle ? Honnêtement je ne sais pas.

Voilà. Je suis cernée par les chrétiens depuis plusieurs mois. Parfois même ils se disent catholiques (là, j'ai un peu de mal, être catholique ça implique souvent des idées qui me choquent encore et toujours...). Je ne crois pas que ça soit le cas d'Alun et Nielle. J'avoue être très mal à l'aise d'emblée face à cette religion très précisément. Parce que j'ai été élevée dedans et que j'ai du mal à m'en défaire (week-end de la Pentecôte, et tout ce genre de choses). Parce que j'ai cru en dieu. Parce que j'ai un rapport à la fois très simple et relativement trouble avec la divinité. Parce que certains de ces gens sont parfois tellement gentils que parfois on en oublierait presque ses convictions.
Alun et Nielle sont partis en voyage avec moi, c'est là qu'on s'est rencontrés. Je ne peux pas vous raconter en détail mais ce sont vraiment des gens fascinants, qui insuffleraient la foi en l'humanité et en l'amour à un bout de bois. Quand on les voit ensemble, ils sont beaux. C'était ce qu'on avait remarqué chacun de son côté, tonton Pierre et moi.
Je ne sais plus quel âge ils ont exactement, mais ils ont un feu qui fait sembler bien ternes les gesticulations de bien des gens de mon âge. Des gens qui font passer la peur de vieillir pour une idée presque puérile...
Ils viennent demain déjeûner avec moi.

9:30 PM

 
Je suis un bateau
Allez, faisons un peu dans la métaphore filée et fleurie à souhait. Je suis un bateau. Je m'imagine avec une coque en bois sur laquelle s'accrochent les algues et les coquillages, autour de laquelle tournent des petits poissons en quête d'amusement et d'un petit quelque chose à manger. Si c'était possible j'aimerais bien avoir une figure féminine qui fende fièrement l'écume à ma proue. Elle me plairait bien cette figure. Même si moi je ne suis qu'un bateau.
J'ai beau savoir que je suis tout petit dans l'immensité de l'étendue de l'océan, je n'ai pas moins la coque qui grince et craque...
Ouioui, tout ça pour ça.
Vous savez, je n'ai pas beaucoup dormi cette nuit, alors j'écris un peu n'importe quoi. Faut faire attention, mais peut-être pas à ce que je suis en train d'écrire. Bref.
J'ai passé la nuit à osciller entre de vaines tentatives de m'endormir et cette question sans réponse de ce qui se passait, de ce que ça signifiait, et de ce qui allait se passer ensuite. Qu'il y avait quelque chose de vraiment bizarre, de pas "logique" dans tout ça. Que ça ne devrait pas se passer comme ça. Je sais bien qu'il y a bien plus important, mais pour une fois j'use de mon égoïsme sans vergogne.
J'ai fini par avoir Nava au téléphone. Il m'a appelé ce matin et pas cet après-midi ou ce soir. J'ai tenté de dire les choses simplement, d'expliquer et de comprendre. A mon avis ça se reproduira probablement pour plusieurs raisons, mais du moins ça va mieux. Et puis quand ça se reproduira je serai peut-être dans une autre situation que celle-ci. Dans le contexte actuel, blessée je ne réponds plus de grand chose.
C'est dur. Mais je vais bien finir par arriver quelque part.
En attendant si vous êtes désoeuvré(e) etque vous avez envie de changer vos habitudes musicales, moi je suis souvent là-bas à écouter la musique de ce film précisément. J'espère que vous pourrez écouter sans problèmes... Vous je sais pas, mais moi c'est un des trucs qui me propulsent loin, très loin.

3:03 PM

vendredi, août 06, 2004  
Leitmotiv
Faut pas flancher. Pas maintenant.
Me suis passé tout le côté de ma discothèque qui pulse un peu. Ca fait du bien. Pendant que je danse j'ai moins envie de pleurer. Prendre une posture, celle d'une femme en costume gris qui ne pleurerait jamais.
Pourquoi j'ai cette envie qui me démange encore de me faire une fissure entre le pouce et l'index ? Ca a beau être ridicule, ça me semble moins l'être que de pleurnicher parce qu'on voudrait plus d'attention.
Aime toi plus que les autres, accroche-toi à toi, c'est ça qui va te sauver pour le moment. Le reste, tu verras après.
C'est peut-être pas une bonne idée de m'être mis le dernier album de Louise Attaque. Peut-être pas.

10:16 PM

jeudi, août 05, 2004  
Problème d'iconographie
Il m'appelle alors que je suis au cinéma. J'ai son message quand je sors de Farenheit 9/11 (je date, oui). Il dit qu'il est près d'une statue avec un glaive avec à l'extrémité une main, et puis une boule dans l'autre main, et à ses pieds un personnage et un lion. Qu'il voudrait avoir mon avis sur ce que ça représente. Après avoir tenté d'écouter le message dans sa version hachée dans la salle, je me le repasse deux fois encore une fois sortie du cinéma.
Il m'avait jamais fait ça. Et puis il y avait ce ton un peu amusé...
Pourtant je ne suis pas mauvaise en iconographie (quand même). Je sais qu'il n'y a pas de boule dans les attributs du saint de la Fontaine Saint Michel. Je sais aussi que son démon est seul dans la composition centrale, que les lions sont sur les côtés, à la base de la fontaine. Je la connais, cette fontaine. Vraiment rien à voir avec la statue des Girondains devant laquelle il s'est arrêté et qu'on discute au téléphone.
Ce que je connais moins, c'est les pouvoirs du phantasme. J'avais oublié aussi mes envies contradictoires, celle qu'il soit là avec moi et celle, officielle et fondamentale, d'être seule pour travailler pour ces quatorze derniers jours. Je suis arrivée à tenir l'envie et le besoin officiel au dessus du reste et je ne pensais pas que l'autre saurait quand même me jouer des tours. Là où c'est vraiment paradoxal, c'est que l'envie manifestement est à la hauteur de la colère que j'aurais ressentie s'il avait fait ce que par ailleurs je souhaite... Argh. Pas simple, heureusement qu'il y avait un discours officiel auquel se rattacher... et des données objectives à considérer, comme le fait que quand je suis avec lui j'arrive jamais à travailler comme il faudrait...
Chancelante jusqu'au métro, je me prends la tête dans les mains. C'est ridicule, on est bien d'accord, c'est ridicule et tu n'as pas le temps ni le loisir de te mettre à pleurer. Le temps pour ça malheureusement on le trouve facilement.
Deux semaines qui vont décider de tant de choses. Il ne faut rien gâcher. C'est presque fini. Il faut se battre. Compenser dans la mesure du possible. C'est en partie grâce à lui que pendant presque une semaine je n'ai pas touché à un narguilé. Je crois que ce soir j'en ai bien besoin. Je vais faire ce que je peux pour résister...

7:21 PM

mercredi, août 04, 2004  
Breathing in
Aha, quand je sors un peu la tête de mon océan de papier, il y a des idées qui me viennent, des trucs qui passent, des souvenirs qui ne sont pas à moi, qui d'ailleurs ne sont à personne.
Une photographie d'un mur couvert d'affiches, dans les tons rouge, éclairé par une lumière en console. Un couloir à l'écart de la foule dans un café d'une ville du sud. Une photo non légendée, qu'il lui enverrait. Aucun commentaire superflu. L'essentiel serait là.
Et nous pendant ce temps là on s'interroge et c'est la machine à rêves qui se met en marche...
J'ai fait une trêve avec Thiom. C'était attendu qu'il accepte cette trêve, je crois qu'il avait commencé déjà) avant que je pose le problème sur la table. Il est fort possible que ça change pas mal de choses, cette discussion. J'essaie de ne pas y penser. Chaque chose en son temps et ce temps là n'est pas encore venu.
Cette nuit j'ai rêvé que j'avais des retours de mon concours. A l'épreuve de latin ma copie avait été notée 0,8/20. Cette précision dans ma nullité m'a effrayée. J'étais effarée d'avoir osé croire que j'étais capable de me hisser à la hauteur de ce concours. Au réveil je me suis rappelé que j'avais été admissible l'an dernier et que je n'avais payé aucun membre du jury ;-).
Le 19, j'arrête de bosser. C'est à la fois horriblement près et terriblement loin...

2:08 PM

 
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