Le blog d'une névropathe (mais vous n'avez rien de mieux à faire, vous?)





























 
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Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...












 
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur... Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
< ? ParisBlog * >




























Sans Prétention
 
vendredi, janvier 28, 2005  
Une pensée
Je tiens à joindre ma voix à toutes celles qui se sont élevées face au malheur du monde récemment. Moi aussi, je voudrais affirmer tout mon soutien à ceux sur qui le malheur s'est abattu et s'abat encore, ceux qui avaient une vie et qui au réveil ont constaté qu'ils avaient tout perdu, victimes de l'inconscience humaine. Puissions nous tirer les leçons des erreurs du passé. Soyons vigilants, cela pourrait arriver à chacun de nous.

Ma pensée va vers ceux qui ont réalisé trop tard qu'ils n'avaient pas vécu.

10:53 PM

 
Cette nuit, trois hommes m'ont aimée
Petit cadeau offert à moi-même. Un rêve en trois volets, simple comme une démonstration. A force de réfléchir au phénomène amoureux, mes pensées ont fini par prendre corps.
Le premier homme était distant. Je n'apprends la nature de ses sentiments que par d'autres personnes, des murmures de jeunes filles dans les couloirs de la grande maison de campagne de ma mère. Mains dans les poches, il regarde le jardin, debout sur un balcon que j'ai inventé pour la circonstance. Il ne me voit pas et ne se tournera pas vers moi. Je vois à peine son visage éclairé par un soleil d'été. Je suis surprise, on le serait à moins d'arriver dans un univers nouveau, d'apprendre qu'un parfait inconnu vous voue un amour si particulier, qui confine au religieux. Me voilà érigée par la force d'un seul au rang de déesse, et je semble l'accepter parce que je sais savoir assumer ce rang.
Deuxième volet. Le deuxième homme est bien plus âgé. Je n'ai pas souvenir de son visage, il doit avoir plus de soixante ans. Un lien concret, une profonde tranquilité, un accord heureux, une grande largesse. Il n'a rien à prouver, ses élans sont naturels, sans affectation. Je réponds de même, je me laisse aimer et envelopper dans toute cette tendresse. Protégée par un amour presque filial.
Troisième volet. Je suis dans une grande pièce, assise sur une chaise, tandis qu'on projette un film sur un mur. De la porte d'une sorte de cuisine médiévale surgit un jeune homme échevelé, un garçon qui s'approche derrière moi et me glisse un baiser dans le cou avant de me dire à l'oreille qu'il pense avoir retrouvé la personne qui avait volé son portable et qu'il allait essayer de le récupérer. Je suis inquiète pour lui. En une fraction de seconde, il me serre dans ses bras, me jette un bref regard, et retourne par où il est venu. J'ai juste le temps de croiser son regard, clair, brillant, furtif. Son contact m'a troublée, et j'ai la sensation de le sentir contre moi longtemps après qu'il soit parti.
Trois hommes, trois types d'amour. Cette nuit(*), trois hommes m'ont aimée, j'ai été tour à tour déesse, fille et femme. C'est difficile de décrire le sentiment de complétude que j'ai éprouvé au réveil et durant toute la journée qui a suivi.
Déesse, fille et femme...
Je ne sais même pas comment j'ai osé retranscrire ce rêve.

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En fait, c'était pas cette nuit, mais la nuit d'avant. Mais je n'ai eu ni l'envie ni le temps de le poser par écrit avant.

6:35 PM

mardi, janvier 25, 2005  
Force it out
Bien, je suis allée faire un peu de rangement dans mon blog. Ces dernières semaines ont été passablement chaotiques (qui a dit : comme d'habitude ?), et les drafts se sont accumulés sans que j'ose publier. Gêne de la mauvaise qualité du post, crainte que sont contenu ne blesse. Mais ce n'est pas mon écriture mais la réalité qui pourrait blesser.
Je poste ces drafts parce que je sens que je suis en train de me refermer sur moi-même et que si ça continue je n'oserai plus écrire quoi que ce soit. Stop à la régression : je balance. Tant pis pour mes états d'âme.
Pour la suite du voyage dans la plus grande république du monde, il faudra peut-être attendre un peu. Je ne suis pas vraiment d'humeur contemplative en ce moment... et c'est de cet état d'esprit que j'ai besoin.
Ah, et puis une dernière chose. Kobal2 sans même avoir à parler ou à écrire quelque chose, il me fait pleurer. Et puis il me fait sourire. Allez jeter un oeil à sa radio blog, peut-être que vous comprendrez.

10:24 AM

samedi, janvier 22, 2005  
Parenthèse enchantée
Ca s'ouvre sans prévenir, au détour d'une nuit où il est déjà trop tard pour qu'on puisse penser. Ca s'impose comme un rêve ou un cauchemard. Impossible de distinguer le haut du bas. Un amour en diagonale, c'est peut-être ça. Moi qui ne savais qu'aimer verticalement, horizontalement parfois, je chancelle. Est-ce grave ?
Il n'y a plus de but.
Il n'y a plus de bien.
Il n'y a plus de mal.
Il ne devrait plus y avoir de douleur. C'est la condition de la parenthèse enchantée, que j'essaie de garder comme on garde les yeux fermés dans l'espoir de replonger dans le rêve.
Les cadres disparaissent. Bienvenue dans un monde flottant.

9:52 PM

 
Amours saturniennes
Te tenir loin de mon coeur, voilà ce que m'avait dit cet étranger avant de glisser l'anneau à mon majeur. Je ne te savais pas si près.
Est-ce toi, l'auteur de mes langueurs, est-ce à toi que je dois d'avoir l'oeil assombri, capable de regarder au loin pour me recroqueviller en moi-même l'instant d'après ?
"Tous mes chants portent la même brûlure"... Est-ce à toi que je le dois ?
Retire-toi maintenant. Je n'ai peut-être pas le choix, mais je ne veux pas de ton empire. Tu auras beau me tourner autour, faire trembler le bois de mon lit, si tu persistes tu n'auras guère qu'une âme morte. Il est déjà trop tard, avant que tu n'aies commencé à m'encercler, j'avais déjà pris refuge auprès de bien plus sombre que toi.

9:18 PM

jeudi, janvier 20, 2005  
Rien ou presque
C'est curieux, il y a toujours des gens pour passer voir si des fois je n'aurais pas posté quelque chose alors que ma dernière entrée date du 20 décembre.
Ca va venir, seulement la vie est un tantinet compliquée, et j'ai horreur de poser ici des idées qui partent dans tous les sens. Comme des balles perdues. Je voudrais pas que ça blesse quelqu'un au passage. Moi même je ne sais pas très bien où ça va, mon petit manège, mes petites actions de fourmi, ma petite voiture de vie. J'ai une petite idée, quand même, mais il y a un paquet de choses qui restent nébuleuses. Ecrire ici dans ces conditions me semble à la fois potentiellement néfaste, compliqué, voire inutile.
J'ai commencé à raconter un bout de mon voyage en Inde, mais le post promet d'être assez long et il n'est toujours pas fini. Patience. Je rentre de Bordeaux ce soir, il se peut que j'aie un peu plus de temps et de disponibilité d'esprit pour venir écrire ici.

4:55 PM

lundi, janvier 17, 2005  
Ben oui, je suis rentrée...
Ce n'est pas l'envie d'écrire ici qui m'a manqué. Je rentre avec un paquet de trucs à mettre à plat, des choses faciles et d'autres... nettement moins. Me voici à la cent millième mise à plat de ma vie, il doit bien y avoir quelque chose que je ne fais pas correctement.
Je voulais raconter un peu mon voyage, mais je craignais de laisser à lire des choses que je devais discuter avant avec certaines personnes. On ne met pas la charrue avant les vaches sacrées.
Voilà, maintenant, j'en ai parlé, et je peux commencer à vous raconter.
Je suis donc partie avec Thiom en Inde pour une durée d'un peu plus de trois semaines. J'étais passablement nerveuse parce que l'état de mes relations avec lui n'était pas le meilleur, on s'écharpait facilement, je me braquais très vite; il avait du mal à m'écouter. Dans un sens comme dans l'autre, c'était pas la profonde ouverture. On a beau avoir envie de communiquer, quand les complexes s'en mêlent... Mais on est partis tout de même. Pour ma part, je voulais me confronter à un séjour prolongé avec lui, pour affronter cette incompréhension, savoir ce qui était possible. Je voulais aussi me prouver que j'en étais capable, gérer un voyage avec lui d'un bout à l'autre. Je me suis chargée de l'organisation, compulsant mon guide encore et encore pour déterminer les lieux, les parcours, les horaires, m'avançant la première dès qu'il y avait une démarche à faire. Thiom est un garçon en bien des points écrasant, il est bien plus organisé que moi, il est plus volontaire que moi, et il se trouve qu'il a un jugement parfois très dur, d'autant plus dur que souvent il est très juste. Bref. Un contexte de départ un peu tendu.
De mon côté j'avais réussi à me retrouver à la fois sur les dents et sur les rotules. Inquiète, fatiguée physiquement et moralement, je n'avais pas pris de temps pour me poser et réfléchir depuis un bon moment (qui se comptait en mois), je savais qu'il fallait que je m'y mette rapidement. Ce voyage était à mes yeux une bonne occasion. Une bonne déconnection pour pouvoir m'y coller un peu sérieusement.
Bien sûr, il y avait aussi l'attirance de l'Inde, ce sentiment étrange, maladif, presque amoureux, qui me lie à ce pays. Avec ce que je ressens, c'est vraiment difficile de pas verser dans la grandiloquence. Penser à fouler à nouveau le sol indien me faisait un creux à l'estomac; suffisait à me tirer durablement de ce que j'étais en train de faire.
Nous sommes partis tout d'abord à Calcutta, où nous avons passé presque une dizaine de jours. Thiom y avait du travail, et je n'avais jamais visité cette ville. C'était l'occasion de vérifier dans quelle mesure les clichés étaient justifiés ou non. Vous savez, les lépreux mourant aux portes des aéroports, les milliers d'enfants mendiants vous fondant dessus, les pousse-pousse comme seul et unique moyen de transport dans toute la ville.
Si vous avez le malheur de parler du livre ou du film la "Cité de la Joie" à un habitant de Calcutta, attendez vous à passer un très sale quart d'heure. Les images véhiculées par l'un ou l'autre les atteignent en pleine face. Et c'est plutôt compréhensible : l'état du West-Bengal et la capitale, Calcutta, sont l'un des endroits les plus cultivés de l'Inde. Le taux d'alphabétisation atteint un record ; la région a été le lieu de naissance des plus grands poètes, peintres, cinéastes du sous-continent. Et ça continue. La vie culturelle bengalie est très active, il y a des récitals de poésie dans les cafés du centre de Calcutta, qui compte aussi des scientifiques de niveau international...
Alors forcément, on comprend que ça leur plaise moyennement d'être considérés comme des loqueteux...
En même temps, il est vrai qu'il y a un paquet de disparités, ce qu'on a pu sentir par un ensemble de petites situations... Thiom passait pas mal de temps à discuter avec ses collègues de Calcutta. Ceux-ci ont été très surpris d'apprendre qu'on avait pris le BUS, le bus de la ville dont les gens communs se servent... Il est vrai que quand on est habitué aux bus parisiens, qui ne roulent pas mais glissent sur la chaussée parisienne, dans des couloirs réservés à cet effet, on a du mal à faire le lien avec ces machines de métal qui foncent à toute blinde, toutes portes ouvertes et souvent bondés, à travers une circulation plus que chaotique... Ca a l'air éminemment dangereux la première fois, et puis rapidement on chope le coup et on se tient sans broncher debout à côté de la porte, agrippé à une paroi, au plafond, à ce qu'on peut. Tous collés les uns contre les autres. C'est curieux, c'est bien moins gênant d'avoir le nez contre le torse de son voisin, d'être presque assis sur les genoux de sa voisine, dans ce contexte où de toutes façons on est tellement nombreux que la notion de distance physique réglementaire est impensable. Mais je m'y perds. Ce que je voulais dire, c'est que les collègue de Thiom ne pouvaient pas imaginer qu'alors qu'on avait les moyens de se déplacer en taxi on préfère prendre le bus.
Je me suis retrouvée dans une situation similaire quand j'ai rencontré pour la première fois une copine de Calcutta avec qui j'échangeais des mails. On s'est retrouvées dans le centre, dans un coin que je connaissais pour l'avoir sillonné au hasard avec Thiom, sans autre guide que le feeling. Il y avait un tas de petits cafés indiens où on pouvait boire du thé aux épices, des endroits pas forcément recommandés par le Lonely Planet parce qu'ils sont trop nombreux pour tenir en quelques pages, parce qu'ils sont tout ce qu'il y a de plus normal, des cafés indiens "de base". Quand j'ai retrouvé la jeune fille, je lui ai demandé par politesse si elle connaissait un endroit où on pourrait prendre un pot. Et j'ai été très surprise qu'elle m'emmène dans le seul café occidentalisé de la zone. Une sorte de Starbucks. Je crois qu'elle n'aurait pas pensé que je puisse souhaiter aller ailleurs. Le mieux, pour elle, c'était ce drôle de café, où on a pris un cappuccino...
En même temps, ça doit être tellement bizarre pour les indiens de voir les occidentaux se promener constamment avec leur bouteille d'eau minérale...
Qu'est-ce qui est vrai alors, dans l'image qu'on nous a donnée de Calcutta ? Il est vrai qu'il y a des gens qui vivent dans la rue, qui dorment à même le sol, enroulés dans des couvertures. Qui vivent leur vie dans la rue, éduquent leurs enfants dans la rue, font la cuisine dans la rue, leur toilette dans la rue. C'est très spécial de voir ces gens vivre leur vie de tous les jours dans l'espace public, les femmes se préoccuper de leur aspect dans un petit miroir, assises sur le trottoir. Non que ces gens n'aient pas le droit de vivre une vie normale, bien sûr, mais dans notre monde occidental, on est tellement habitués à considérer le fait de ne pas avoir de demeure à soi comme la pire des calamités qu'on est surpris de voir combien la vie de ces gens qui n'ont rien peut paraître normale.
Et cela en dépit du fait que si l'une de ces personnes vient à tomber gravement malade, je n'ose imaginer la faiblesse de ses chances de s'en sortir. Et je suppose que les enfants que j'ai vus vivre dans la rue n'ont probablement pas la chance d'aller à l'école, et du coup de sortir de la situation dans laquelle vivent leurs parents...
La deuxième surprise, c'est la faible quantité de ces gens qui mendient. Tout se passe comme si la situation des uns comme des autres était acceptée, par les pauvres comme par les riches qui passent à côté d'eux pour se rendre à leur travail, aux centres commerciaux, au cinéma (ne prenez pas comme une évidence que les riches acceptent à ce point la pauvreté des autres, pensez au "nettoyage" dont le centre de Paris a fait l'objet, sur les Champs d'abord, puis...). Et cette stabilité doit d'autant mieux tenir avec le système de hiérarchie sociale et religieuse des castes. Même si les castes sont abolies dans la constitution indienne, il faut du temps pour qu'un mode de pensée de plusieurs millénaires tombe.
(La suite une autre fois, sinon je n'arriverai jamais à poster...)

10:33 AM

 
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