Le blog d'une névropathe (mais vous n'avez rien de mieux à faire, vous?)





























 
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Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...












 
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur... Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
< ? ParisBlog * >




























Sans Prétention
 
vendredi, avril 29, 2005  
En après-première, quelques photos du Karna[ge]val
Voilà. Ca ressemblait à ça, le Karna[ge]val, beaucoup de bruit servi par des chars aux grosses enceintes à l'arrière, contre lesquels les jeunes et les moins jeunes se collaient comme de gros bourdons. Parmi les bourdons, un papillon de temps en temps. Du bordel, beaucoup de bordel, de quoi reprendre souffle, déserrer la cravate virtuelle, ouvrir quelques boutons de chemise en dépit du froid mordant.
En attendant la suite des carnages, je me suis glissée dans la foule, fixant au hasard quelques détails sans m'attarder. Suivant de loin en loin un aviateur photographe à la démarche dansante, observateur distant, comme propulsé là d'une autre époque. J'aurais aimé lui parler, il avait l'air... singulier. Si vous le voyez, saluez-le de ma part...















5:42 PM

 
Wish list
En parcourant les différents blogs, je vois souvent des wish list.
Ceux qui me connaissent d'un peu plus près savent que l'argent me met mal à l'aise. Peut-être encore un petit compte à régler avec mon histoire. Par contre, j'aime bien les cadeaux.
Si vous voulez m'offrir quelque chose, offrez moi quelque chose qui ait de la valeur... quelque chose de beau, de grand, de fantastique, quelque chose qui parle de vous, peut-être. Offrez moi une idée, quelque chose qui vous a secoué violemment un jour, une construction belle, purement gratuite. Une image, un dessin, que sais-je. Pourvu que le prix de votre cadeau ne dépasse pas celui d'un café, tout est permis.

3:00 PM

 
Rencontre onirique
Je suis dans la fosse. Peu de lumières dans cette salle gigantesque. On doit être quelque part à Bordeaux, pourtant je suis seule, et je ne reconnais pas les lieux. Je suis venue seule, et je regarde les visages faiblement éclairés par la scène plongée dans une ambiance bleue, et de toutes petites lumières qui font des taches claires sur les visages.
Noir Désir. Je ne pensais pas que j'assisterais un jour à l'un de leurs concerts. Les musiciens se sont associés temporairement à un autre chanteur, en attendant, en attendant.
Je ne réalise pas tout de suite que pendant que je regardais la foule, dos tourné à la scène, le concert a commencé. Les vibrations me tirent de ma bulle et je vois se dessiner une silhouette noire qui marche sur la foule. Sur la foule.
(Un ange passe...)
Vêtue de noir, entièrement. Un visage très blanc, trop blanc, le cheveu court, très sombre, des yeux anormalement bleus. J'ai à peine le temps de me demander ce que signifie "anormalement bleus" que je reçois de plein fouet l'expression de son visage.
Jusqu'ici je ne l'ai pas entendu chanter. C'est Un Homme Pressé qui ouvre le concert. Il chante doucement, sourcils froncés d'un enfant grandi trop vite et qui n'a pas eu le temps de comprendre, à qui on n'a jamais donné les moyens de comprendre. Un fond de quelque chose à peine dissimulé, qui sourd et menace à chaque instant. Cette chose familière... la même force, la même colère.
Personne ne l'aura vu, c'était l'Autre qu'on attendait. Comment peuvent-ils ne pas voir que le mystère se joue de la même manière, là, juste sous leurs yeux ?
Il faudrait toujours laisser les enfants poser des questions, il faudrait essayer d'y répondre. Sinon les enfants se mettent en colère. Cette maturation prendra des années. Et quand ils se mettront en mouvement, il ne restera plus grand chose sur leur passage.

5:30 AM

jeudi, avril 28, 2005  
Apprendre
Lui -Mon mail c'est mon pseudo + @hotmail.fr
Lui -Comme ça tu pourras m'écrire
Moi ...

Bien. Tu es capable de prendre. Tu es peut-être capable de recevoir. Mais serais-tu capable de donner ? T'es tu seulement posé un jour la question ?
Et moi ? Pardonne-moi mais je suis vidée, je n'ai plus grand chose pour le moment. J'ai besoin que ça se reconstruise là-dedans. Ca sera joli je crois, une fois les travaux terminés, mais pour le moment si tu veux m'approcher, il va te falloir ouvrir un peu ta cave à merveilles, si tu veux que j'accepte ta présence à mes côtés. Je n'entretiens pas seule la discussion pour te faire croire que tu es intelligent et que tu es un sacré petit plaisantin, caché derrière ton pseudonyme composé du diminutif le plus ridicule de ton prénom additionné d'un nombre imposé par yahoo parce qu'il y a autant de gugusses aussi inspirés qui ont eu l'idée avant toi (mais tu persistes, c'est héroïque). Je ne te tends pas de perches pour que tu fasses ce dont tu as envie mais qui personnellement ne me tente pas plus que ça. Je n'ai pas la force de te porter, avec en tête l'idée que je ne pourrai pas compter sur la pareille quand j'en aurai besoin. C'est comme cela, en même temps c'est toi qui es venu me trouver.

Je rêve de retrouver ce temps d'équilibre où j'étais capable de donner entièrement, sans attendre qu'on me donne en retour. J'étais portée par... autre chose. Le plaisir de m'ouvrir sans compter, de donner avec enthousiasme tout ce que j'avais de meilleur. Au-delà, bien au-delà de la mesquinerie des comptes d'apothicaires.

Ce temps reviendra, enfin j'espère, mais pas dans l'immédiat. Pour le moment c'est tout rentré à l'intérieur, et j'ai plus que jamais l'impression d'être décallée, inadaptée. On s'intéresse à moi, on me pose des questions, on veut me connaître, et je ne comprends pas à quoi tout ça peut bien rimer.

1:54 PM

 
"Ah bah ouais mais bon" ?
Composer avec la réalité.
Composer la réalité.

Quatre lettres en moins, pourtant le deuxième n'est pas inclu dans le premier. Et ce n'est pas plus facile, au contraire.
Mais j'en aurais besoin. Des deux.

10:49 AM

mardi, avril 26, 2005  
En passant
Je suis lessivée. Tellement lessivée que je n'ai même pas la force de reprendre le récit (avalé par Blogger) de ma rencontre onirique avec le chanteur temporaire de Noir Désir... Une autre fois.
Je ne sais pas si c'est le fait d'avoir fait deux heures de visites sous la pluie ? Non, ce n'est pas ça. Bien sûr ce n'est pas ça. Je suis un peu triste ce soir. Ca sonne creux quelque part dans mon coeur. Si je commence à expliquer, tout le monde va encore tout confondre.
Voilà, maintenant c'est clair. Maintenant j'aurais besoin d'un câlin. Juste un câlin.

Mais je suis une grande fille, hein. Ouais on va dire ça, je suis une grande fille. Mais ça fait deux jours que j'ai une migraine permanente, ça fait deux jours que je tiens. Ca fait deux jours que je suis sur tous les fronts qui comptent. Je suis malade, je n'ai pas un super moral. Mais bon, c'est pas les autres qui vont te dire "étends-toi, repose". Et quand ça arrive, ils l'ont dit distraitement, pour venir te secouer au moment où tu les as crus. Il ne faut pas leur en vouloir, ils ne l'ont pas fait exprès, c'était pas par vice, c'est juste qu'encore une fois on se sera mal compris, sans doute, que j'aurais mal compris, moi. Ca n'est pas la première fois, et il serait étonnant que ce soit la dernière.

Un peu amère là... Désolée. Ca arrive aux meilleurs d'entre nous. Et aux moins meilleurs aussi.

11:35 PM

samedi, avril 23, 2005  
-Alleeeeez... Non mais regarde-le, je suis sûre que tu penses comme moi que ça serait... amusant.
-Je ne vois pas ce qu'il y aurait d'amusant.
-Mais si enfin, regarde-le, regarde moi. Tu nous connais tous les deux, quel couple pourrait être moins assorti ? Je n'ai jamais fait ça, et puis je m'ennuie en ce moment.
-Je ne sais pas moi, fais de la broderie, des mots croisés...
-Une semaine. Ca ne durera pas une semaine. Je ne te demande pas de m'arranger quelque chose, dis seulement oui et je m'occupe du reste. Dans une semaine tu retrouve ton ami comme tu l'as laissé.
-Mais d'où peux-tu bien tirer cette puissance dans le n'importe quoi ? Dix minutes avant tu ne l'avais même pas remarqué, et maintenant...

5:57 PM

vendredi, avril 22, 2005  
Et finalement...
Après une lutte acharnée, je crois que je n'ai pas trop à rougir de mon jeu de ce soir... Quand de parfaits étrangers dont tu sais qu'ils jouent plutôt très bien se déplacent pour venir te dire, à toi, que c'était vraiment très émouvant, tu peux commencer à te dire que peut-être quelque chose est passé entre toi et le public.
J'ai mérité ma nuit en tout cas...

12:43 AM

mercredi, avril 20, 2005  
Interruption temporaire des programmes ?
Je sais, je ne poste pas beaucoup en ce moment, et si j'interromps pour cause de maladie, vous ne vous en rendrez pas compte, mais j'aime les démarches stupides depuis deux jours, alors je n'allais pas me priver de celle-là : alors voilà, je suis malade, d'une espèce de virus qui est bien dans l'air du temps, je suis sonnée par la fièvre qui revient dès que j'ai le malheur d'attendre un peu trop longtemps pour reprendre mes médicaments, j'ai mal mais alors super mal à la gorge, et je me trimballe diverses joyeusetés qui font que côté rendement, je suis presque contre-performante.
J'en ai profité pour péter un plomb. Au sens propre du terme. La moitié des prises de l'appart était out, y compris toutes les prises de terre disponibles dont celle du frigo... A-t-on idée de vouloir se *sécher les cheveux*, aussi ?
Si j'étais en forme, je vous raconterai mes fabuleuses aventures sur le chat que j'ai redécouvert, et qui n'en finit pas de me fasciner. Pour le moment j'en suis à creuser les couches de crétinerie sombre et crasse pour trouver une forme de vie que pourrait être qualifiée d'"intelligente". La recherche a parfois des relents d'utopie...
Demain je suis supposée briller de tous mes feux sur scène, mais j'ai bien peur de ne pas être capable de fournir devantage qu'un petit feu de Bengale (j'adore le Bengale mais ce n'est pas une raison). Je suis aussi supposée le lendemain proposer de nouvelles scènes qui pourraient passer à l'audition terminale, mais franchement vu mon état je ne sais pas si j'aurai l'énergie de préparer grand chose...
AAAAAaaah que ça fait du bien de geindre un peu ;)

11:09 PM

jeudi, avril 14, 2005  
Ca roule, ça roule, ça roule
Période d'intense activité. Un paquet de trucs à faire en même temps. Le cerveau qui sait plus où donner de la tête, qui passe du travail pour le concours à l'achat de 75 bouquins d'occasion à Boulinier, et puis les cours, et puis mardi soir, les auditions de théâtre qui t'en mettent plein les yeux, et puis tout ce que j'aimerais faire...
Je ne dis pas qu'il n'y a pas un petit truc ou deux qui clochent gravement. Mais quand même. C'est tellement bon d'avoir tous ces flux qui passent par son cerveau. Ca serait probablement usant à la longue, mais pour l'heure il me semble que c'est ce dont j'ai besoin.
En parlant d'hier, je suppose que j'en ai déjà parlé ici, mais il y a toujours un truc que je ne comprends pas. Hier j'avais mon caddie plein de bouquins, je prenais le métro, c'était lourd. Je pouvais assumer seule le poids de la chose, hein, mais bon, dans les escaliers, à descendre c'était un peu compliqué et laborieux. Les bouquins du dessus menaçaient de se faire la malle à tout instant.
Eh bien comment vous vous expliquez que deux fois, ça ait été une femme qui m'ait aidée, comme d'habitude ? La deuxième femme m'a donné l'explication : "oh vous savez, on sait ce que c'est, on fait souvent les courses, ou on a une poussette dans le métro...".
Voilà. Messieurs, comme d'habitude, vous n'assurez pas le quart d'un cachou. Vous qui êtes si prompts à vous enflammer faussement pour obtenir une bagatelle bâclée, et même pour vous, déçevante, quand il s'agit d'aider sans gain concret immédiat, vous n'êtes pas lents, vous disparaissez. Pitoyable.
J'ai beau savoir qu'il y a des contre-exemples, c'est quand même fascinant que ce soit tellement systématique.

9:24 AM

dimanche, avril 10, 2005  
Règles du jeu
Je suis responsable.
De ce que je fais.
De ce que je ne fais pas, aussi. Surtout, peut-être, parce que ça ne se voit pas, parce qu'on n'en parle pas. Parce qu'il y a mille portes de sorties pour ne pas avoir à assumer ce qu'on ne fait pas.
Je suis responsable de mes erreurs. Je suis responsable de laisser le temps, l'école, la société, et le reste, me pourrir. Il n'y a pas de grand méchant dans cette histoire, à part peut-être moi qui me laisse envahir par des idées que je ne serais pas prête à porter jusqu'au bout. Pire encore, par du vide qui prend tellement de place qu'il n'y en a plus pour les idées qui sont miennes.
Je ne suis pas responsable des erreurs des autres, même si je peux intervenir pour fléchir le cours des choses. Mais je suis responsable de me laisser influencer par elles. Je suis responsable de laisser mon passé m'empêcher de me tourner vers l'avenir, de laisser la peur fermer ma bouche.
Mais je suis aussi responsable de chaque victoire que je remporte sur mon chemin.

4:51 PM

samedi, avril 09, 2005  
Sors de chez toi
Je vais faire un petit tour là-bas aujourd'hui (ça a déjà commencé, mais bon...). Je serais vous, j'irai profiter un peu du soleil...

3:49 PM

lundi, avril 04, 2005  
Alors comme ça, ça y est ?
Ce que les anticléricaux primaires attendaient depuis si longtemps est arrivé.
Ce que ça m'inspire ? Qu'assez de gens doivent en avoir parlé, je ne vais pas polluer davantage le net avec ça.
Ah si quand, même, deux remarques.
D'abord, je serais le Vatican, mon pape mourrait le 1er avril, j'attendrais le 2 avril pour annoncer sa mort. On a ses petites coquetteries.
En tout cas, pour les prochains jours, ça ne sera pas nécessairement un compliment que d'être "en odeur de sainteté".
Désolée, ces histoires d'expositions de corps ça m'inspire des plaisanteries nauséabondes. Ca sentira toujours meilleur que ces centaines de milliers de corps que la rectitude morale du saint père a livré au virus du sida. Encore une mauvaise blague.
Pour les pro-papes qui viennent par ici, je sais qu'il a oeuvré pour la paix, que pour ça il a fourni un travail et une énergie considérables. Rassurez-vous, Jean-Paul II devrait remonter dans mon estime très prochainement, je sens même que je vais l'adorer. Quand je découvrirai le nouveau pape nommé pour lui succéder.

4:15 PM

dimanche, avril 03, 2005  
Journal sous bécasse
Me voilà de retour. Un jour je m'occuperai de mon blog plus sérieusement, je vous abreuverai de mille choses futiles et moins futiles, vous pourrez peut-être comprendre un peu mieux certaines choses, mais pour le moment c'est la vie qui prend toute la place.
Une vie un peu compliquée. Nava est revenu cette semaine pour quelques jours d'entretiens divers. Il aurait fallu être aveugle pour ne pas voir que les choses déraperaient. Je me suis contentée de laisser le cours des choses reprendre une tournure plus naturelle. J'avais pourtant lutté pour que la frustration physique ne vienne pas trop interférer dans l'histoire, mais rien à faire, mon corps avait envie du sien. La chair est faible ? Elle est parfois plus intelligente que l'esprit qui s'embrouille et ne sait plus où il en est. La chair au moins sait ce qu'elle veut.
Compliqué de définir une relation d'amitié de cette manière. Mais de toutes façons la vie est toujours bien plus compliquée que ce que l'on croit, alors...
Je me sens bizarre en ce moment. La fatigue n'aide pas, je n'arrive pas à dormir correctement, et ça fait longtemps, longtemps que ça dure. Notre rupture m'a sensibilisée, j'ai du mal à supporter certaines choses sans grande importance. Je repars aussi dans mes grands délires, ceux qui étaient capables de m'empêcher de dormir tellement je suis surexitée à l'idée de les mettre en place. Des choses que je garde pour moi jusqu'à ce que ça ait du sens d'en parler à quelqu'un.
C'est compliqué cette histoire avec Nava. J'aimerais encore pouvoir compter sur lui, mais j'ai perdu la légitimité de l'amoureuse, je ne suis plus que l'amie. Dans ce contexte, émettre une critique c'est s'exposer à s'entendre dire qu'on n'est plus ce qu'on était... Mais la question n'est pas là. Ca pourrait, mais ce n'est pas le cas.
Pour ma défense, je dirai au moins que je suis capable de ce que j'attends. Ca ne va pas que dans un sens.
Les choses vont encore évoluer, de toutes façons, dans un sens ou dans un autre. Ca ressemble à une grosse machinerie dont on saisirait pas vraiment les rouages. Ca va se clarifier. Ce que j'aimerais c'est que parmi tout ça, on trouve notre propre chemin, le mode de relation qui nous conviendra. J'ai déjà vécu des situations dans ce genre, je crois être en mesure d'assumer ça. Et d'en faire quelque chose de bien.

9:08 PM

 
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