Le blog d'une névropathe (mais vous n'avez rien de mieux à faire, vous?)





























 
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Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...












 
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur... Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
< ? ParisBlog * >




























Sans Prétention
 
lundi, février 27, 2006  
Je crois que ça va pas être possible
Tu es là, bien enfoncé dans ton confort, et tu me laisses de côté ?
Tu as tort, mais ça me fatigue de te le démontrer. Je me passerai de toi.
Je ne suis pas performante, vendeuse, agressive ?
Tu hésites, fais la moue, et puis tu me jettes.
Et si tu ne me jettes pas, tu me gardes au chaud en attendant d'avoir peut-être besoin de moi. Ta tasse fait des ronds sur mon écriture jusqu'à ce qu'elle se renverse et que tout devienne illisible.
Tu oublies de m'appeler parce que tu as bien trop de choses importantes à penser ?
Je ne veux pas vivre dans ton entourage. J'y resterai un peu, je me servirai de toi, comme tant d'autres. Au petit jeu des faux-semblants je suis très forte, et je ne m'encombrerai pas de scrupules. Faut pas en faire une affaire personnelle, hein ? La guerre c'est la guerre, pas vrai ? Puis quand j'aurai épuisé toutes les ressources que toi et ta maison avez à m'apporter, je repartirai avec ma ressource humaine pour d'autres vertes contrées.
Où on n'oublie pas les gens,
où faire attention à eux n'a pas besoin d'être écrit en trois exemplaires sur papier glacé, au risque qu'on oublie de s'en faire valoir devant les autres,
où tendre la main n'est pas une faiblesse,
où on peut croire en ce que l'on fait,
où il y a de la vraie vie.
De la vraie vie, tu sais ?
Ca me plaisait ton trip, mais j'en ai pas oublié ce que ça voulait dire.

Ben tiens, pour quelques jours, j'ai envie de m'improviser Fabienne de Carême-Prenant. Toujours mieux que de grommeler sur ma manifeste inadaptation au Très Saint Marché du Travail. Je vais commencer par faire des bugnes, parce que pendant qu'on fait les bugnes, on ne s'en prend pas. Je sais c'est facile. Et puis je reprendrai mes petites affaires, parce que même si je sais pas combien de lettres de motivation j'ai pu envoyer depuis le début, en faire deux de plus ce soir je sais pas pourquoi mais ça me fait plaisir.

12:46 PM

jeudi, février 23, 2006  
Message à caractère informatif
Ceci est un petit message non littéraire pour vous dire un peu par quoi je passe concrètement en ce moment.
Mon but est de faire savoir au monde entier que je cherche un poste de maîtresse du monde. Et croyez moi, ça marche plutôt bien. On m'a même laissé miroiter un poste d'impératrice, dans un palais et tout. Mais si ça se trouve ça ne marchera pas, hein... Ca je le saurai d'ici vendredi. Je suis comme une midinette à attendre une missive de l'un de ces messagers vêtus d'argent avec lesquels j'ai désormais coutume de m'entretenir. Si ça ne marche pas, je projette de jeter mon dévolu sur l'une des républiques bananières à disposition actuellement, ce n'est tout de même pas ça qui manque.
Sinon ? J'ai présenté ce matin mes excuses à monsieur Simple. Parce que quand je vais le rejoindre en séance, je m'arrange toujours pour lui sortir les emmerdes les plus sombres en me disant que c'est sans doute le plus intéressant pour l'analyse. Métier ingrat que celui d'analyste... Monsieur Simple veut du rose, de la guimauve, des lendemains qui chantent. Le pauvre enfant va être servi.
Parce que vous savez quoi ? Eh bien ça va plutôt bien. Bientôt je pourrai lâcher cette putain de phrase qui me brûle depuis tant d'années, mon vieux fantasme, ma chimère affolée hululant le soir au fond des bois. La phrase de trois mots qui me trotte en tête depuis de si longues années, vers laquelle je n'ai fait que tendre, encore et toujours, contre vents et marées. Il est encore un peu tôt pour vous la lâcher en pâture maintenant tout de suite. Si ça se trouve, il me faudra encore de longs mois à en baver des ronds de chapeaux, à me rendre compte que j'ai fait fausse route sur les grandes largeurs. Mais ça viendra. Et ce jour-là, il me semble bien que Sans Prétention prendra une toute autre tournure. (C'est du teasing, ça...)

12:18 AM

vendredi, février 17, 2006  
Talisman - répétition
Mais arrête tes petites histoires de fille fragile. Tu as bien appris à tenir debout toute seule, non ? Bon, alors ?
Gnagnagna je suis fatiguée, gnagnagna je tire sur la corde… Tu as toujours tiré sur la corde non ? Plus qu’il ne fallait, mais quand tu te réveillais ça allait toujours mieux, les vertiges, le froid qui envahit ton corps après la mauvaise chaleur, les gifles, l’eau, le sucre, laissez la respirer (oui, c’est ça, laissez la respirer) ? Ben là ça sera pareil. Ca ira mieux quand tu auras passé le cap. Avant ça, fume autant que tu en auras besoin, et bois, et parle, parle, parle, ne regarde pas sur les côtés et surtout pas derrière. C’est pas intéressant, derrière. Les vieux démons n’attendent que ça. Alimente toi de la bonne rage, tourne la vers l’avant et file, qu’est-ce que tu veux que je te dise ?
Tu tiendras. Là encore, qu’est-ce que tu veux que je te dise ? C’est ton boulot, personne ne le fera à ta place celui-là.
Pour pas retomber dans les anciens jeux. Pour être grande et belle, tu te rappelles ? Ces anciens jeux ne sont plus les tiens, faut trouver autre chose pour attirer l’attention. Tu ne fais pas partie des faibles et des gagne petit, même si parfois. Ben oui, parfois. C’est parce qu’ils ont vu autre chose que tu les respectes, tu vas quand même pas le manquer le fameux rendez-vous que tu attends depuis si longtemps ?
Un jour sur un quai de métro une toute jeune fille d’à peine dix-sept ans a dit « moi je voudrais être quelqu’un ». On s’était foutu de sa gueule à l’époque. Tout ça tu t’en souviens. T’as pas oublié. Ca et d’autres choses. Moi je la veux, la part du lion. Avec les ongles, avec les dents, c’est comme ça que ça se passe et sans doute ça s’est toujours passé comme ça. Encore une fois ton pire ennemi tu en connais le visage, tu le connais très bien. Depuis le temps. Regarde, il se recroqueville déjà un peu. Depuis le temps. Ca aussi ça bouge. Tu te souviens, Fabienne Franseuil ? C’était ton programme, tu savais pas encore jusqu’où ça te mènerait que tu savais. Tu pourras pas te défendre que tu savais pas, qu’on t’avait pas dit. C’est écrit en toutes lettres. C’est toi-même qui l’as tracée, la ligne.
Toutes les portes que tu as dit. Toutes, les unes après les autres.


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Ce poste écrit d'un jet n'a pas été relu. Si je relis, je poste pas.

1:49 PM

mardi, février 14, 2006  
Les temps changent
Dans les temps anciens, on frappait les jeunes filles avec des lanières de cuir lors de la fête des Lupercalia. Il paraît qu'aujourd'hui "on ne frappe pas une fille même avec une rose". On peut la mener en bateau pour assurer son petit confort, la bourrer dans tous les sens et par tous les trous, lui foutre des coups de boule si elle s'écarte de la ligne qu'on lui a tracée, lui faire les pire chantages qui soient, pendant la saint Valentin on prendra la peine de gommer ces petits détails avant de se rendre chez le fleuriste pour acquérir une gerbe de roses rouges à vomir.
En ce jour bizarre, j'aurais lancé un escadron brise-couples d'une douzaine de personnes spécialement motivées et triées sur le volet. On aurait travaillé au grand air toute la journée, puis on se serait retrouvés vers la fin de la soirée pour boire, et boire, et boire. Et parler, aussi.
Mais aujourd'hui j'ai juste envie de me terrer chez moi. Qu'ils se débrouillent sans moi.

12:02 PM

mardi, février 07, 2006  
Moi aussi je veux être une superstar
Je suis malade. Mais bien, hein. Le médecin en me voyant m'a demandé qui m'avait fait ce joli cadeau. "C'est beau, c'est vraiment très beau".
Jamais on ne m'avait regardé comme ça. Surtout le fond de la gorge, et encore moins dans l'état où il se trouve.
On discute un peu, tension, oh, c'est bien bas qu'il me dit, ben forcément le dernier repas que j'ai pris c'était hier et j'ai déjà du mal à avaler ma salive alors...
Pour la gourmandise, il reprend sa lampe et regarde une nouvelle fois en poussant des exclamations admiratives. Je suis une fille exceptionnelle. Exceptionnellement malade mais exceptionnelle quand même.
Ordonnances avec des noms exotiques, longue liste de trucs à *avaler* (ventre saint gris, mais pourquoi moiiiiii ?), et puis quand même, ça finit pas revenir parce que : "ça faisait longtemps que j'en avais vu une aussi belle, si vous pouviez garder la bouche grande ouverte, j'aurais même fait une photo". C'est dit sur un ton badin, du genre "mais vous pouvez pas, hein ? De toutes façons vous n'avez sans doute pas envie de faire une séance de photo, sans doute, hein ?". Il en avait vraiment très envie, de sa photo... C'est comme ça qu'on s'est retrouvés à faire une séance de shoot. J'aurais pas pu lui faire un plus beau cadeau. Voilà comment je suis devenue moi aussi une superstar.
Depuis je vis allongée, je bouquine des livres trop compliqués pour moi, je mate des films pendant lesquels je m'endors profondément. Je rêve que je rencontre des tas de gens dans des couloirs et que je n'ai qu'une envie c'est d'être seule. Je me réveille et je me retrouve seule, mais vissée à mon lit, dans ma piaule qui ressemble de plus en plus en plus à un terrier, je pose des trucs tout autour du lit, je les pousse pour faire de la place aux autres, ça s'empile, ça s'accumule. Et j'avale ma salive, aussi. C'est toute une opération. C'est pas croyable ce que ça peut arriver souvent. Je ne m'en rends compte que maintenant que j'ai envie de hurler chaque fois que ça arrive, je suis vraiment une ingrate. Je ne sais peut-être pas très bien quel travail je peux être amenée à occuper prochainement (la dernière candidature en cours s'est soldée par un non), mais avaleuse de sabres, c'est définitivement mort. Je dis ça parce que je viens de passer une heure montre en main à essayer d'ingurgiter un petit bol de fromage blanc. Et que je l'ai pas terminé. Quelle folie d'y avoir ajouté des copeaux de chocolat, je vous le demande.
Bon, je sais c'est très passionnant ce que je viens d'écrire (pas moins que d'habitude me direz vous). C'est que, faute de pouvoir bramer ma rage et mon courroux parce que bien entendu je suis quasi aphone, j'avais besoin de déposer quelque part mes jérémiades pleurnichardes.

2:48 PM

jeudi, février 02, 2006  
Archives (Again)
J'ai retrouvé ce qui suit. Un truc du 5 octobre 2005, apparemment. Il m'a fallu du temps pour comprendre un peu de quoi il était question. Je suis pas sûre de connaître le destinataire de cette prose que je n'ai sans doute jamais envoyée. Je suppose que ça n'aurait rien changé.

« I can’t put you out of my mind ».
La phrase me tourne en tête depuis plusieurs jours, impossible de déterminer si je l’ai lue quelque part, et si oui, où. A moins que j’aie rêvé que quelqu’un se penchait vers moi pour me dire ça d’une voix éteinte. Qui ? Je n’y comprends rien. La fatigue mélange un bon paquet de choses, comme une grande marée cérébrale qu’il ne sert à rien de tenter de contrer.
Ca se voit que je te fuis ? Tu t’en rends compte ou… ? J’ai l’impression qu’on ne voit que ça, moi immobile, muette, ma tête ronde aux lèvres scellées, un petit sourire qui ne veut rien dire. Et j’ai beau écrire ça ici, tu verras que si jamais tu venais m’en parler je ne serais pas foutue de faire un mouvement. Pourquoi ? Parce que je ne veux pas, plus jamais. C’est assez simple quand on y pense. Et puis j’essaie de me convaincre que ça ne sert à rien, que ça tournera nécessairement comme ça a déjà tourné. Je ne veux même pas me demander ce que je pourrais en penser.
Avec des si on mettrait Paris en bouteille. Je t’épargne la suite, ne me remercie pas.

11:32 PM

mercredi, février 01, 2006  
High and low
Deux heures. S'achève la Nième dispute. Paroles amères, impuissance, épuisement. Guerre sourde et larvée entre deux conceptions. Aujourd'hui non plus je n'ai pas trouvé la clé. Je cuve ma tristesse recroquevillée sous la couette. Je n'ai pas eu le courage de me déshabiller. Quand je me rends compte que je ne pourrai pas y couper, bon prince, je me permets de pleurer comme bon me semble, en me fustigeant quand même de me crever aussi inutilement.
Envie d'être loin. Envie de ne pas être là. Je repense à cette période où j'avais commencé à me découper la main droite au cutter. Temps lointain. Ca va mieux.
Cinq heures et de grosses poussières. Je me lève, reprends le fil de mon récit muet. L'énergie revient, l'envie s'affirme. Tout à l'heure je m'habillerai pour aller parler à monsieur Simple. Librement, décortiquer, sans entraves, sans cette crainte de blesser alors que de toutes façons je blesse et suis blessée en retour. Alors ?
Plus tard encore j'irai retrouver la Venus in Furs. Décidément, ça lui va bien à la blonde Arlésienne qui n'en est plus une. Heurtée, mais présente, présente pour de vrai.
Là maintenant tout de suite, j'ai envie de rendre hommage à ceux qui sont présents aujourd'hui dans ma vie, présents pour de vrai. Des liens étranges et puissants, et singuliers, comme vous, d'ailleurs.
Toujours cette sensation que se dessine... autre chose. J'essaie de garder le cap, quitter mes anciens rôles, laisser de côté les craintes qui étriquent la réalité. Rappelle-toi Fabienne, tu la connais la notion de violence nécessaire, non ?

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EDIT : oui, je sais, je le poste tardivement celui-là, il date d'hier. Je voulais le relire mais je l'ai oublié

2:40 PM

 
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