Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
samedi, octobre 28, 2006 Message à caractère informatif Je me suis fait voler mon portable hier soir (j'ai pas été bousculé, rien du tout). Si certains d'entre vous pouvaient me redonner leur numéro de mobile, ce serait la joie, la félicité et le retour de l'être aimé dans les 24h... Bientôt ici, un distributeur de vrais posts.
12:08 AM
vendredi, octobre 06, 2006 Moutons carnivores C'est un peu la crainte que j'ai en ouvrant Blogger après tant de temps. Les moutons qui s'accumulent ici ont largement eu le temps de subir mille mutations, de s'organiser , de se syndiquer peut-être même. Je divague. Le manque de sommeil peut-être, la fatigue aussi un peu. Je n'ai pas osé répondre dans les commentaires ces derniers temps parce que je ne voulais pas céder à la facilité de poursuivre mon blog dans cette zone, mais me pousser à faire un vrai post. J'espère que ceux à qui je n'ai pas répondu comprendront. Tout va bien, je traverse une fois n'est pas coutume, des semaines compliquées, mais riches, si riches. Ma vie est un joyeux bordel, et ma chambre à l'image de ma vie, un petit bronx en miniature. Le travail d'abord. Quand on commence un nouveau travail, on découvre de nouveaux collègues, de nouvelles tâches aussi, une nouvelle manière de travailler. Accueillir les gens, mener trois ou quatre choses de front sans bien savoir combien de temps chacune d'entre elles peut ou doit prendre. Emploi du temps à géométrie variable, je terpigne, je pédale dans la semoule mais ça avance tant bien que mal. Les habitués de l'endroit commencent à m'apprécier. Je sauve le monde à peu près une trentaine de fois par jour, mine de rien, en toute discrétion. Vous ne vous en doutez même pas, c'est dire si je suis discrète. Ce que j'apprécie, c'est de ne pas avoir à revêtir le collant boudinant pour avoir droit à mon statut de super-quelquechose. La famille. Je suis retournée dans l'ouest, dans la maison de ma mère qui avait une permission de sortir hors de sa maison de convalescence. Une occasion en or d'aller lui dire bonjour, offerte par mon frère dimanche dernier. Neuf ans que je n'y étais pas allée, je ne pensais pas que je reviendrais un jour... Les choses ont changé, un peu, une forêt entière a poussé devant la maison qui a subi quelques modifications majeures. Je m'attendais à trouver un esprit lugubre dans cette maison. Mauvais souvenirs qui menaçaient d'avaler les bons. J'y ai vu une maison vivante, je pourrais même dire heureuse. L'ami de ma mère n'y est pas pour rien dans cette ambiance apaisée que j'ai pu saisir, même avec mon nez bouché et mes 39 de fièvre. Impression de pouvoir me promener tranquillement dans mes souvenirs, ancienne chambre toujours en place, sensiblement la même vue de la fenêtre, même si la grande haie de peupliers qui clôturait l'ensemble a disparu. J'étais malade, je me suis offert trois maladies différentes en à peine une dizaine de jours. Monsieur Simple dit que c'est normal vu les circonstances. Une histoire de trucs que je me rumine en tête et qui ont besoin de sortir. Ca se bouscule un peu dans ma tête, mais je m'en fous, je continue. Des choses importantes sur lesquelles je me fais discrète. Je crois qu'enfin la petite phrase de trois mots est devenue vraie, cette phrase qui a tremblé tant de fois sur mes lèvres ces derniers mois. Je suis heureuse.
7:59 AM