Le blog d'une névropathe (mais vous n'avez rien de mieux à faire, vous?)





























 
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Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...












 
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur... Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
< ? ParisBlog * >




























Sans Prétention
 
dimanche, mars 26, 2006  
Fantaisie en Si
Je presse le pas pour rentrer chez moi. Quand je lève les yeux vers la porte, je me retrouve devant une jeune fille aux sourcils froncés. Elle m'appelle par mon nom. Je n'ai pas besoin de lui demander le sien.
-Il est à moi, il faut le laisser tranquille.
-Il n'est pas plus à vous qu'il ne serait à moi.
J'hésite à poursuivre. Je la vois, toute petite, très en colère. Sa présence irréelle à la porte de chez moi tient d'un coup de rage inconsidéré. Je pense à tout ce chemin qu'elle a dû faire pour se retrouver ici. Un acte ridicule qui me la rend profondément sympathique. Il ne sait pas qu'elle est là.
-Rassurez vous, je ne suis pas là pour vous arracher quoi que ce soit. Il n'y a pas de rivalité entre nous.
Je m'apprête à pousser la porte, me ravise.
-Je ne vous connais pas et je ne devrais peut-être pas vous dire cela. Finalement, nous serons peut-être amenées à rivaliser, mais pas à la manière que vous pensez. Ce ne sont que des suppositions, mais si mon intuition se confirme, vous avez intérêt à vous battre parce que je n'ai aucune intention de vous laisser établir votre loi. Maintenant si vous le voulez bien, je vais rentrer chez moi, ces sacs plastique sont très lourds et me scient les doigts.

Elle était si jolie le visage en colère et les poings serrés.

5:45 PM

 
A présent quand je lis ce qu'il écrit j'entends sa voix. Ce soir je relisais son dernier texte et j'ai compris pourquoi j'aimais travailler depuis plusieurs jours ce tissu noir et épais. Il me rappelle le grain de sa voix. Robe de bure ou fourreau de garce, manteau d'hiver pour une petite jeune fille fatiguée ou cape de bandit de grands chemins...

1:57 AM

jeudi, mars 16, 2006  
J'en ai marre des douches glacées après un bain chaud et rassurant.
J'en ai marre de frôler cette envie de ne plus être vivante, pas tout le temps mais de temps à autres.
J'ai la sensation de ne rien comprendre, de n'être capable de rien. Enfin de rien qui fasse de moi un être vivant à peu près potable aux yeux d'une personne que je côtoie tous les jours.
Thiom m'a dit pour la première fois qu'il avait hâte qu'on divorce, mais qu'il avait aussi hâte que je me barre. C'est peut-être là qu'on se retrouve, une dernière fois.
Il a ajouté qu'il n'avait pas toujours pensé ça. Mea culpa, mea maxima culpa je suppose.
Je ne comprends rien, sauf peut-être qu'il est temps pour moi de partir, et de le faire vite.

3:42 PM

dimanche, mars 12, 2006  
Du fond de mon lit, vive le wifi
Je suis à Bordeaux, confortablement installée dans mon lit. De la fenêtre, les deux tours de l'église m'indiquent que je suis formidablement bien placée. Ca va.
Hier, conférence à moitié aphone, devant un comité plus que réduit. Ce n'est pas mon fan club qui a étoffé les rangs, personne n'est venu. Mais ça c'est un détail. les gens qui étaient là sont de drôles de personnages, l'asso qui proposait la conf est un peu leur bébé et ils y tiennent beaucoup. Ils ont des liens très humains, et ça aussi c'est joli.
Je suis logée dans une famille adorable. Un couple autour d'une petite Chipie à fondre d'amour. Une vraie petite fille, avec ses mimiques, ses colères, son petit carafon. Ils me font boire du vin, et du vin, et du vin.
Tout à l'heure, je vois Nava. Un peu "entre deux portes", ça devient une habitude. Je suis animée d'une sorte de fatalisme. Si les choses sont comme elles sont, c'est sans doute que ça doit tourner comme ça.
Ensuite je vois mon amie Chris. Drôle de ressenti vis-à-vis d'elle. C'est mon amie mais plus ça va, plus je la sens froide, du moins du téléphone. Je ne sais pas à quoi ça tient. Une sorte de carapace pour se protéger des agressions trop nombreuses dans sa vie ? Je suis pas encore assez réveillée pour résister à la psy de comptoir. Mais ça m'emmerde.
J'ai laissé en partant des taaaaas de petits dossiers ultra-super urgents et j'essaie de les laisser soigneusement hors de mes pensées de ce week-end jusqu'à lundi après-midi.
Vous savez quoi ? Je n'aime pas ce post. Il n'a aucune valeur nutritive. C'est aussi intéressant qu'une liste de courses. Mais je vais poster quand même pour donner un peu signe de vie...

10:28 AM

lundi, mars 06, 2006  
"Ok, picture this"
Jamais été aussi débordée. Résumons nous :
-Recherche d'emplois active de chez active,
-Agent artistique en prise d'envergure (deux nouveaux artistes semi-confirmés dans mon escarcelle d'ici bientôt...),
-Relations publiques pour une petite entreprise qui connaît la crise, mais sur un truc que j'aime aussi,
-Couturière pour Elisabeth d'Angleterre, première du nom,
-Conférencière,
-Projet de site sur un truc que j'aime,
-Rédactrice d'un article sur l'art érotique d'un pays lointain,
-Relectrice d'un manuscrit de 250 pages assez tendu à lire,
-Amoureuse,
-Amie aussi un peu, enfin j'essaie,
-Citoyenne,
-Etre humain,
-Et là maintenant, un petit projet de spectacle érotique à monter. Ca aussi c'est drôle. "Oh, les garçons dans les vestiaires, oh..."

En digne fille de Mars, je continue à me battre. Et le 25 mars, je fais une fête pour mon anniversaire. Là encore je lèverai mon verre. A cette liste, et à tout ce qui ne s'y trouve pas. Tellement de plaisir, d'une telle richesse, d'une telle intensité.

12:05 AM

vendredi, mars 03, 2006  
Petites ruminations en interne
Alors là c'est ta ligne de dialogue où tu dis "t'inquiètes pas, je m'occupe de tout, donne moi juste deux ou trois infos et ça va marcher comme sur des roulettes". Et ça serait vrai en plus. Un côté protecteur que j'accepterais de toi, et peut-être de toi seulement. Ton silence me fait un peu de peine. J'en ai trop mangé du silence, maintenant je m'en méfie. Je préfère m'en foutre, un petit peu, essayer de trouver autre chose. Merde, ça fait de la peine quand même, tu m'as habituée à compter sur toi ; et s'il t'était arrivé quelque chose ? Pas de mail, pas de message sur mon téléphone. Un grand vide glaçant. Demain j'essaierai de te joindre en craignant qu'il se soit produit le pire.
EDIT : petits enfants, votre Fabienne Franseuil nationale va faire une petite tournée à Bordeaux du 10 au 13 mars. Et je sais où je vais dormir.

12:53 AM

mercredi, mars 01, 2006  
Entre les lignes
A tout ce que je ne dis pas, tout ce que je n'ose pas dire.
Ce bon chaud qui me prend aux tripes, cette envie de rire tellement que je ne m'arrêterai peut-être jamais,
ces regards à couper au couteau, ce regard que je ne parviens pas à soutenir,
cette allégeance à des choses anciennes
cette séduction que je n'arrive pas à dévoiler mais qui me porte depuis si longtemps
ce plaisir conjoint de faire la nique à tout un tas de choses que je vois bien dans son regard et que je sens en moi,
des liens qui se serrent jusqu'à la douleur. Vous avez remarqué que plus les liens étaient fins et transparents plus ils étaient contondants ? Vous n'avez jamais senti la brûlure du fil de pêche.
Et les images qui reviennent, et les mots à la pelle, qu'il en restera bien quelque chose, comme une impression en négatif des chemins que l'on peut emprunter, et de ce choix, de ces choix, toujours présents, toujours pressants, toujours actifs.
Je lève mon verre à tout cela.

7:03 PM

 
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