Le blog d'une névropathe (mais vous n'avez rien de mieux à faire, vous?)





























 
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Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...












 
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur... Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
< ? ParisBlog * >




























Sans Prétention
 
mercredi, mai 24, 2006  
Laissez moi, laissez moi, il faut que [...]
Un être à l'identité protéiforme. Additionnez chacun de ses noms, chacun de ses titres, il vous restera l'espace fécond où se poursuit l'histoire.
Méfiez vous, cet homme est chargé.

3:55 PM

dimanche, mai 14, 2006  
Je profite
... de l'hospitalité internetesque de Thiom pour laisser, à nouveau, un petit message ici.
Je me rends compte que j'ai pas épilogué sur mes histoires de déménagement, sur ce que ça signifie pour moi et sur ce que ça me fait. J'ai pas non plus épilogué sur ce que cette séparation d'appartements fait et fera à ma relation avec Thiom. C'est peut-être pas le moment de parler de ça, je suis passée à l'ancien appart rapporter deux tournevis, Thiom m'a dit "si tu passes ce soir je te fais à manger" (pas un dîner en bonne et dûe forme parce que j'avais pas le temps mais un truc genre casse-croûte histoire de). En fait il avait fait un truc ma foi plutôt sympa, Clems était là, et c'était sympa. On s'est mis à parler de ce que je lui avais demandé de garder dans sa cave, des docs sur le concours sur lequel je me suis cassé les dents. Il a commencé à critiquer mon choix de garder ces trucs, puis comme je n'ai répondu que par un hochement de tête à l'une de ses affirmations il a fait la gueule avant de partir plus froid qu'un glaçon. Avant, quinze secondes plus tard, de toquer à la fenêtre pour me demander d'aller lui choper un paquet de chewing gum sur sa table, tout sourire. Je crois que je suis un peu trop fatiguée pour ce genre de jeux stupides. Je lui ai balancé ses trucs très sèchement et j'ai refermé les volets avec l'envie de pleurer.
J'aurais bien eu envie de m'en fumer un histoire de me consoler, mais j'ai décidé de limiter ma consommation de narguilé et j'ai décidé que le prochain que je fumerais, ce serait dans un mois. Résiste ma fille, montre toi un peu qu'il te reste un fond de volonté.
Bon, je me suis bien vidée de ma hargne, à présent je retourne à mes activités. Ce n'est pas très propre de venir balancer ses petites saletés pour ensuite repartir en sifflotant... La prochaine fois je m'essaie à quelque chose d'un peu plus gai. En ce moment je suis pleine de fiel et de colères diverses. J'ai envie de casser les dents des gens en ce moment. Je suppose que c'est l'abus de transports en commun aux heures de pointe. Ca et l'excès de repas au tupperware, assise sur un strapontin de métro, peut-être.

9:50 PM

vendredi, mai 12, 2006  
Au pas de course dans un netcoffee et sans relecture... (et c'est un message qui date d'une semaine au moins...)
Bien, me revoilà.
Ces derniers temps, je ne vous le cache pas, ont été passablement pénibles, pour tout un tas de raisons profondes et superficielles.
Je suis repassée il y a peu à l’endroit où j’avais fondu en larmes en regardant ce misérable monument qu’on appelle l’arc de Triomphe. Je vous emmerde, vous qui ne m’avez pas ouvert votre porte, vous qui m’avez dit que je n’y arriverai pas. Quand on vit près de la Place de l’Etoile dans un confortable appartement, on est coupé des réalités d’une partie non négligeable de la population, c’est une chose connue. Ce qui est amusant c’est qu’on a une conviction proportionnellement plus convaincue de savoir ce qui peut se faire et ce qui ne peut pas se faire avec, mettons, 800 euros par mois. Eh bien, je vous emmerde. Mais profond, hein.
C’est un peu cryptique ce que je raconte (je crois en avoir parlé ici de manière plus précise, mais je rédige ce post avec mon ordi chez moi avant d’aller le poster dans un cybercafé et je ne peux pas vérifier). En fait j’ai été assez secouée par une entrevue avec un potentiel propriétaire qui avait un placard à louer. Qui m’a expliqué qu’il ne pouvait pas me louer sa putain de chambre pour mon bien, hein, pas du tout parce qu’il cherchait une source plus confortable de revenus pour régler le loyer exorbitant de ladite chambre. Bordel, ce qu’il ne faut pas entendre. J’avoue avoir nourri l’envie de repasser un coup de fil au monsieur pour le mettre face à ses contradictions.

Je suis installée dans mon petit tout petit appartement, ça y est. Ca n’a pas été évident de quitter l’appartement des environs de la rue Mouffetard. Je m’y étais installée quand je me suis mariée, il y a de cela… Presque neuf ans (je dis ça de tête sans vérifier sur mon livret de famille) ? Quand je me suis installée là-bas, j’avais déjà des difficultés avec Thiom depuis un moment. Je pensais que j’arriverais à changer, à être plus comme il voulait. Je voulais me plier par amour à ses exigences, d’autant que je m’étais convaincue que ce dont il avait besoin, j’en avais besoin aussi. Je me suis sclérosée dans la poursuite de chimères qui n’étaient pas les miennes. Il m’a fallu presque dix ans pour réaliser tout ça, pour faire le tri de ce que je voulais et de ce que je ne voulais pas. De gros gadins, de vrais moments de solitude, ma cicatrice à la main droite, et au moins une fois, une envie véritable d’arrêter tout. Non pas d’arrêter ma relation avec lui, mais de m’arrêter moi-même. Un jour j’avais vu une armurerie au métro Alésia. Juste en face de l’église. Une toute petite échoppe. Je me sentais tellement mauvaise, tellement inutile, tellement incapable. Ce qui est amusant c’est que c’est à ce métro que je descends pour aller à mes séances avec monsieur Simple. L’armurerie a laissé la place à une friperie inoffensive. Une nouvelle vie pour des fringues qu’on a aimé un jour, plutôt qu’une échoppe avec des canons neufs pour défoncer des gens fatigués.
Difficile de quitter cet appartement. Je suis une sale symboliste, et dans mon changement d’adresse, il y a beaucoup, beaucoup de choses. C’est dans cet appartement que j’ai reçu Nava, avec qui les liens se sont distendus comme je l’avais prévu. Dans cet appartement que j’ai fondu en larmes parce qu’il m’avait encore lâché, parce qu’avec tout son bon fond il m’a balancé les plus affreuses vérités que j’aie dû assumer. Dans cet appartement que j’ai pleuré dans les bras de Thiom qui me répétait que le vent l’emporterait. Des anniversaires les larmes aux yeux, à tenter de faire bonne figure quand j’aurais voulu qu’il soit là, même à des centaines de kilomètres. C’est là que j’ai passé des heures au téléphone à essayer de trouver des solutions à des problèmes que je savais ne pas être les bons.
Je quitte cet appartement. C’est une des étapes de notre séparation avec Thiom. C’est un peu évident ce que je dis, mais je vous assure que ça fait bizarre. On nous a donné une date pour divorcer. Thiom n’est pas disponible mais ça se fera, un jour ou l’autre. Au pire, en septembre (en attendant la suite des carnages…). Nous avons vécu sous le même toit, en couple puis séparés, depuis 1997. Nous sommes fin avril 2006. J’avais quitté l’appart de ma mère pour venir m’installer avec lui. Autant dire que du haut de ma presque trentaine, je fais ce que font les jeunes adultes quand ils quittent le domicile de leurs parents pour aller s’installer dans un appartement où ils vivront seuls. Toujours cette sensation de faire les choses à l’envers…

J’ai deux travaux principaux pour le moment. Je travaille toujours pour la boîte dont on voit les affiches partout dans le métro. C’est affreusement mal payé, mais le bénéfice que j’en tire est énorme, du moins pour le moment. Une histoire de passion que je parviens à transmettre même aux rétifs. Prendre le temps de comprendre ce qui ne va pas, laisser le cœur parler. J’aime voir leurs yeux briller, les retours indirects que me renvoient les commanditaires de l’opération. Hier une dame m’a appelée pour me dire que c’était un très beau travail, ce que j’avais fait. Qu’on en revoulait même si la dame n’avait pas vraiment les moyens de poursuivre. Si elle savait ce que je reçois de ce qu’elle paie…
Le deuxième travail m’est tombé dessus par hasard. Un coup de fil sur mon mobile. Un bon contact, et c’est parti pour six mois d’un travail alimentaire. Le lendemain après l’entretien, il m’appelle pour me dire qu’il est désolé… mais que je suis prise (salaud).
Et puis il y a le reste. Mes activités annexes dans un domaine plus… artistique. C’est un peu en sommeil pour le moment mais ça reprend dès que j’ai dormi un peu et que je ne suis plus malade (parce que oui, je suis malade, mon corps n’a pas encore compris que même malade je continue à travailler).

Je tiens à remercier ici les quelques personnes qui m’ont manifesté leur soutien, d’une manière ou d’une autre, de très près ou de plus loin. Je n’oublie pas. Je n’oublie pas les autres non plus, parce que je ne suis pas une fille gentille. Les autres, je me permettrai seulement de leur dire que je les emmerde, mais à un point… J’ai du ménage à faire, et il serait bien que de leur côté ils en fassent aussi, mais ça…
J’ai reçu un coup de fil d’un revenant. « Gnagnagna, j’appelle pour prendre de tes nouvelles, gnagnagna je t’en donne pas (sans doute est-ce trop fatiguant) » Que me veux-tu pauvre con, on n’a jamais rien partagé et on ne partagera jamais rien, aimes-tu tellement le vide que tu le collectionnes ? Je ne comprends, ou plutôt je ne veux pas comprendre. Comprendre que tu es seul avec ton putain de téléphone un soir, que tu as épuisé la liste de ton répertoire et que ça tombe sur moi. Que tu te prends pour un garçon intéressant, un bon parti, presque, alors pourquoi je n’aurais pas une furieuse envie de frayer avec toi, hein ? Ben oui tiens, pourquoi…
Ce n’est pas parce que je suis une fille dite « libre » que je fais n’importe quoi. J’aime ce genre de paradoxes apparents. Tout de que j’ai eu envie de te dire, pauvre con, c’est une réplique inspirée d’un des bouquins de Duras (dont j’ai oublié la référence)…
Jamais autrement que par hasard. Regarde moi, je suis la seule femme qui te soit interdite.

J’attends toujours que ma situation se stabilise un peu. Un peu de stabilité dans mon monde en mouvement serait bienvenu. Monsieur Simple me dit de ne pas m’inquiéter, que je traverse des moments difficiles, mais. L’ordonnance que m’avait faite mon généraliste pour du Lexomil est rangée quelque part dans mes papiers, je n’y ai pas touché. L’ancienne boîte que je me gardais comme un talisman a quitté la poche avant de mon sac à dos il y a quelques jours et n’y est pas revenue.
J’attends de voir ce que je vais donner en tant que personne seule aux commandes de ma propre vie. J’ai cherché longtemps à trouver ma norme chez d’autres et j’ai besoin de reprendre ma souveraineté sur les affaires qui me concernent. Je suis assez folle pour penser que j’y suis prête.

Je suis amoureuse, toujours. Il y a quelque temps je disais que c’était presque un état chez moi. Là où c’est, disons, spécial, c’est que je suis amoureuse de quelqu’un. Je suis pourtant pas toute jeune mais je découvre des choses plutôt nouvelles pour moi. Certaines me plongent dans une perplexité amusée. En tout cas la situation dans laquelle je me trouve ne ressemble à rien de ce que j’ai pu vivre avec d’autres personnes (c’est juste différent). Entre autres, je découvre la nuance et le jeu. Je ne suis pas enfermée, je n’enferme pas (du moins j’essaie). Nous partageons, de la nourriture, du vin, des mots, et les soirées prennent la direction qu’elles veulent. J’essaie aussi de faire parler l’envie plus que le besoin, de jouer sur les anciens rôles que j’ai été amenée à occuper. Aucun plan, mais des directions qui se dessinent naturellement. « Naturellement ». Une urgence à prendre son temps, à observer, à sentir pleinement les choses et les situations, à comprendre par petits bouts. En me laissant assez de champ pour me tromper.
S’il y a une chose que je sais et que j’aime faire, c’est regarder. J’ai compris tellement de choses à travers tous ces petits détails que je vois. J’ose dire que j’ai parfois compris des choses que celui ou celle que j’avais en face de moi ne voulait pas me dire, qu’il ou elle n’aurait jamais admis.

J’écris au fil de la plume sans trop savoir où je vais. Ce post n’apparaît pas au panthéon des posts les mieux écrits ou les plus profonds. Je suis dans une veine introspective, ce qui en sort m’échappe un peu. C’est un peu comme une photographie de moi à ce moment précis que je suis en train de vivre. Je le mets là pour avoir la possibilité d’y revenir, même si je ne suis pas trop du genre à relire tout mon blog. Un jour peut-être. J’aime bien m’en laisser la possibilité.
Et puis j’écris aussi pour vous donner quelques nouvelles, à vous qui passez, au cas où ça vous intéresserait.

9:58 PM

 
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