Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
lundi, février 12, 2007 Depuis le dernier post (j'en rajoute un peu pour les trucs dont j'ai pas pensé à parler), Fabienne Franseuil offline, c'est: -les deux premiers arrêts maladie de ma vie (ceci ne veut rien dire) dont un qui s'achève juste hier -une incapacité d'utiliser l'eau dans mon domicile de 26 jours consécutifs (y a-t-il un avocat dans la salle ?) -un propriétaire psychopathe qui n'a pas très bien compris qu'il ne pouvait pas entrer comme il le voulait sous prétexte qu'il est propriétaire du logement qu'il loue. -un propriétaire psychopathe qui m'appelle le soir à 18h pour me menacer de faire défoncer ma porte si je ne suis pas là le lendemain matin à 9h pour la venue d'un huissier, qui fait venir l'huissier en question, à qui il n'a strictement rien à montrer (les deux s'engueulant au milieu de mon 6m2). -un plafond qui s'effrondre dans l'appartement du dessous, et moi qui me demande sur quoi je suis assise. -Des invitations à la pelle à venir prendre une douche, voire un bain, voir... :) -des crises de larmes par dizaines pour les motifs les plus divers, jusqu'aux confins de l'épuisement et du ridicule (lui, là-bas, il avait dit une heure pas plus, j'ai pas su) -une webcam (sisi) -une tentative de coexistence temporaire avec un Ours qui ne s'est pas terminée par la strangulation mutuelle : deux égos sauvegardés ("je ne suis pas tout à fait en couple", me dit vaguement quelque chose) -des cartes de voeux qui ne sont pas parties (je les ai pour l'année prochaine en même temps) -un psy qui me dit que je profiterai sans doute plus de mes séances si je les paie entièrement (comprendre, sans être en partie remboursée par la sécu). Attendez, je finis de me marrer -"je te préviens ça sera pas de la grande cuisine ce soir, juste quatre plats... avant le trou normand" (citation à peine altérée) -deux petits jeunes aspirants amoureux à la majorité toute fraîche : jouer aux jeux vidéos nuit à votre santé mentale et à celle de votre entourage -trois lettres en recommandé avec accusé de réception -une tonne de sandwich -une évaluation de travail manquée :/ -une conférence réussie -un test VIH à faire -un CD d'un groupe qui me parvient par la poste -une lettre qui confirme que je suis divorcée -pas de nouvelles du grand montpelliérin "ben oui je suis marié je te l'ai pas dit parce que tu ne me l'as pas demandé mais tu es la femme de ma viiiiie bonne nuit petite princesse". J'en ai à peine parlé, il a disparu à une vitesse... admirable. Il me plairait que la gent masculine cesse de se laisser séduire par ses propres images éculées, par ses discours cent fois rabachés, la belle image du chevalier blanc... En fait, il me plairait qu'ils aillent se faire foutre, tout simplement. Saloperie de sincérité de l'instant. -quelques nouvelles de MaW le frêle, la relation la plus courte que j'aie vécue (hors plan délibérément limité) depuis que je sais à peu près glisser ma langue dans la bouche d'un garçon -une paire de docks, ma première -un quintal de ruminations -une présence, une vraie -c'est amusant combien les gens sont capables de monopoliser l'attention autour d'eux comme un dû et s'affichent incapables du mouvement symétrique -une complète disparition du monde civilisé (et tu t'étonnes qu'il n'y ait pas foule quand tu es mal, connasse ? Ah non c'est vrai tu te manifestes pas quand ça va pas...) -peut être, demain, un contrat de bail de trois ans pour un vrai palace du côté de Répu. Où je pourrai inviter des gens, pour de vrai. Et danser aussi. Et faire du théâtre. Et dormir. Dans un lit de deux places. Ouaaaah. -quelques mails surprenants pour Fabienne Franseuil. Parmi ceux qui vous parleront peut être, il y avait... J'ose à peine le dire tellement j'aurais dû lui consacrer un post rien qu'à lui : Dorian. Dorian. Oui tout à fait. Mais oui, Dorian "de Saint-Ouen", dont la plume rendait rêveuse la lycéenne à peine lettrée que j'étais à l'époque. J'étais tellement convaincue qu'il était impossible qu'une personne comme lui entre en contact avec une personne comme moi, que même des années après, au terme de nombreuses métamorphoses apparentes et moins apparentes, j'en suis restée bouche-bée de lire sa prose dans ma boîte. Dorian. Et il écrit toujours, et bien le bougre. Je mettrai un lien vers son nouveau fief quand j'aurai osé lui répondre ;) -et trente ans dans un tout petit peu plus d'un mois
12:14 AM