Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
mercredi, juin 20, 2007 Dans la boue Je fais des sauts de puce ici. On pourrait dire que j'écris régulièrement ici si l'on considère qu'écrire un message tous les six mois est une activité qu'on peut considérer comme régulière. Ca commence à aller mieux. Petit à petit, hein, je me sens encore débordée et je ne sais pas si je fais pas encore l'une de ces réapparitions épisodiques qui, soit dit en passant, m'épuisent presque autant que vous. Je n'aime pas trop la manière dont je vis en ce moment mais je n'ai réussi jusqu'ici à bouger qu'à la vitesse d'un continent. En vrac : problèmes de taf très particuliers, mon contrat n'est pas reconduit. C'est donc le retour des recherches d'emploi, avec les doutes, mais tout de même une donne bien différente que quand j'ai quitté l'appart où je vivais depuis des années en coloc avec Thiom. Cette fois ci je n'ai pas envie de me brader. J'ai de moins en moins de trucs à me faire payer. Mon psy me dit que je ne suis pas malade. C'est ce qui lui fait penser que je devrais cesser de percevoir des feuilles de soins, de me faire rembourser une partie de mes séances. J'ai beau lui dire qu'avec un salaire assez léger qui va se transformer en chômage ce genre de questionnement est presque drôle, il y a quelque chose qui ne marche pas. Peut être temps de prendre un peu de large. Ou beaucoup, je ne sais pas. Moi mon souci c'était quelques trucs précis, c'était de trouver un moyen de m'accepter un peu plus, et je me sens plutôt mieux. Les séances ne décollent plus, elles ne sont plus "pénibles", et on dirait que le seul moyen que mon analyste ait trouvé pour y injecter de la douleur c'est l'argent. La bouffe ou la psy ? J'ai bien peur d'avoir choisi déjà en fait. Du 1er au 31 août, je suis en Inde. Un moment que j'attends et que j'espère, longtemps hésité parce que chômage, parce que finances, mais c'est maintenant ou jamais. Alors ça sera maintenant. Faudra patienter encore un peu plus d'un mois à s'emmerder au travail avec un chef qu'on ne comprends pas et qui ne me comprend pas mieux, à chercher un travail intéressant et à développer quelques projets, et continuer à me sortir de la glu.
4:53 PM