Le blog d'une névropathe (mais vous n'avez rien de mieux à faire, vous?)





























 
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Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...












 
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur... Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
< ? ParisBlog * >




























Sans Prétention
 
dimanche, décembre 30, 2007  
Rêve d'enfant
J'avais encore l'âge où on est à moitié hystérique à l'idée de faire quelques kilomètres pour aller s'asseoir sur les talus fraîchement fauchés et y regarder le feu d'artifice du village.
On était partis en théorie avec mon frère, ma soeur et la voisine, Sophie si je me souviens bien. Sophie elle était bien, et puis elle faisait plus grande. Je crois que c'est ce qui avait motivé les parents à nous laisser partir avec elle pour une telle aventure.
Nous voilà assis sur le talus, attendant que la nuit soit suffisamment obscure. Beaucoup de gens sur le bord de la route ; paysans et enfants de paysans se sont pressés pour venir voir ça. Il n'y a pas beaucoup d'animation le 14 juillet dans le coin. D'ailleurs il faudra attendre une semaine pour avoir la fanfare de la ville d'à côté, parce qu'on n'a pas les moyens de se la payer pour le soir même. Mais c'est bien quand même.
Il y a *un* vendeur ambulant qui a trouvé le chemin jusqu'à notre patelin supermarket-free. Il vend des trucs en plastique, des jouets pour les petits. Et puis ô fascination, des bâtons lumineux, phosphorescents. La petite fille que j'étais, je crois, n'avait rien vu de plus étonnant.
On était à l'époque où la France comptait en Francs, et où les pièces de dix avaient cette couleur bronze et cette masse si impressionnante. Je n'avais pas l'âge de l'argent de poche mais j'avais dû en toucher en allant chercher le pain à la boulangerie d'à côté, avant qu'on ne déménage dans l'ouest.
Je crois que j'avais dû prendre à parti tout le petit groupe tellement ça m'avait semblé fantastique, cette chose qui brillait dans la nuit. Et puis sans que je l'aie du tout prévu, Sophie avait lancé qu'elle m'en offrirait un à la fin du feu d'artifice. Je crois que j'avais plus rien osé dire, la gorge nouée par un mélange de plaisir et de culpabilité d'avoir trop parlé et de causer des soucis.
Le reste de la soirée est un peu flou dans mon souvenir. Je crois me rappeler que les artificiers s'étaient bien fait plaisir avec le peu de moyens dont ils disposaient. Je crois aussi qu'on a eu une ou deux fusées mouillées, mais on pouvait voir les silhouettes des artificiers passer dans la pénombre, et je crois pouvoir dire que c'était bien plus important que la symétrie des gerbes lumineuses.
Puis ça a été la bousculade à la fin du spectacle, tout le monde cherchait qui sa 4L, qui sa deuch, qui sa diane, pour rentrer. Le vendeur ambulant en avait probablement eu un peu raz le bol de traîner dans ce bled de pauvres. La petite Sophie, toute gênée, nous avait raccompagnés jusqu'à la maison. J'ai dû faire un petit peu le clown pour cacher ma déception.
Croyez moi si vous voulez, mais jamais je n'ai retrouvé l'occasion d'en approcher, de ces satanés bâtons lumineux.
Et puis.
Il y a deux jours, à la faveur d'une virée pour aller danser sur une péniche, il s'est passé l'impensable.
Les organisateurs proposaient des bracelets pour permettre aux participants de déterminer si leur voisin(e) était en couple, disponible, sensible aux personnes de son sexe. J'avais lu tout ça sur le site que notre miss organisatrice nous avait envoyé en lien, mais j'ai pris un coup quand j'ai vu que ces bracelets ressemblaient à ça :



... et plus de vingt ans après, le plaisir est presque intact.

4:30 PM

 
Ourson Wells sur le départ ?
Parce qu'il n'y a pas si longtemps, c'était quand même le seul qui vous comprenait.

Parce que jadis, c'était lui qui vous faisait des câlins quand vous aviez du chagrin, et qu'admettez-le, il savait y faire, question câlins.

Parce que vous lui en aviez confié, des bêtises, au vôtre, quand vous étiez trop petit(e) pour plonger la main dans le bol à bretzels.

Pour ces trois raisons je me demande bien ce qu'aurait à raconter un ourson en goguette venu élire domicile chez vous pour quelques jours...




P.S. : je tiens à signaler que je suis allergique aux Gloubiboulga Nights et que je suis plus qu'heureuse d'avoir trente ans. Ca ne m'empêche malheureusement pas d'avoir des idées stupides néanmoins.

4:07 PM

jeudi, décembre 27, 2007  
Passion incandescente
Rien que d'écrire le titre m'éloigne un petit peu plus de la rectitude. Je n'en peux plus. En ces jours propices aux moments agréables, je pense de plus en plus à lui. Je sais bien que je vais le retrouver, enfin, bientôt. J'ai la sensation que ça fait une éternité. Une poignée de jours me séparent de ces retrouvailles et chacune des fibres de mon être hurle que ça suffit, qu'il faut arrêter cette attente insupportable, qu'importe la morale, qu'importe la parole proférée, qu'importe le regard que les autres poseront sur moi. J'ai mille fois hésité à prendre le métro pour mettre un terme à ce calvaire, je me demande encore comment ça se fait que je sois encore là.

C'est qu'avec lui je me sens détendue, j'ai le cerveau qui file à toute vitesse, je suis paisible et surexitée à la fois, je me sens presque spirituelle. Même s'il m'use, s'il m'épuise. C'est pour ça d'ailleurs que dans un premier temps j'avais accueilli ce break avec une grande bienveillance. Mais là, si proche de la fin, je n'en peux plus, vraiment, je n'en peux plus, j'ai le coeur qui bat de plaisir anticipé, j'échaffaude sans cesse et avec une mauvaise foi éhontée des raisons parfaitement valables pour foncer jusqu'à Châtelet.
Je me dis, ce n'est pas raisonnable, je me dis : c'est un choix que tu as fait, librement. Je me dis que je ne devrais pas me monter la tête, que j'ai vécu sans, avant, et que je devrais pouvoir tenir encore quelques jours.
J'ai dit l'an dernier à la même période que le prochain narguilé que je fumerai, ce sera en 2008. Ces derniers jours je suis en enfer.

6:16 PM

samedi, décembre 22, 2007  
Entre mes lignes

Ca tout n'est pas perdu
non tout n'est pas perdu
de vos mythes d'aurore
ici le soleil brille pour tous
et on y croit


Ce soir je suis en vacances. Une fatigue persistante pèse de plus en plus lourd sur mon corps sans que je sache pourquoi. Je ne suis pas déprimée. Je ne suis plus déprimée. Ca n'est plus ça.
Il y a des choses qui ne vont pas très bien, mais ce n'est plus la déprime telle que je l'éprouvais il y a quelques mois, la déprime qu'on s'impose comme une punition parce qu'on se croit indigne de fouler le sol, de respirer le même air que les gens dits « normaux ». J'ai nettement moins la sensation d'avoir quelque chose à me faire payer. « Moins » ne veut pas dire « pas », mais en tout cas c'est amplement plus vivable, comme programmation psychologique. Quoique, je me dis que ça dépend pour qui. Je dois avouer que, ne me prenant plus tout à fait pour la lie de l'humanité, je me crois en droit de ne pas subir certains traitements. Moins patiente, plus acide ; je dois bien l'admettre, je ne prends pas forcément ça pour une malédiction. Compréhensive, je crois l'être toujours, par contre ce n'est pas parce que je comprends pourquoi quelqu'un me fait un sale coup que je m'oblige à l'accepter.

Il s'en passe en ce moment dans ma vie, et encore je pressens qu'il y a des choses que je ne sais pas, que je ne peux pas nommer, des mutations qui travaillent en moi sans que j'en connaisse l'ampleur. J'attends activement que tout cela s'affirme, je m'assieds au premier rang pour bien voir et ne pas en perdre une miette.

Je reste confronté aux limites de mon blog. Ce blog est intimiste, mais publié et visible. Ca fait assez longtemps que je sévis ici pour que Google croie pertinent de me balancer des visiteurs qui ont eu le malheur de taper des mots qui se trouvent dans un billet ou dans un autre de Sans prétention. A l'écouter (Google), on dirait que j'ai parlé de tous les sujets (enfin surtout les plus tordus). Il y en a un qui est arrivé en tapant « maman baisable », un autre « Jacques Decour mauvais niveau » (je dois avouer que je comprends plus le deuxième que le premier).
Il y a des gens qui me connaissent et qui me lisent, et dont je sais qu'ils me lisent. Difficile vu ma manière de vivre ma vie amoureuse de m'épancher sur le détail des soirées que je passe avec l'un ou l'autre. Si bien qu'on a parfois, en lisant vite, l'impression que je suis célibataire, et qu'il n'y a pas si longtemps quelqu'un dans les commentaires me disait que je cherchais un mec. Occupe toi des serments intenables que tu as contractés devant témoin (ou de ceux que tu rêves de contracter) avant de m'appeler pauvrette, merci.

Je crois aussi qu'il y a des gens qui me connaissent et qui me lisent, sans que je sois tout à fait sûre que ce soit le cas. J'espère au moins qu'ils ont des bases de décryptage de ce que c'est qu'un blog intimiste, si possible avec le module « paranoïaque, scrupuleuse mais qui cherche la castagne aussi un peu parfois ». Je dois avouer que je me suis parfois servi de mon blog pour déclencher des réactions dans la "vraie vie", chez des "vrais gens". Pour des gens qui comme moi ont tellement peur de tout casser au moindre mouvement, ce genre de démarche prend parfois des allures de bouffée d'oxygène salutaire. Je me suis soignée un peu mais ça résiste. Dire certaines choses directement me semble au-delà de mes forces. Surtout en ce qui concerne mes émotions et mes envies (j'ai failli dire « besoins », mais ce qui sort c'est « envie »).
Seulement voilà, étant donné ce qu'il se passe en ce moment, je ne veux pas recourir à ça.

Mon souci est que ma vie des pleine d' « évènements personnels » qui me secouent, me bouleversent, me prennent aux tripes et que j'éprouve plus que jamais le besoin d'en parler. Pas chez Mr Simple, qui finalement n'était pas si simple que ça (un goût prononcé et irréaliste pour l'argent d'après ce que j'ai pu voir), et que j'ai quitté sans son consentement. Je suis décidément une mauvaise cliente.
Je sais que j'ai une oreille amie chez mes amants, mais je ne me vois pas peser sur eux avec des pérégrinations qui ne les regardent pas immédiatement, ou avec des réflexions qui ne seraient pas « mûres ». Heureusement je peux encore leur dire pas mal de choses. Et puis il y a les amis. Mais bon, je fais mon huitre. Et encore il paraît que les huitres s'ouvrent à Noël et au nouvel an.

Je suis prise entre deux feux, retransformer tout ce que je vis, tout ce que j'éprouve en quelque chose de tellement symbolique et crypté que personne ne pourra comprendre, ou bien passer à des propos plus policés, vendables, propres, présentables. Je ne veux même pas penser aux emmerdes qui me tomberaient dessus si je me permettais d'écrire simplement la moitié de ce qui me passe par l'esprit. Je ne suis pas folle ou psychopathe, c'est juste qu'à mesure que je m'accepte et que j'accepte ce qui m'arrive, je perds confiance dans les autres, leur capacité à réfléchir avant de parler, de réfléchir après avoir dit une connerie, leur capacité à se remettre en question, leur capacité à résister au plaisir sadique de taper sur l'autre, et si possible l'autre différent, avant qu'on ne leur tombe sur leur râble à eux.
C'est drôle, à mesure que j'écris ça je m'imagine l'idée que les lecteurs nouvellement arrivés pourraient se faire de moi : une folle, une déviante, qui doit cacher un gros handicap, une tare honteuse, dangereuse peut-être ?
La tare que je me reconnaisse spécialement aujourd'hui est un manque de confiance encore trop présent, qui me visse encore parfois au sol. A part cela, j'ai la prétention de dire que je suis un être humain normal parce que je connais la norme et la marge, et qu'enfin je commence à oublier un peu la frontière entre les deux.
Alors, épurer mon blog pour en faire un ramassis de billets d'humeur sur autre chose que ce qui me secoue ? Partir dans la fantasmagorie hallucinée pour protéger la fine paroi entre le monde d'ici et le monde concret ? Me lancer dans un blog professionnel où je parlerais de complètement autre chose, mais avec la liberté de dire au moins la moitié de ce qu'on a à dire, sans barbelés sur le clavier, sans relectures scrupuleuses ? J'avoue que je ne sais pas.
Je suppose que je vais continuer à jouer les funambules ici, entre rêve et réalité, avec mes messages à interprétations multiples, à brouiller les pistes pour vous insuffler un peu de mes émotions en balayant la neige derrière moi pour que vous ne puissiez me suivre sans que je vous y aie invités. Pour me faire pardonner, je laisse ici des liens vers quelques morceaux qui font mon actualité mentale :


L'histoire d'un retour

Deux visages l'un à côté de l'autre, le même regard

Noces de chair, je règle mes bacchanales sur le rythme de ton coeur

6:35 PM

vendredi, décembre 14, 2007  
Il y a quand même des moments où.
Je sais bien que tout le monde s'en fout (et vous avez tellement raison), mais je vais le dire quand même.
Je n'autorise pas l'usage à tort et à travers de certains termes. Pas quand ces termes, précisément, font souffrir des personnes que j'aime. Mon esprit hésite entre l'ironie grinçante et un fond de colère contenue.
Si tu t'invites chez moi et que je ne te connais pas, tu viens avec quelque chose. Des fruits, des mots, du vin. Tu ne viens pas les mains vides. Tu n'as aucune légitimité à exiger que j'assure ton divertissement. Si tu es dans cet état d'esprit, va plutôt te faire une toile. C'est bien, une toile.

1:05 AM

vendredi, décembre 07, 2007  
Ondées passagères
Je pleure dans le métro du retour. Pourquoi ? Toujours ce décallage épuisant. Elle a bien joué son rôle de manman qui aimerait bien voir tous ses enfants réunis avant de mourir (c'est presque texto). J'ai joué mon rôle de fifille qui reste presque droite dans ses bottes et qui dit que franchement ça ne lui dit rien, mais vraiment rien de voir la soeusoeur avec laquelle elle ne parle plus depuis, fiou. Sans méchanceté, sans rancune, sans rien. Juste qu'elle s'en fout. Fille indigne qui laisse mourir sa mère seule abandonnée de tous. Parce que quand un seul être vous manque, hein...
J'ai eu envie de parler d'A. J'ai eu envie de parler de J. A quoi bon. Même avec le fard de la dissimulation, le décallage est pénible. Pour le reste...
J'ai eu envie d'appeler. Mais je n'avais plus de batteries. Après je n'ai pas osé.

12:23 AM

 
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