Le blog d'une névropathe (mais vous n'avez rien de mieux à faire, vous?)





























 
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Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...












 
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur... Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
< ? ParisBlog * >




























Sans Prétention
 
samedi, janvier 26, 2008  
En vrac
Petite parenthèse dans ce blog qui en a connu d'autres. Des interrogations diverses et variées, du travail, de la fatigue, de la maladie. Ca ne commence pas très bien, mais ça ne commence pas mal non plus, ça s'équilibre.
Quelques nouvelles : j'ai quitté Mr Simple. Parce que raz le bol qu'il se foute un peu trop ostensiblement de moi. On va dire que c'est un manque réciproque de compréhension et de confiance. Il disait que je n'étais pas malade et voulait que je "paie" mes séances sans une part de remboursement par la sécu ni par ma mutuelle. J'ai dit que comme je n'étais pas malade, ça m'intéressait moins d'aller le voir. J'en avais parlé mais je n'avais pas encore tout à fait passé le cap. Le cap du petit coup de fil de début janvier pour confirmer que je libérais son créneau horaire, merci et bonne année.
Une autre nouvelle : je sais appeler au secours avant la dernière minute. Hier j'ai commencé à agoniser salement, à deux doigts de tomber dans les pommes d'une minute à l'autre, et après avoir contacté mon chef et le chef de mon chef, j'ai jeté tout le monde dehors et j'ai fermé. Puis, comble du comble, j'ai contacté A. pour lui demander de venir me chercher en voiture. A. Pour lui demander de venir. Me chercher en voiture. Inutile de dire qu'après le coup de fil je me disais que quand même ça allait pas si mal, que je pouvais encore me tenir debout entre deux moments où je n'étais pas pliée en deux à la limite de l'évanouissement. Non mais c'est vrai, généralement quand je tombe dans les pommes ça dure pas très longtemps. Et puis il n'y a pas souvent des gens malveillants, alors ça peut encore aller, rentrer en transports. Genre. Mais il a dit ok alors je ne vais pas tester mes capacités de petit soldat face à l'adversité. J'ai mis un petit écriteau pour dire "désolé on est fermés", et puis j'ai attendu qu'A. vienne me chercher. J'avais presque honte parce que là maintenant tout de suite je me sentais presque pas malade. J'avais la bouteille que m'avait offerte quelques minutes avant une dame qui vient souvent à mon travail. Il faisait beau, il faisait presque bon, ce temps qui offre tous les espoirs. Je n'avais presque plus mal.
C'est une fois dans la voiture de A. que j'ai compris que finalement ça avait été une bonne idée de fermer plus tôt.
A. est un super garde-malade. Il te ramène, ne te pose que le minimum de questions, parle quand il sent que ça peut te faire du bien de penser à autre chose, se tait quand il sent que la douleur t'enlève le goût de tout entretien, mondain ou pas. Il fait à merveille de la nourriture pour malade et sait caler quelqu'un devant un bon dvd. En d'autres termes, exactement ce dont j'avais besoin.
J'ai quelques petits soucis à mon nouveau travail. Ca commence à vraiment bien démarrer, des projets avec d'autres services, des trucs intéressants. Le problème c'est les histoires de contrats sur lesquelles je ne peux pas m'étendre ici. Ce n'est peut-être rien du tout, juste un détail. Ca peut aussi être emmerdant. Je ne parle pas beaucoup de ça à mon chef ou à toute personne ayant lien avec tout ça. Mais ce qui me rend si tâtillonne sur ces histoires c'est que je dois me débrouiller seule pour assurer ma subsistance. Mes amoureux ne sont pas dans des situations plus enviables que la mienne, bien loin de là. Les amis sont pleins de bonne volonté mais plus encore qu'aux amants j'aurais du mal à oser leur demander quelque chose. Quant à ma famille, je préfère pour ma santé mentale laisser cette option pour le moment où je serais vraiment au fond du fond. Mais bon, j'ai des plans pour gagner à peu près ma vie si on devait arrêter rapidement. Le deuxième souci c'est que ça ne s'est pas passé formidablement bien dans mon ancien travail. Ca a beau avoir été un foirage pour incompatibilité d'humeur, j'avoue qu'une durée bizarre de travail sur le poste suivant, ça risque d'être une casserole bien lourde à porter... D'autant plus que tout le monde apprécie mon travail. Je suppose qu'au moins je partirai avec quelques lettres de recommandation.
Bah, je retomberai sur mes pattes de toutes façons. Mais c'est que je suis bien là où je travaille, vraiment, que j'ai la sensation que ce que je sais faire apporte quelque chose à d'autres.
J'ai eu une crise avec J. Il a été question de jalousie et d'abandon. C'est naze la jalousie, ça fait penser n'importe quoi, ça rend méchant. C'est naze aussi l'abandon, ça donne envie de s'enfuir même quand l'abandon se pointera paraît-il d'ici dix ou quinze ans.
Et puis quand même : un fauteuil de bureau, des draps qui font pas de bouloches, et un nouvel appareil photo. Revenons à ce qui est important hein ;)

10:26 PM

vendredi, janvier 18, 2008  
Ah oui
Bon alors autant te dire, je suis un peu ivre, de ces moments où l'on pense avoir des fulgurances cérébrales qui ne sont finalement que des feux de paille mal entretenus.
Je ne sais par quoi commencer. Ah si quand même : je te souhaite pas la bonne année, mais plutôt de te bouger pour rendre ton futur moins médiocre. Excuse moi mais les plaisirs sans effort je ne les trouve que dans les plaisirs solitaires et encore ce n'est pas évident. Secoue toi si tu ne veux pas être qu'une merde, si tu me lis depuis un moment tu sauras que je sais ce que c'est et que je compatis. Il n'y a rien qui se fera sans ton travail personnel, sans que tu en baves. (Re)lis Nietsche, tu verras ce que je veux dire. Console toi, si tu fais ce qu'il y a à faire, tu auras la satisfaction d'avoir franchi un seuil dans ta vie. Tu pourras crever seul et abandonné de tous mais c'est sans doute qu'il n'y avait rien à faire sur ce point là. Je te l'accorde, maigre consolation.

Je ne sais que dire. Ce n'est pas défaut d'être pleine d'émotions tellement pleines que j'aurais du mal à dire tout ce que je pense en si peu d'espace. Amoureuse, toujours, sans conteste. Que mes divers plans culs d'avant fassent silence, cela n'a rien à voir avec vous, mais rien, rien, rien. Les hommes que j'aime ont pris le pari, ils se sont mis en danger, ils ont tout mis sur la table, même pour une semaine, même pour une nuit, ils se sont donnés, ils se sont remis en question, se sont secoués dans leurs fondements pour pouvoir vivre ça, cette rencontre, pleinement. Pleinement.

Je ne sais pas pourquoi mais je ressens le besoin de clarifier un point. Je suis quelqu'un qui n'invite pas dans mon monde n'importe qui. J'ai beau accorder le bénéfice du doute, il y a quelques uns de ceux qui furent mes amants que je n'estime pas, voir que je méprise même parfois un peu. C'est comme ça. Quand j'accepte d'engager mon corps dans une joute amoureuse c'est parce que la chair délire en solo et que je ne peux pas faire autrement, ou bien parce qu'il y a autre chose en moi, une fascination diffuse que tout alimente. Une urgence du fond de l'être, un corps qui m'a interpellée, une pensée qui m'a retenue dans ma course (peut être trop égocentrée). Je ne baise pas comme je joue à la Wii. J'ai beau ne pas être rebutée par le sexe ludique, rien ou presque que le sexe, si ça ne me parle pas plus qu'un mode d'emploi de plat à réchauffer de chez Monop, je renonce : dans ces conditions je serais une mauvaise amante.
Ma boussole sensuelle est complètement désorientée. Je désire, plus que jamais, des corps qui s'offrent à moi heureusement. D'étranges choses se produisent quand nous sommes en contact. Je suis profondément, viscéralement heureuse dans ma vie amoureuse. Et même si je devais mettre fin à tout cela par un raz le bol plus généralisé, j'aurai vécu tellement que tout ce plaisir accumulé me tirerait des larmes de gratitude. Je suis fatiguée parfois, je dois l'admettre. Mais qu'est-ce qui fait le sens d'une vie ? Ces conjonctions d'êtres qui trouvent au contact de l'autre ce dont ils ont besoin pour grandir, et parfois même pour être heureux. Heureux, j'ai lâché le mot.

Je voudrais, muette que je suis, dire merci. Merci à ceux qui m'ont frôlée, ceux qui m'ont allumée, et fait de moi un être vivant, conscient de ce que c'est que la vie qui passe à travers son corps, conscient de ses choix, de ce qu'il est, profondément. Je n'ai pas nécessairement frôlé physiquement ces personnes, mais je veux leur rendre hommage, maintenant, avant qu'il ne soit trop tard, avant demain, avant plus tard. Je sais. Je sais ce que tout cela signifie. Je sais que les liens sont parfois distants, variables, sujets à controverses auxquelles moi-même je ne participe pas. Mais ils existent. Fortement, profondément.

10:20 PM

 
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