Le blog d'une névropathe (mais vous n'avez rien de mieux à faire, vous?)





























 
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Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...












 
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur... Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
< ? ParisBlog * >




























Sans Prétention
 
jeudi, juillet 17, 2008  
Attendu
J'arrive dans son cabinet. La douleur que j'avais sous l'oreille s'est un peu résorbée, je me demande s'il va me traiter de petite nature. Il faut aussi que je lui reparle de cette histoire de lettre, un michmuch, un bête malentendu. On embraye tout de suite là-dessus ; et au fur et à mesure, ça commence à se déliter gentiment sous mon crâne. Je me dis mais arrête, qu'est-ce qui ne va pas. Je papillonne des yeux. Je sais que ce qu'on est en train de se dire n'est pas ce qui me fait maintenant lever les yeux au plafond mine de rien histoire d'endiguer ce qui vient. Pourquoi ? Je ne peux pas dire quoi. Ou je peux dire tout, c'est selon. Dans un cas comme dans l'autre je n'ai pas de réponse appropriée à proposer. Je demande un mouchoir, commence à attaquer la boîte comme une boulimique à qui on aurait tendu par erreur un paquet de Schamallows. Depuis à peu près une grosse semaine ça ne se voit plus ; là il ne sert à rien d'essayer de jouer la comédie davantage. Je mets quelques mots, donne des fréquences, une ou deux raisons. Reparle du Lexomil que je me promène dans mon sac depuis quelques semaines comme un talisman. Un talisman qui n'a pas suffi, un talisman qui ne suffit plus. Dr Vert me propose avec mille pincettes le premier échelon des antidépresseurs ; c'est à la fois pour soigner les angoisses et les coups de blues, qu'il dit. Je capitule, ça me permettra peut-être d'y arriver. Et puis je suis si fatiguée. On dit qu'on attend la rentrée, que si le médoc ne convient pas je peux arrêter, ou changer. Ordonnance pour une prise de sang histoire de voir s'il n'y a pas autre chose à poutrer pour que ça remonte. Et puis mademoiselle, je suis convaincu que vous avez encore des choses à sortir.

J'ai essayé, médecin de mon coeur, avec ton collègue. J'avais commencé à faire ici la liste des merdes qui m'étaient tombées dessus, je suis très listes et bilans en ce moment. Mais à quoi bon. Faudrait expliquer la liste, pourquoi il y a un truc qui a été plus important que l'autre. Et puis il y a peut-être des clés pour moi dans mon passé, mais c'est en 2008 que je suis pas bien. Si je reprends une psychothérapie, il va encore me falloir tout reprendre au début, analyser ma famille et tout mon mode de vie avant d'arriver au coeur de ce qui m'amène. Pitié.
Alors ok pour le deal, je les prends les pilules, paraît que ça peut donner envie de se suicider dans les deux premières semaines du traitement. Je trouve ça terriblement spirituel, les notices de médicaments. Pas d'alcool, ou plutôt alcool déconseillé. Ok je vais essayer. Il me faut du temps, du temps pour écrire, du temps pour me relever.
C'est très curieux, autant je m'isole dès que je peux en ce moment, autant je me sens plutôt seule avec cette boîte de 27 (28-1) comprimés pelliculés sécables à prendre par voie orale.

12:50 AM

samedi, juillet 05, 2008  
Secret
J'ai quelques secrets dans ma besace. Il y en a que je garderai probablement toute ma vie. Aujourd'hui je suis d'humeur à en révéler un.
Un secret des tout débuts de Sans Prétention, du temps où je croyais encore que faire un blog c'était faire du html mais que j'avais probablement loupé une ou deux sections dans mon HTML pour les Nuls.
Je traînais à cette époque sur le Net avec un petit modem et ça coûtait ce que ça coûtait. Je voyais se mettre en place une communauté qui me fascinait. Je suivais alors certains blogs avec une assiduité presque maladive.
Il y a un blog que je suivais tout particulièrement. Ca tapait dans tous les sens, c'était méchant, c'était désordonné, c'était injuste parfois, c'était bon pour tout dire. C'est ce blog, et ce blogueur qui me fascinait. Et à mesure que je le lisais, un mouvement désagréable progressait en moi, un mouvement très agaçant, une sorte de dépossession de moi qui m'irritait souverainement. Je ne savais pas si c'était ce nouveau medium ou la personne en elle-même qui exerçait une telle attirance. C'est pour cela que j'ai franchi le pas et que j'ai ouvert un blog.
Depuis j'ai rencontré le blogueur, j'ai rencontré aussi un peu la personne. Sans prétention a suivi sa vie de blog et moi ma vie de truc bizarre qui cherche son chemin au milieu de tout ça.
J'avais juste envie de dire que si Sans prétention existait c'était un peu à cause de Kobal2.

5:31 PM

 
Rha.
Pas mieux. Je ne sais pas combien de fois je me suis demandé quel était mon problème, à moi. Qu'est-ce qui va pas avec toi ? Ca fait un mal de chien.
Winamp curieusement ne fait pas son connard ce soir à me balancer des trucs pénibles, tout à l'heure il me donne ça. Alors je dis d'accord.

12:27 AM

jeudi, juillet 03, 2008  
Sans transition
Un thé à la menthe. Le matin et son ciel clair posent un petit voile paisible sur les angoisses de la nuit. Mon macramé cérébral attendra encore un peu.Et j'écoute ça. Un jour un se la fera avec mon acolyte, et ça sera drôle, et ça sera bien. Il me tarde.

8:31 AM

 
Je ne vais pas recommencer, hein
Je pleure sans discontinuer. Les larmes ont cela de magique qu'elles vous rendent invisibles de vos contemporains. Le métro se fait calme et affairé à plein de choses.
Ca fait un mal de chien. Quoi ? J'égrenne mes récriminations muettes et je me perds dans tout ça. Rien de bien grave, quand ça pleure ça vit, c'est ce que disait le formateur aux premiers secours. Ca vit.
Je peux pas dire que j'ai pas été prévenue, dès ce matin ça pointait. La vague qui vient te lécher les orteils gentiment, mine de rien. Faut juste pas baisser sa grade, dormir. Manger correctement. S'offrir des moments agréables en quantité.
Fallait bien que ça retombe. Et tout me revient, tout. Depuis le début. C'est fou ce qu'on peut vivre comme moments pas intéressants. De l'un qui te dit que mais enfin tu n'existes pas, à l'autre qui te dit que tu peux exister si tu te changes de fond en comble. De l'un qui te dit "mais tu confonds tout", mais comment est-ce que je ne pourrais pas tout confondre bon sang ? C'était évident depuis le début. J'ai plus que jamais envie de dire vas-y puisque tu es si malin, je te file les commandes, mais alors tu prends tout, les écorchures aux genoux, les griffures aux mains, la solitude dans ces moments affreux et laids, tu prends tout, pauvre con, et montre moi quel est le chemin par lequel je vais m'en sortir haut la main, sans perdre ce qui fait que je suis moi, sans me perdre, mais vas-y bordel, montre moi ton chemin magique, ta putain de success story où l'on a les dents blanches, l'haleine mentholée et la mèche au vent. C'est trivial n'est-ce pas ? Alors montre, montre moi enfin. Je suis si fatiguée que je serais presque capable de t'écouter, même si par chance je suis la dernière des dupes de ton manège délirant.
En attendant, je te monterai mon autre chemin, faute de mieux. Parce que non, on n'a pas le choix.
Tout me revient ce soir, tout. Heureusement je n'oublie pas le reste. Pourquoi suis-je incapable d'accepter ce que l'on me dit ? Je ne sais pas.
Il est urgent que je recommence à écrire. Seule. Comme j'ai toujours fait, de loin en loin. Pour tenir debout.

12:15 AM

 
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