Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
lundi, décembre 21, 2009 Un petit dernier pour la route
Cette fois-ci c’est terminé. Je n’alimenterai plus Sans prétention. J’ai pris la décision il y a quelques jours mais je n’ai pu me résoudre à écrire ces quelques lignes. Je suis triste, vraiment, de perdre cet espace d’expression. J’ai beau m’exprimer ailleurs, sous d’autres formes, l’idée de poster le message que je suis en train d’écrire et que ce soit le dernier de ce blog qui m’a suivi plus de sept ans de ma vie, ça m’attriste.
Je n’ai pas dit mon dernier mot. Mais ce blog a pris trop de visibilité à mon goût pour que je puisse m’y exprimer librement. Je profite d’un petit événement, la réussite à mon concours, pour tourner cette page de ma vie.
Sur ce que j’avais prévu initialement, qu’est-ce que ça donne aujourd’hui ? Sans prétention, toujours, mais avec un bout de conscience de ma propre valeur. Avec aussi assez de confiance en moi pour me moquer des prétentieux, des suffisants et des donneurs de leçons. J’ai commencé ce blog jeune et en colère sur tant de choses, je le referme moins jeune et apaisée. Qu’importe si je rencontre encore des gens pour me dire que je devrais penser ci ou faire ça, m’imposant leur expertise de ma propre vie comme s’ils l’avaient vécue à ma place. Ca n’est plus si important aujourd’hui.
J’avais consciencieusement choisi mon patronyme : Franseuil. Je suis toujours au seuil, mais je sais le franchir quand c’est important de dire les choses. C’est ainsi que deux personnes sont entrées dans ma vie, et continuent à m’aider à rester vraie avec eux. J’ai appris durant ces sept années que certaines vérités ne sont parfois d’aucune utilité, et que la question de la franchise n’est pas pertinente dans toutes les situations.
J’ai parlé d’amour, évidemment. Amours diverses, au gré de mon évolution personnelle. Des prénoms qui se sont succédés, des galères communes ou bibliques, des conflits de fidélité, des moments glauques et gris, des retombées vertigineuses, des questionnements identitaires. Des feux lointains, mal éteints, alimentés, étoffant des émotions tellement différentes. Je m’alimente de cela.
Sans prétention m’a permis de faire de vraies rencontres, de belles rencontres. Des personnes avec lesquelles j’ai noué des liens qui se sont, selon les cas, soudés, désagrégés, distendus. De beaux être humains, avec leurs particularités, leur richesse, leur complexité. Je ne sais ce que tous sont devenus, j’en profite pour les saluer et leur dire merci, merci, pour les moments passés avec eux. C’est important, très important. Parfois il faut laisser les relations s’endormir paisiblement, parfois elles appellent un petit coup de pouce pour revivre. Ce post est peut être une occasion de reprendre des dialogues interrompus depuis parfois plusieurs années selon les envies des uns ou des autres.
Aller jeter ma gourme ailleurs sur le net n’est pas dans mes priorités pour le moment. Peut-être que je reprendrai un de ces quatre, peut-être pas. Ceux qui souhaitent continuer à me suivre, envoyez moi un mail, si je rouvre boutique je vous tiendrai informés.
Merci pour votre écoute et votre présence.
6:35 PM