Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
lundi, juin 17, 2002 Rétrospection et introspection : pour vivre heureux, vivons cachés Je parcours les posts que j'ai écrits jusqu'à maintenant et je constate : 1) que ça me fait bien passer pour une fille pas drôle, obsédée par son évolution personnelle (si c'était tout à fait vrai, je suppose que j'aurai déjà fini) 2) que si quelqu'un me connaît dans la vraie vie et tombe sur ce blog, il pourra me reconnaître sans aucune difficulté. Il y a à chaque post un truc personnel beaucoup plus voyant qu'une signature. Ben ouais. Il y a bien un moment où on assume les choses. Enfin ça m'emmerderait, quand même... Ils ne sont pas très nombreux, les gens que je crois capable de comprendre la moitié du descriptif de ma situation... (vous voyez, je ne me sens pas si bête quand même... ;-)) Alors je ne dis rien, ou je leur mens. Aucun scrupule à mentir quand de toutes façons dire la vérité est inutile.
Pourquoi cette préoccupation de rester anonyme? Je sais pas. 'tendez, je m'allonge sur le canapé... vala. Ben je me rappelle que quand j'avais 9 ans ou 10 ou 11, j'avais commencé un journal intime. Il y avait des trucs qui n'allaient pas et les écrire quelque part ça me faisait du bien. Donc ça parlait de ma famille, parce que mon problème, c'était ma famille. Je le tenais bien caché, mon journal, parce que ça disait des trucs du genre "maman elle est pas toujours gentille", "machin a fait un truc qui m'a rendu triste hier", enfin des trucs horribles, voyez. Ma mère était tombé dessus. Et après, elle m'était tombée dessus : "si c'est comme ça que tu vois ta famille..." (elle n'a jamais fini sa phrase, et je n'arrive pas à la compléter; si vous êtes un expert en textes à trous, votre proposition m'intéresse...), et puis il y a eu une pluie de baffes, c'était assez affolant. Sentence : si ça ne va pas mieux d'ici trois mois, tu pars en pension. Fabienne chassée ... de ce qu'elle pensait encore être un paradis (ben si j'y croyais encore à l'époque).
Ptet que ça vient de là mon envie de rester anonyme. Ptet que ça vient d'ailleurs. Ptet que c'est comme ça et pis c'est tout.
10:52 AM