Le blog d'une névropathe (mais vous n'avez rien de mieux à faire, vous?)





























 
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Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...












 
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur... Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
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Sans Prétention
 
mercredi, juillet 17, 2002  
Et finalement
Ben finalement, j'ai décidé d'aller au cinéma. Ca faisait longtemps que je ne m'étais pas fait une sortie le soir. Je bosse pas mal en ce moment. Mais là pour bosser ça s'annonçait mal, je ne pouvais plus voir mes bouquins (en et de) peinture. Je sais par expérience que quand je me rends compte que je traîne les pieds comme ça, c'est même pas la peine d'y penser... J'ai déjà essayé et ça a donné des résultats excellents dans la contre-performance. Donc relâche ce soir. Ce qui ne veut pas dire que je ne vais pas me faire une petite heure de révisions avant de dormir.
Je suis allée voir l'Auberge Espagnole. Je ne vais pas faire comme tout le monde, le conseiller, dire que t'est trop con si tu ne vas pas le voir et tout ça. Ca m'inquiète les films dont on entend parler partout et tout le temps. La dernière fois ça me l'a fait avec le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain (on écorche pas les titre des films s'il vous plaît, il y a des gens qui se sont pris la tête dessus, alors... a la rigueur on abrège, d'ailleurs ça donne FDAP... c'est joli non? Bref). Enfin je vais pas commencer à parler de ce film parce que ce que j'en pense c'est assez long à raconter et à expliquer, alors je passe. Revenons à l'Auberge Espagnole. Ce film m'a retournée. Gentiment, certes, mais j'ai une espèce de trouble qui s'est insinué dans mon cerveau et ça me fait tout drôle à l'intérieur... Un peu comme passer de l'orange au mauve. Ce film parle de moments clés de la vie, de ces moments où on sait pas très bien ce qu'on est supposé faire, où on aimerait bien savoir ce qui va se passer ensuite. D'évènements dont on arrive pas à savoir s'ils sont bons ou mauvais, ni au moment où ça se passe, ni plus tard d'ailleurs. D'attachements étranges entre des gens qui se passent tout le temps à côté (des autres, mais aussi d'eux-mêmes). Tout ça me rappelle des moments de ma vie, présente ou passée, et sans que ça me rende vraiment triste ça ne me plonge pas dans l'euphorie.
Et puis ça parlait aussi de bonheur. Et oui c'est peut-être ça justement qui me pose problème : un peu trop pour moi. Ca m'est arrivé d'espérer très fort, ça m'est arrivé de pleurer parce que ça n'allait pas avec toute l'énergie qui je déployais, ça m'est arrivé de me tromper à une échelle monumentale. Alors j'ai un peu de mal à me satisfaire d'un début de pressentiment de bonheur. Je n'ai pas très confiance en moi, mais je ne suis pas bête au point de penser qu'il y a des gens qui n'ont qu'à claquer des doigts pour être heureux pendant que moi je dois assembler, sculpter, pétrir, modeler, ciseler mon bonheur... Ca m'a laissé un petit goût de superficiel sur les lèvres qui me dérange aux entournures. Enfin un film c'est pas obligé d'être un "manifeste de vie", et ça m'a plu, je crois que je retournerai le voir.
Il n'est pas tard encore. Je vais faire un tour sur les bords de Seine. Je vais en profiter pour retourner dans ma tête cette histoire d'interview, et puis un si gentil petit mail que j'ai reçu aujourd'hui (merci, ça fait très plaisir de lire des choses pareilles...:-))

10:38 PM

 
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