Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
mardi, juillet 09, 2002 Le petit ruban rouge Bon alors puisque j'ai parlé des Solidays, je vais parler du fameux petit ruban rouge. Je m'interroge. J'étais contre son port, que je trouvais plutôt odieux dans la mesure où il ne me semblait qu'être la marque exhibée d'un acquittement d'une certaine somme en faveur de la recherche sur le Sida. On m'a laissé comprendre que le port du petit ruban ça voulait dire que t'étais ENGAGE dans le cadre de la recherche contre le sida. Que si quelqu'un qui avait des problèmes en rapport avec le sida, il pouvait aller voir les gens qui portent le ruban pour leur parler. Je ne me permettrai pas de mettre en doute la sincérité des personnes qui m'ont dit ça aux Solidays. Mais c'est la première fois que j'entends dire ça. Pourtant j'en ai vu des porteurs de petits rubans. Et ce qu'ils me disaient ce n'était pas ça du tout. C'était plutôt du genre : "je porte ce ruban parce que je suis contre le sida"... Y a-t-il quelqu'un qui soit pour? Non. Alors ça veut dire quoi? On pourrait aller plus loin, et dire qu'on porte le ruban pour inciter les gens qui le voient à faire une sorte de complexe et donner aux organismes de lutte contre le sida... Une sorte de publicité vivante, pourquoi pas ("la fin...")... On pourrait aussi dire que ce ruban sert à montrer aux gens atteints du sida qu'il y a des gens qui donnent de l'argent pour la recherche contre la maladie qui les ronge, pour leur donner espoir... Ca aussi ça pourrait tenir...
Je reviens à la raison qu'on m'avait donnée pour le port du ruban lors des Solidays : la main tendue aux personnes qui sont concernées par le sida et à celles qui en souffrent. Bon. Je trouve qu'il faut être bien sur de soi pour penser être capable d'assumer ce genre de situations. Supposons qu'on soit face à une personne qui ait pris un risque la veille : qui sait qu'il existe un traitement préventif du lendemain, disponible dans les dispensaires de la Croix Rouge (il y en a un dans la rue de Valois, métro Palais Royal, vous prenez la sortie "Rue de Valois", puis vous allez jusqu'au fond de la rue en restant sur le trottoir de gauche, ce sera à l'angle)? Si vous ne le savez pas vous vous rendez responsable de ce que la personne va faire (ou pas en l'occurrence)... Autre chose : supposons qu'on se trouve maintenant devant une personne malade du sida, et qui souffre, et qui voit son corps en train de le quitter : vous savez consoler quelqu'un dans cette situation, vous? Vous êtes sûrs que vous n'allez pas l'enfoncer avec des remarques de psychologie de cuisine? Moi je n'en serais pas si sûre... Il y a des gens qui savent faire ça, d'autres pas du tout... Je ne sais pas si ça serait pas préférable d'exercer sa bonne volonté dans des domaines où on risquera moins de casse...
Voilà, ça c'est mes petites remarques sur la chose; en même temps, je voudrais bien rencontrer quelqu'un qui m'offre une autre vision du problème...
3:26 PM