Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
jeudi, juillet 04, 2002 Pussy Ce soir, je rentrais du supermarché avec un caddie plein, et je m'apprêtais à taper le code de ma porte quand un jeune couple s'est arrêté juste devant moi. Lui répondait au téléphone, et elle attendait, debout. Des djeunz très djeunz tuwoua. Lui très gominé avec le gel "décoiffant" (pfffffrt c'est drôle, j'ai toujours cru que le gel c'était pour coiffer moi), pantalon trop court goulument avalé par des chausettes de sport genre blanches à bande rouge et bleu foncé, veste de survêtement synthétique, etc. Elle, dans une version sportive de Bimbo girl, petits cheveux maîtrisés par du gel (mais probablement pas le même que son copain parce qu'elle avait l'air coiffé), petit haut et petite veste assez courts pour laisser apparaître son joli nombril, du moins je suppose parce que la damzelle était de dos. Et sous le petit haut, un petit pantalon à la taille basse, en jeans, et derrière, juste à la chute des reins, en pleine visibilité, écrit en orange (ouioui ça vient), une étiquette-écusson intitulée "PUSSY". C'était hypnotique, cet orange fluo qui se détachait sur le sombre de la toile de jean... D'ailleurs, j'ai même murmuré "pussy" sans m'en rendre compte... Je me suis demandé la tête qu'elle aurait faite si j'avais articulé "chatte" sur son passage et de manière audible... Pourtant c'est bien la traduction de l'étiquette, j'invente rien... Enfin c'est pas un phénomène nouveau, ce décallage entre les gens et certains messages dont ils s'entourent sans trop y faire attention... Ca me fait penser à cette soirée que j'avais passée avec des personnes (surtout des filles) qui étaient en lettres classiques ( en l'occurrence [je veux pas être méchante, mais je veux pas mentir non plus], des filles un tantinet vieux jeu en ce qui concerne le domaine de la sexualité). Celles-ci étaient un peu du genre à répondre à un jeune homme qui leur propose un verre : "non mais ça va paaaaas nooooon?"... Comme s'il leur avait proposé des trucs pas croyables à accomplir séance tenante là sur la place publique... Et bien vous les auriez vu danser en chantant avec Francky Vincent : "Va-y Francky, c'est bon, vas-y Francky c'est bon bon bon...". Moi j'en étais comme deux ronds de flan (j'adoooooooooore cette expression, si un jour j'en comprends le sens ça sera encore mieux...)!
11:25 PM