Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
jeudi, août 08, 2002 Histoire d'O. Et oui, un titre racoleur, mais je ne suis pas celui/celle que vous croyez (pour paraphraser une grande philosophe). Je voulais parler de O., un (jeune?) homme qui écrit à l'un des nombreux "moi" qui hantent la toile (et le vrai monde parfois). J'étais entrée en contact avec lui via le tchat alors que j'étais à Londres (quelques jours avant une rencontre qui allait, entre autres, me faire changer d'avis sur François Pérusse ;)). Discussion menée par votre dévouée serviteuse (comme d'hab ou presque). On s'était calés sur un mode relativement poétique. O. venait de voir mourrir son collègue de travail dans ses bras, et ça l'avait apparemment très profondément atteint. Je lui répondais avec douceur, j'inventais des histoires jolies pour le soulager un peu. Et puis je parlais de ce qui me plaisait, en attendant qu'il me parle lui aussi. Jamais il ne m'a jamais parlé de lui. Rétrospectivement, j'ai l'impression d'avoir été victime de vampirisation. Je lui ai posé des questions, j'ai essayé de le faire parler, mais à la longue on finit par se lasser... Et toujours ces mêmes remarques me demandant de continuer, comme si j'étais un programme télé qu'on pouvait se mater passivement...
Oui sauf que je ne suis pas payée pour ce que je donne. Alors je laisse tomber. Tant pis pour les messages inquiets (mais creux). Adieu O., donc, je ne t'écrirai plus.
11:07 PM