Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
dimanche, octobre 20, 2002 Elucubrations post dimanche-matinales Mon dernier post date de mercredi et on est dimanche. Je vous jure que je ne me suis pas ennuyée. J'ai bossé d'arrache-pied (j'adore cette expression, ça fait très sécurité routière) pour préparer une conférence pour samedi matin. Une conférence "à la Fabienne", c'est-à-dire sans papier ou presque, à m'agiter dans tous les sens avec le désir de passer un bon moment à offrir quelque chose. Le message est passé, tout le monde est venu me voir pour me remercier. Il auraient très bien pu se dire qu'après tout "ils avaient payé" et que c'était normal... Enfin ça m'a fait plaisir que mon travail soit reconnu et apprécié par les autres. En plus j'intervenais sur un sujet qui me tenait à coeur, ça m'aurait vraiment chagrinée que ça ne leur plaise pas.
Pour ne rien gacher, la structure dans laquelle j'ai fait cette conférence est très luxueuse, et est très attachée à la qualité de son accueil et des services quelle propose. A mon arrivée, on m'a installée à une table en retrait, proposé un thé, on m'a installé mon matériel de projection, on s'est bien occupé de mes invités (j'avais invité Thiom et Amli)... Ca n'a l'air de rien mais c'est important pour moi. Je viens d'un milieu où les étudiants ne sont pas bien spécialement bien considérés (doux euphémisme). Il faut se sentir super honoré de trouver un stage de six mois à temps plein, non indemnisé (je dis "indemnisé", je ne parleê mme pas de rémunération...). Il y a des gens qui tiennent jusqu'au bout à ce traitement, moi j'avoue que je suis en train de me faire séduire par d'autres sirènes (la considération, la reconnaissance financière [qui fait qu'on est prêt à payer une demi carte orange pour avoir ton travail]...). Je me suis rendu compte que je ne me sentais pas bien dans ce milieu, que ça me minait progressivement sans que je m'en rende bien compte. J'aurais dû passer encore au moins trois ans dans la même situation, et je me suis rendu compte que ça dépassait ce que j'étais capable de supporter.
Je ne sais pas si c'est l'âge ou une certaine prise de conscience, mais je commence à me préoccuper de mon bien-être, j'ai envie de profiter de ma vie maintenant. Marre de vivoter en apnée, tête baissée vers un but plus que douteux. C'est drôle, je sais que je vais bosser très fort cette année pour repasser mon concours (ça n'a pas marché cette année), mais je suis convaincue que ça ne sera pas une année d'"oubli de moi". Je recommence à y croire.
Bien, je vous laisse, je vois Alex dans une heure et j'ai l'intention de faire un gâteau.
1:15 PM