Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
mardi, novembre 19, 2002 Epiphanie Minimum ;)) Bon. Ca fait du bien de faire quelque chose de bien avec son cerveau, ses connaissances et un peu de voix. Un moment où je me suis sentie vivre, être moi, être bien. J'ai peut-être déchiré un petit tout petit morceau du voile qui me sépare de moi ce soir? Je verrai bien...
Merci à vous pour votre présence, c'est vrai qu'en ce moment je ne me sens pas très bien, et vous savoir là, même de manière virtuelle... Enfin, vous voyez probablement ce que je veux dire...
Ca va mieux avec Nava, on parle, on essaie de se comprendre, et c'est un bon début...
Cette nuit je vais essayer de dormir correctement : la nuit dernière j'ai rêvé que ma mère battait à mort E.T. lors de l'anniversaire de je ne sais plus qui... J'allais voir s'il était mort, mais finalement il avait encore un peu de vie, et immédiatement il a porté la main à son petit cadeau, et il voulait que je l'aide à retourner dans la salle d'anniversaire, parce qu'il voulait porter son cadeau à la personne dont c'était l'anniversaire... J'étais mal, mal : accéder à sa demande, c'était le pousser vers sa mort, mais en même temps c'étaient probablement ses derniers moments. Ca me faisait tellement de peine, il était tellement gentil, tellement décallé de gentillesse (ça confinait à la stupidité) que je me suis réveillée en larmes...
Parfois j'ai du mal à comprendre le produit de mon pauvre cerveau...
Bon, allez, dodo. C'est que j'aimerais bien retrouver mon état normal, moi, et ces derniers jours, ce n'était pas ça. A vous à qui j'ai dit que j'avais envie d'écrire, sachez que c'est toujours vrai. Si je poste des commentaires affligeants par-ci par-là au lieu de vous envoyer des mails, c'est parce que j'ai du mal à faire autre chose de plus construit, de plus étoffé, de plus profond... Mais je pense à vous, et dès que je le pourrai, je reviendrai à vous.
P.S. : J'ai pensé à Samourai-atomiseur de sushi ce midi, en mangeant des maki et des nigiri :)
12:19 AM