Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
mercredi, novembre 27, 2002 Grrrrr. Mmmmm. Pas de mail de Nava. Ben alors jeune homme, il paraît que tu pètes la forme...? Bon. Admettons. Je n'ai pas le temps de m'emmerder à me demander pourquoi. Juste celui de l'écrire ;)
Ce soir je vais revoir Brun pour la première fois depuis qu'il m'a écrit qu'il était amoureux de moi : je n'ai pas très envie d'y aller (doux euphémisme). J'ai l'impression d'évoluer en terrain largement inconnu : bon, ça reste Brun, mais qui c'est Brun? Je le vois chez lui; c'est probablement préférable pour lui, pour qu'il ait le courage de mettre les choses à plat. Mais personnellement j'aurais nettement préféré le revoir à l'extérieur. Un endroit neutre, pas chargé. La pensée de me retrouver dans son appart m'asphyxie complètement. Mais bon, s'il faut en passer par là pour clarifier la situation...
Je n'ai pas le temps de penser à ça non plus. Aujourd'hui je bosse chez moi, puis je vais au Louvre m'occuper d'UNE (seule) petite personne, et enfin je n'ai plus qu'à me propulser chez Brun en croisant les doigts pour que ça se passe au mieux.
Pas le temps de penser, mais j'ai ressorti mon CD de Miossec... C'est pas que j'ai pas le moral aujourd'hui, mais je refuse catégoriquement l'euphorie injustifiée, et je me sers de ces textes en guise de garde-fou. Finalement, je devrais m'appeler Thomas. Oh et puis tiens j'ai envie d'en mettre un petit morceau...
On était tellement de gauche - Miossec C'est drôle de voir ce que nos pensées sont devenues, on était tellement de gauche, aujourd'hui on ne sait pas, on ne sait plus. On compte les plaies, les bosses, tout ce qu'en marche on a perdu. On se dit que de toutes façons l'histoire et moche, ce qui n'était pas gagné d'avance est désormais perdu, alors on laisse nos mains dans nos poches, même plus envie d'avoir le poing tendu...
Les illusions au fond de la sacoche de l'étudiant que depuis longtemps on n'est plus, on ne pense plus qu'à notre poste, là où on est prêt à se battre à mains nues, car on pense au loyer à la femme et aux gosses, à notre honneur et à tout ce qu'il a fallu, tout ce qu'il a fallu comme coups bas, comme ripostes, contre des collègues qui vous tuent. Et les nouveaux qui reluquent votre poste, comme si ce n'était pas pour vous ce beau statut, alors ils essaient de vous faire gicler du socle par les moyens les plus tordus.
Et quand vous apprenez par la Poste que de vous, de vous, on ne veut plus, vous repensez alors au cocktail molotov, ça ne serait pas arrivé si on s'était battu, mais c'est trop tard pour que l'on rechausse les vieilles idées qu'on croyait perdues, c'est désormais bon pour les gosses. Allez les enfants foutez le raffut.
A ESSAYER DE VIVRE COMME SI DE RIEN ETAIT, ON SE FAIT UN BEAU JOUR RATTRAPER PAR LA MAREE.
Prenez ça comme ça vous arrange, ou plutôt comme ça vous arrange pas (ça sera probablement plus bénéfique, non?), cette chanson c'est comme le noir, ça va avec tout :)
Je suis d'humeur joueuse, et je suis bien décidée à ne pas me laisser contaminer par la grisaille autour de moi.
12:53 PM