Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
mardi, février 25, 2003 Images Encore une fois, les images reprennent une place démentielle dans ma tête...
C'est un jeune homme tout en gris dans une pièce blanche, il se penche vers moi : "Fabienne, attention, les images vont être plus pressantes bientôt". Un avertissement, mais impossible de savoir ce qu'il faut craindre.
C'est une petite fille dans un café (j'avais déjà parlé d'un jeune homme qui lisait dans un café ; c'est le même, mais avec la petite fille). Je passe, m'approche doucement de la vitre, la frôle de mes doigts, pose un baiser sur la surface lisse. Un petit geste de la main, une grimace et je m'en vais. Je ne sais pas ce que je pense, je crois que j'ai un demi-sourire.
Je suis de face, l'image est en arrêt. Il vient de se passer quelque chose. Ca devient évident quand un filet de sang commence à me couler dans le cou. Je m'assieds par terre et quelqu'un arrive. Il me tient les mains. J'ai porté la main à mon cou, j'essaie de retirer ma main des siennes pour éviter qu'elles ne se tachent. Je finis par me laisser faire, je sens chacun de ses doigts tièdes. Il n'y a pas lieu de s'inquiéter.
"Quoi qu'il arrive, je serai toujours avec toi"... Yann, mon alter ego masculin, qui écrase une larme dans une rue indifférente.
Je m'arrache avec les dents les derniers liens qui me retiennent les poignets. Je n'arrive pas à savoir si je pleure de douleur ou déjà de soulagement...
Fin des émissions pour ce soir. Belle nuit jaune et rose à vous tous.
10:50 PM