Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
dimanche, février 02, 2003 Tango Champ libre de béton, lieu obscur, à peine éloigné de l'agitation de la foule. Sur cette scène muette, il se tiennent debout. Il enserre du bras la taille de celle qui s'est drapée dans le velours de son orgueil. Joue contre joue, dans la tension du premier assaut.
Sans prévenir, les corps se mettent en mouvement. Ses talons hauts frappent le sol dur, résonnent contre les murs nus, ses semelles à lui glissent en couinant, marquant chaque changement brusque de direction. Vissées l'une à l'autre, les silhouettes progressent vers l'obscurité. Rapidité des mouvements. Elle suit, le visage contracté d'une colère contenue. Son corps qui cherche l'esclandre, toujours revient épouser celui du danseur. Il la laisse s'éloigner, pour mieux la retenir. Elle s'échappe, puis sa jambe s'enroule contre sa cuisse. Sa fureur est à son comble, attisée par le regard glacial du danseur. Les corps se frappent dans un bruit sourd, joue contre joue, à nouveau.
La musique s'arrête. Visages et corps se détendent. Ils se sourient. "Je crois que tu as compris les pas qu'on a vus la dernière fois. On va boire un café avant de s'y remettre ?".
Il m'inspire beaucoup, le niveau -1 de Beaubourg...
5:32 PM