Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
mardi, août 19, 2003 Fin de course C'est bientôt fini. Mais en attendant ça continue à boulonner, ça doit. Jusqu'à dimanche. Compris. Je m'offre de temps en temps des petits, tout petits moments pendant lesquels j'observe ma vie dans son ensemble, pendant lesquels je me dis que j'ai 26 ans et que je devrais profiter de la vie. Ce n'est pas le moment de se dire ces choses là. A moins d'arriver à combiner en une seule démarche à la fois l'immédiateté de l'effort ponctuel et une perspective à plus long terme. Peut-être que la solution est là. Si tout se passe bien, j'en ai jusqu'en novembre-décembre... Et nous ne sommes qu'en août.
Je me dis que les gens avec lesquels j'ai pris contact n'ont pas idée de qui je suis réellement, maintenant encore moins qu'il y a trois ou quatre mois. Je les regarde faire et je me demande comment ils gèrent la chose, comment ils me voient. Fabienne la transparente, sans goût, sans idées, sans rien de spécifique ? Peut-être. Peut-être pas. Qu'ils attendent et ils verront. Mais le temps est une denrée rare et les "hommes pressés" passeront sans me voir. Je leur souhaite bonne route. Je ne sais pas s'ils manquent quelque chose ou pas. Ce blog ne s'appelle pas Sans prétention pour rien. Il me semble qu'ils manquent un petit quelque chose, mais je ne me donnerai pas la peine d'expliquer quoi. Il paraît que les choses qu'on s'est donné le mal d'aller chercher ont plus de valeur, je ne vais pas donc apporter la réponse sur un plateau...
Quelqu'un (en fait ils étaient deux) m'a fait remarquer que je ne présentais ici qu'une pensée aboutie, les souffrances brossées, dégrossies de leur feu des moments où on a vraiment l'impression de toucher le fond. Un moment où on touche à la littérature, et moins au sentiment. J'essaie de me corriger.
Sinon, je pense à Kobal2 tous les soirs avant de me coucher ;) Je m'en offre une ampoule de 2ml tous les soirs, avec du cuivre et d'autres machins... Vous verriez la tête de mon ordonnance, c'est un poème... Mais il se trouve que ça fonctionne à peu près. Pas trop stressée (enfin moins, je suppose), sommeil à peu près correct, quand j'arrive à dormir naturellement.
Fin août, la première partie de mon calvaire est terminée. Je pars immédiatement chanter le chant de l'air et du corps avec Nava. Puis il faudra s'y remettre. En espérant que ce soit la dernière fois. Laisser derrière moi les incertitudes de la vie estudiantine, avoir enfin un statut qui me permette de faire du vrai bon travail, dans un meilleur état d'esprit que le passage d'un concours. Et enfin être soi davantage qu'une ou deux fois par mois, quand le masque craque de tous côtés et que la part d'ambre et d'ombre demande son tribut.
Et hop, on referme la parenthèse et on revient aux dates... D'ailleurs aujourd'hui en est une ;)
12:40 PM