Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
jeudi, novembre 13, 2003 Avertissement Je crois vous avoir déjà parlé de Martha Koschka. J'hésitais à la suicider il y a quelque temps, parce qu'elle ne recevait plus de mails, et pour un personnage virtuel, l'absence de mails c'est la mort.
Une jeune polonaise était entrée en contact avec elle par le biais qu'elle utilise parfois pour pêcher les âmes. Elle avait répondu. Pas beaucoup de répondant, mais ses origines pouvaient éventuellement permettre à Martha de comprendre des choses, de s'ouvrir des horizons nouveaux. Mais comme d'habitude (je regrette tant d'avoir à écrire ça...), la jeune fille a disparu. Son dernier mail datait du 30 avril. Elle a écrit à nouveau, le 9 novembre. Plus de six mois.
J'en ai assez qu'on ne me prenne pas au sérieux sous prétexte que j'envoie des messages doux et rassurants. Si je ne te connais pas et que tu n'es pas assez organisé(e) pour être un minimum à la hauteur de tes propres envies, de tes propres rêves, tu vires, je ne veux même plus entendre parler de toi.
C'est usant, je vous assure, c'est usant. J'en ai même pleuré, fut un temps. Maintenant je suis fatiguée, juste fatiguée. Je repartirai à la pêche, et on verra bien ce qui viendra. Il me faut juste un peu de temps.
Bref, tout ça pour dire que si vous avez envie d'une relation avec quelqu'un, un mail tous les six mois, ça vous permettra à peine de connaître le prénom de la personne avant que l'un ou l'autre des correspondants meure : à quoi cela sert-il ? Il y a des choses qu'il faut faire ici et maintenant, se voiler la face ne les rend pas moins urgentes. Quant à moi, je ne vous attendrai pas six mois. Ce n'est pas un ultimatum, c'est une réalité : à vous de choisir ce qu'il convient d'en faire.
9:28 PM