Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
dimanche, juin 27, 2004 Tourner la page ? Mon fournisseur de boîte mail m'allouant un espace limité, je me suis mis en tête tout à l'heure de faire un peu de ménage dans mes mails...
Ca fait un moment que j'ai cette boîte-mail. Je l'ai créée il y a... longtemps maintenant, alors que j'avais décidé de commencer un blog. Enfin au départ c'était juste un journal, un blog ça me semblait un peu trop compliqué.
J'ai repassé page après page le journal parallèle à ce blog, composé des mails que j'ai reçus au fil de ces mois, de ces années. Ce que j'en retire ? Une sorte de pincement au coeur. Pas véritablement un sentiment agréable. La sensation d'un certain gâchis. Les raisons de ce gâchis ? Diverses...
Il y a ceux à qui j'ai écrit et qui n'ont pas répondu.
Il y a ceux qui m'ont écrit et à qui je n'ai pas répondu.
Il y a ceux avec qui j'ai échangé quelques mails et avec qui je n'ai pas poursuivi, d'un accord plus ou moins tacite, un malaise, des pensées qui arrivent pas à s'accorder au point que ça aille plus loin que le troisième mail.
Il y a ceux avec qui j'ai commencé à correspondre et dont les mails ont brusquement disparu en même temps que leur blog. Une sorte de non-acte de décès. Glaçant.
Il y a ceux avec qui j'ai correspondu longtemps, et que j'ai perdus, pour des raisons particulières à chaque fois. Ils ne sont pas nombreux, mais ils ont compté, beaucoup, du moins à une période. Les liens se sont soit brisés, soit seulement distendus à tel point que finalement on n'arrive même plus à savoir si les liens doivent se resserrer ou se nouer à nouveau.
Il y a ceux avec qui j'ai correspondu et avec qui je corresponds toujours. Ces relations apportent-elles toujours à l'un et à l'autre ce qu'il voudrait ? Je ne suis pas toujours convaincue. C'est pas toujours facile de quitter le rôle social ou asocial qu'on s'est donné pour parler pour de vrai, d'un côté comme de l'autre.
Il y a enfin ceux à qui je n'ai jamais écrit, ceux dont je ne vois pas le nom dans la liste des mails, ceux que j'aurais probablement dû contacter parce qu'on a des choses à se dire, des choses à échanger, comme on échangeait les images Poulain (ou Pokemon, ça dépend de la génération ;-) dans la cour de récré. Rien que ça. Et même ceux-là, par leur absence, me font mal, parce que si je pense à certaines personnes en écrivant ces lignes, je sais aussi qu'il y en a d'autres dont je ne connais même pas l'existence.
89% Je ne suis pas arrivée à baisser davantage...
10:33 PM