Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
samedi, août 07, 2004 Caprice -J'ai prié pour vous.
Il vient de s'asseoir sur le banc à côté de moi. Il porte des vêtements gris.
-A quelle église ?
-Saint Paul.
-Ah, je n'arrive plus à me souvenir de la date de consécration de celle-ci. Je n'y arrive pas, je m'emmêle les pinceaux à partir de la troisième église parisienne. De toutes façons c'est à sainte Rita que vous auriez dû vous adresser... et à Ganesh aussi...
-Tu sais bien ce que j'en pense ; à propos, pourquoi tu ne me tutoies plus ?
-Peut-être la différence culturelle ? Honnêtement je ne sais pas.
Voilà. Je suis cernée par les chrétiens depuis plusieurs mois. Parfois même ils se disent catholiques (là, j'ai un peu de mal, être catholique ça implique souvent des idées qui me choquent encore et toujours...). Je ne crois pas que ça soit le cas d'Alun et Nielle. J'avoue être très mal à l'aise d'emblée face à cette religion très précisément. Parce que j'ai été élevée dedans et que j'ai du mal à m'en défaire (week-end de la Pentecôte, et tout ce genre de choses). Parce que j'ai cru en dieu. Parce que j'ai un rapport à la fois très simple et relativement trouble avec la divinité. Parce que certains de ces gens sont parfois tellement gentils que parfois on en oublierait presque ses convictions.
Alun et Nielle sont partis en voyage avec moi, c'est là qu'on s'est rencontrés. Je ne peux pas vous raconter en détail mais ce sont vraiment des gens fascinants, qui insuffleraient la foi en l'humanité et en l'amour à un bout de bois. Quand on les voit ensemble, ils sont beaux. C'était ce qu'on avait remarqué chacun de son côté, tonton Pierre et moi.
Je ne sais plus quel âge ils ont exactement, mais ils ont un feu qui fait sembler bien ternes les gesticulations de bien des gens de mon âge. Des gens qui font passer la peur de vieillir pour une idée presque puérile...
Ils viennent demain déjeûner avec moi.
9:30 PM