Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
samedi, septembre 18, 2004 Repentirs Je parlais tout à l'heure de ma relation avec Nava, et je disais que j'avais des torts. Ca m'est venu comme ça mais ça n'est pas si simple. Penser les choses de cette manière c'est croire qu'il faut que l'un ou l'autre ou les deux fasse telle chose pour que "ça aille bien", et que si ça ne marche pas c'est parce que l'un ou l'autre ou les deux commet une erreur en ne prenant pas la mesure, ou n'y arrive pas. Si c'était si simple on pourrait dire :
"- Ah, Gudule!
Excuse-toi
Ou je reprends tout ça
Mon frigidaire
Mon armoire à cuillères
Mon evier en fer-reu
Et mon poêle à mazout
Mon cire-godasses
Mon repasse-limaces
Mon tabouret à glace
Et mon chasse-filous
La tourniquette
A faire la vinaigrette
Le ratatine-ordures
Et le coupe-friture (Je sais pas pourquoi j'avais envie de citer cette chanson de Vian)
Donc non, ça n'est pas si simple. D'abord parce que c'est difficile d'en vouloir à quelqu'un de ne pas (vouloir) faire une chose qui revient à le changer considérablement. Parce que c'est difficile d'en vouloir à quelqu'un qui a suffisamment d'honnêteté pour dire même les sentiments peu reluisants qu'il a éprouvés contre ses convictions. Parce que c'est aussi difficile d'en vouloir à quelqu'un de ne pas faire une chose qu'il est incapable de faire. Parce qu'on ne sait pas, en fin de compte, si ce qui se passe dans notre vie tourne au bien ou au mal. Je suis passée par des moments qui m'ont paru si sombres sur le coup, pour ensuite s'avérer de le seuil de véritables libérations. Le jour et la nuit. Il y a de quoi douter...
Enfin tout ce que je dis, c'est assez théorique, car quand on souffre, souvent on devient bête, tellement bête qu'on en vient à chercher un bouc émissaire, un grand méchant contre qui se retourner, parce que toute cette douleur il faut que ce soit quelqu'un qui l'ait déclenchée, et que si possible cette personne soit punie. Il y a des gens qui punissent une personne extérieure, leur amoureux ou leur amoureuse, il y a aussi des gens qui se punissent eux-mêmes, parce qu'ils se sentent de toutes façons intrinsèquement indignes d'amour et qu'ils ont eu la prétention d'aspirer à être aimés. Certains se le font payer cher, très cher. Je crois avoir vécu jadis ce genre de situations ; les choses ont heureusement largement changé...
Vous voyez, c'est encore très décousu. J'ai l'envie d'écrire mais pas l'énergie de composer un post avec une vraie charpente. J'ai hâte que mon énergie revienne, j'ai l'impression que mes envies sont "voilées" par la fatigue ; je les distingue, elles sont bien là, mais ont du mal à s'exprimer dans le monde concret...
4:26 PM