Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
vendredi, octobre 15, 2004 Noeuds de pêcheuse Je me prends la tête pour rien. Cette affirmation, c'est la rationnelle. En vrai, ce que je pense c'est que j'ai passé un moment affreux avec cette connerie de gastro-machin, que je me suis sentie seule, très vulnérable, et que je passe maintenant à une phase "pestiférée". Après l'isolement, l'exclusion. J'encaisse mal. J'encaisse encore moins bien depuis que mon cerveau m'a resservi la remarque de mon médecin. Je lui demandais ce qu'il pensait du fait que j'étais supposée aller rejoindre mon amoureux pour six jours à Bordeaux. Il m'a répondu qu'à ma place, il irait. Je lui ai demandé si j'étais contagieuse, il m'a répondu oui. Gnnnnn. Bon, donc on résume : -je suis malade mais ça s'est arrangé et je ne prends plus un seul médoc (à part du Lexomil, mais c'est une autre histoire); -j'ai été secouée par ce moment de solitude où je me suis sentie très vulnérable. J'avais envie d'aller me ressourcer là-bas. -j'ai un amoureux qui a du mal avec la maladie, et qui en plus est débordé en ce moment. Dans le contexte de nos relations, j'avais pas besoin d'une ostracisation pour gastro-truc. Ca c'est le coeur qui parle, celui qui aurait aimé entendre :"Ah Bélinda, fi de cette gastro-truc, dussé-je l'affronter à mains nues, j'ai trop envie que vous soyez à mes côtés, ma mie". La tête, quant à elle, comprend très bien que c'est pas le moment, que ce genre de sacrifice ne s'impose pas. Mais rhaaa.
9:05 PM