Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
mardi, novembre 02, 2004 Lettre à un inconnu Monsieur, Victor...
Vous ne me connaissez pas, je ne suis qu'une fille parmi les centaines, les milliers de femmes qui sont venues à vous dans l'espoir d'obtenir vos faveurs.
Il y a des hommes qui se vantent d'avoir eu tant de conquètes que leur nom est entré dans l'histoire. Du haut de vos vingt-deux ans, vous pouvez vous targuer d'avoir eu plus de contacts intimes que Casanova. En voilà une belle revanche pour un jeune homme.
Ceci n'est pas de la flatterie, vous savez comme moi que vous possédez une preuve accablante de ce que je viens de dire. Vous savez aussi depuis quelques jours que cela fait ombrage à certains. J'ai appris vos récents déboires dans le Monde, sachez que j'en suis tout à fait désolée.
Mais cela ne m'empêchera pas de me joindre à toutes celles qui vous tournent autour, pleines d'amour et d'espoir. Vous êtes tellement discret et réservé que vous ne semblez même pas vous être aperçu de cette foule de filles qui soupirent après vous.
Je n'ai aucune idée du soutien que vous êtes susceptible de m'accorder. De toutes façons, étrange coïncidence, des barrières bordelaises me séparent de vous. Je ne suis pas en mesure de venir vous rejoindre et de venir poser mes mains en cette partie de votre anatomie que notre société, plus puritaine que jamais, m'interdit de nommer autant que de toucher.
On vous dit influent. Qu'en sais-je ? N'ayant pas de dieu à prier, je m'en remets aux hommes. Et à vous.
Je ne peux pas faire grand chose contre ce qui nous sépare, mais je peux vous promettre une chose : si au terme de toutes mes pérégrinations amoureuses vient enfin une issue favorable, je vous apporterai moi-même deux larges tournesols. La fleur qui me semble le mieux convenir à votre jeune âge, à ce que j'éprouverai alors.
Merci d'avoir écouté une fille qui soupire.