Le blog d'une névropathe (mais vous n'avez rien de mieux à faire, vous?)





























 
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Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...












 
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur... Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
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Sans Prétention
 
samedi, décembre 18, 2004  
Sur le départ
Bien. Ma dernière vraie entrée date du 27 novembre. Que s'est-il passé entre le 27 novembre et maintenant, alors que je m'apprête à partir en Inde ? Difficile à dire. J'ai couru à gauche et à droite comme un canard sans tête. Un canard sans tête ça avance, mais pour combien de temps avant de s'effondrer ? Il est peut-être temps de se poser pour réfléchir. Ca fait deux mois environ que je ne me suis pas vraiment assise pour réfléchir à moi. J'ai réfléchi à des choses qui me touchent, mais je n'ai pas pris le temps de me "regarder marcher". Le résultat, c'est que depuis que j'ai foiré mon concours, je n'ai pas avancé d'un iota. J'ai fait des trucs, hein, mais faire des trucs ce n'est pas réfléchir. C'est même la manière la plus sûre de ne pas réfléchir tout en endormant sa conscience, en se croyant dans la bonne direction. C'est assez "rigolo" de voir que je me sois si bien laissée prendre à mon propre piège. Perdue comme un petit ballon promené par le vent.
Les autres sont gentils, il y a ceux qui ne se rendent pas compte, et puis il y a ceux qui se rendent compte mais qui se disent qu'après tout c'est mon affaire, c'est moi qui décide. Et puis c'est pas facile de dire à l'autre qu'on croit qu'il est en train de faire une connerie. Un ballon. Je suis le petit ballon ballotté au hasard du vent. Bravo la fille volontaire qui parle sans discontinuer de volonté...
Le fait est que je ne suis pas arrivée à tout gérer de front, avec la même énergie. Et comme par hasard, la chose que j'ai laissée de côté, c'est mon évolution personnelle. Peut-être la chose la plus difficile, celle qui me fait le plus peur.
J'essaie d'ouvrir les yeux sur où j'en suis. Je vois une fille qui n'a toujours pas confiance en elle, qui se perd en circonvolutions et fait des noeuds avec son cerveau. Et qui parfois s'étrangle avec. Où j'en suis, hein, où j'en suis ?
Ca me fait mal de le reconnaître, mais un sentiment qui me caractérise, c'est la peur. Il y a des tas de choses qui me font peur. Ca exerce sur moi une pression qui explique en partie la fatigue que je me traîne depuis des mois. Ca aussi, c'est effrayant. Je suis capable de rester des mois dans cette peur sans m'en sortir. Comment je m'en sors ? En considérant que chaque moment où j'ai peur est le fruit d'une situation spéciale, que ce n'était pas facile d'être détendue dans telle ou telle situation. Après, c'est facile de se dire que ce n'est pas de ma faute, que ce sont les éléments qui sont contre moi, et que donc je n'y peux rien. Je me lave les mains de ma propre misère.
Si j'avais toujours aussi clairement conscience de cette situation, je crois que je ne pourrais plus m'illusionner aussi bien. Mais ça reste encore assez flou. J'ai beau poser les choses par écrit, j'ai peur (encore une fois...) de ne pas avoir vraiment intégré les données de mon propre problème. C'est un peu embêtant parce que je ne vois pas qui pourrait se préoccuper de toutes ces salades à part moi. Parce que c'est moi avant tout que ça concerne, et que de toutes façons peu de gens sont en mesure de comprendre de quoi je parle. Et puis je n'accepterais pas de la part de n'importe qui des remarques sur ma manière de mener ma vie.
Je ne suis toujours pas bien dans ma peau. Je ne sais toujours pas où je vais. J'ai passé septembre et octobre, deux mois d'hébétude où je n'ai fait qu'encaisser, et après ? après je n'ai rien tiré de ce que j'ai vécu, de ce que j'ai entraperçu. Ou si peu.
Je n'ai aucune idée d'où je me trouverai dans un an. De quoi 2005 sera fait ? Ce que je sais c'est qu'il sera fait de batailles. Ca pourrait avoir quelque chose de réjouissant si j'avais en moi assez d'assises pour ne pas vivre mes différents projets comme un écartèlement.
Je ne sais pas si j'en ai parlé déjà ici, mais Nava ne supporte plus la distance qui nous sépare. J'essaie actuellement de voir quelles sont les possibilités pour moi d'aller m'installer à Bordeaux tout en gagnant ma vie à autre chose que du télémarketing. Mais je n'exclus pas la piste des concours, une piste qui me tient particulièrement à coeur parce qu'elle me mènerait à un emploi dans ma branche, avec des fonctions dans lesquelles je crois que je m'épanouirais. Je me suis renseignée et j'ai de bonnes raisons de penser ça. Deux pistes en apparence opposées parce que si je suis prise au concours que je voudrais, je passerais plusieurs années sans pouvoir me rapprocher de Bordeaux. Ce qui signerait l'arrêt de mort de ma relation avec Nava.
La prochaine personne avec laquelle je sortirais, ça serait une personne qui serait sur ma ligne de métro. A moins de quatre stations. Moi qui regardais avec ironie les statistiques qui disent que les gens se rencontrent majoritairement sur leur lieu de travail... Tu l'as ta situation inextricable, tu es contente maintenant ?
Si je ne veux pas que ma relation avec Nava tourne au petit conte moderne à la Romeo.Juliette.com il va falloir se presser les méninges. Sans m'oublier sinon je cours à la catastrophe. Ma petite catastrophe personnelle.
Pour finir sur un ton un peu plus joyeux, j'ai fait une conf dont je suis assez fière, pour une amie que j'apprécie énormément. J'ai arrêté le Lexomil il y a environ quinze jours, et je tiens la route, à peu près. Je m'en permets un quart quand c'est vraiment trop dur et qu'il est encore temps que je le prenne. J'ai découvert hier chez mon médecin que je pesais quarante-huit kilos. Le poids de mes dix-sept ans.
Se rêver autre, puis le devenir. Et oublier la peur qui pointe son nez de fouine.

5:08 PM

 
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