Le blog d'une névropathe (mais vous n'avez rien de mieux à faire, vous?)





























 
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Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...












 
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur... Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
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Sans Prétention
 
vendredi, avril 29, 2005  
Rencontre onirique
Je suis dans la fosse. Peu de lumières dans cette salle gigantesque. On doit être quelque part à Bordeaux, pourtant je suis seule, et je ne reconnais pas les lieux. Je suis venue seule, et je regarde les visages faiblement éclairés par la scène plongée dans une ambiance bleue, et de toutes petites lumières qui font des taches claires sur les visages.
Noir Désir. Je ne pensais pas que j'assisterais un jour à l'un de leurs concerts. Les musiciens se sont associés temporairement à un autre chanteur, en attendant, en attendant.
Je ne réalise pas tout de suite que pendant que je regardais la foule, dos tourné à la scène, le concert a commencé. Les vibrations me tirent de ma bulle et je vois se dessiner une silhouette noire qui marche sur la foule. Sur la foule.
(Un ange passe...)
Vêtue de noir, entièrement. Un visage très blanc, trop blanc, le cheveu court, très sombre, des yeux anormalement bleus. J'ai à peine le temps de me demander ce que signifie "anormalement bleus" que je reçois de plein fouet l'expression de son visage.
Jusqu'ici je ne l'ai pas entendu chanter. C'est Un Homme Pressé qui ouvre le concert. Il chante doucement, sourcils froncés d'un enfant grandi trop vite et qui n'a pas eu le temps de comprendre, à qui on n'a jamais donné les moyens de comprendre. Un fond de quelque chose à peine dissimulé, qui sourd et menace à chaque instant. Cette chose familière... la même force, la même colère.
Personne ne l'aura vu, c'était l'Autre qu'on attendait. Comment peuvent-ils ne pas voir que le mystère se joue de la même manière, là, juste sous leurs yeux ?
Il faudrait toujours laisser les enfants poser des questions, il faudrait essayer d'y répondre. Sinon les enfants se mettent en colère. Cette maturation prendra des années. Et quand ils se mettront en mouvement, il ne restera plus grand chose sur leur passage.

5:30 AM

 
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