Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
mardi, juin 21, 2005 Petit retour en arrière Dans ma note du 23 mai, je parlais de petits rêves sensuels et inachevés... J'avais à vrai dire en tête le rêve que je venais de faire, et pour des raisons qui me sont propres, j'avais décidé de ne pas m'étendre sur la question. Mais aujourd'hui est un jour spécial et...
Je suis dans une cuisine, c'est le soir. La lumière est allumée, crachote un halo qui maintient les formes dans une semi-pénombre. Je ne connais pas les lieux. L'endroit est agréable, je crois que je suis dans un appartement que je partage avec des colocataires sympa. Suffisamment sympa d'ailleurs pour se faire discrets et éviter de s'attarder à la cuisine ce soir. C'est que je ne suis pas seule. J'ai invité à diner un jeune homme. Nous venons de terminer un repas agréable, prolongé d'une discussion à bâtons rompus sur des sujets futiles qui nous ont amenés à des domaines plus profonds et personnels. Je suis bien. Tout ceci s'est déjà passé quand commence le rêve proprement dit. J'ai dû me lever pour aller chercher quelque chose, il a dû faire de même et comme la cuisine est relativement exigue, nous nous retrouvons face à face. Le temps a dû perdre le fil, s'emmêle les pinceaux entre les secondes et les minutes. Je le regarde, il me regarde. J'étais sans doute en train de dire quelque chose, mais je suis happée par la couleur de son oeil, je m'interroge... bleu ? gris ? vert ? brun ? Je m'approche un peu pour en avoir le coeur net et finalement ce sont mes lèvres qui se posent sur les siennes. Je n'avais pas prévu, je n'avais rien prévu, mais mes lèvres savent ce qu'elles veulent et laissent libre cours à leurs investigations furtives. Il ne s'écarte pas, mais se rapproche imperceptiblement. Puis je me détache, le prends par la main et l'emmène jusqu'à ce que je suppose être ma chambre. Referme la porte derrière lui. L'endroit est chaleureux mais tiède : la fenêtre est restée ouverte. Je monte sur le lit pour la refermer d'un geste un peu nerveux... Puis je me retourne... ... et me réveille.