Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
mardi, juillet 12, 2005 "Désolé pour hier soir" Ca fait bizarre de se retrouver avec dans son répertoire téléphonique des noms de jeunes hommes qu'on n'arrive pas à identifier... Julien, qui ça pourrait bien être ? Ah si, c'était un jeune homme nouvellement installé dans mon quartier. Bon d'accord, lui je ne l'ai pas vu. Que dire des autres ? Eh bien... Difficile à dire. Ben, que j'ai revu hier, Gare de Lyon, café, et qui voudrait me voler mon nombril à défaut de me voler autre chose. David, maître de mots ("paroles, paroles paroles"...), fêtard en mal d'aventures (extra-conjugales ou affiliées) que je ne verrai jamais, l'histoire de rendez-vous perpétuellement manqués. Et puis Fred. Fred, qui montre sa bite au lieu de montrer son coeur. Avec qui j'aurais peut-être tenté une histoire de triangulation amoureuse, annulée faute de combattants. Une histoire de loin en loin, une histoire de terrasse qui s'est terminée autour d'un thé à la menthe. Une histoire de peau. Jonathan, l'enfant vif et alcoolisé, croisé dans un train qui va sans doute moins vite que lui. Mehdi, qui a attendu avec moi, que j'ai retrouvé autour de quelques plats indiens, Nassim, jeune homme bien comme il faut avec des histoires imprécises et fonctionnelles (brrrr). Et puis Vince, qui m'a reproché de ne pas avoir donné la moindre chance à notre histoire. Expliquer pourquoi, ne pas être comprise... En même temps ce n'est pas lui qui m'aura compris le moins. Ah oui, aurait sans doute figuré parmi les prénoms un certain Adrien, qui m'a fait oublier pendant un temps comment orthographier le nom de l'empereur romain. Il n'a pas voulu me laisser son numéro pour des raisons que la science n'a toujours pas les moyens d'expliquer. J'ai préféré tirer ma révérence avant que ça ne tourne à... n'importe quoi. Dommage ? Et puis il y a eu les autres, ceux que j'ai croisés, des numéros griffonés sur des post-it avant d'aller prendre un café avec eux. Des histoires en noir sur jaune. Oubliées pour la plupart, de vagues images, quelques commentaires vagues. Et parmi tout ça ? Tellement de prénoms pour finalement tellement de vide. Au mieux des conjugaisons de solitudes. "Il se sens si seul qu'il passe de bras en bras". Les quelques lignes que j'ai pu poser ont été arrachées par le vent, la pluie, et quelques personnes sans doute pleines de bonnes intentions, mais. Il serait temps de faire le tri, d'en poser d'autres. Chercher autre chose, encore et toujours. Je maintiens le cap. C'est dans cette direction que je vais, Entre Miossec et Kal ho na ho. Brouiller les pistes. Peut-être qu'au bout du compte il y aura quelqu'un pour (re)tenir la main courante ?
8:04 PM