Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
lundi, août 08, 2005
Je crois n’avoir jamais été aussi mal et désorientée de toute ma vie. Comme il y a cinq ou six ans, lors de cette nuit dont datent les traces que j’ai sur la main droite. J’ai écrit ce matin un mail d’adieu à Nava, il en a accusé réception. Même si je pense que c’est bien et que je sais pourquoi je l’ai fait, ça s’est passé de manière très houleuse avant le message final. Sensation de vide, même si le vide était déjà là ça a quelque chose de... très troublant. Encore un adjectif qui ne correspond pas à la réalité, mais je n'ai pas la force de chercher mieux pour le moment. Mine de rien, et aussi parce qu'il n'y avait rien à dire, j’ai enchaîné sur une séance de travail avec Thiom, séance qui a dérivé en dispute de fond, une dispute grave. Il est parti de ma chambre en disant « si je suis le problème, vivement qu’on ne se voie plus ; quand je pense que tout le monde est comme ça ». Si seulement on arrivait à communiquer correctement, mais c'est bloqué, plus que jamais, et tout ce qu'on arrive à faire c'est à se faire du mal. Tout les problèmes se mélangent dans ma tête ; il serait temps de faire le point, de faire le tri. J’ai peur d’aller chez mon médecin parce que j’ai presque peur qu’il me fasse interner vu mon état. Cette peur vient à la fois de mon mépris alimenté de celui des autres et de l’état physique dans lequel je suis, où toute mes réactions naturelles (dormir quand je suis fatiguée, manger quand j’ai faim) sont complètement abolies. Il est urgent de faire quelque chose. Il faut que je m’en sorte. Il y a des choses importantes qui se décident maintenant. Pour l'heure je me sens comme un funambule. Un fumanbule qui viendrait de se rendre compte qu'il n'y a pas de corde en dessous. Rationnaliser et faire réapparaître la corde avant de tomber.
7:07 PM