Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
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mardi, août 30, 2005 La suite, bordel, la suite ! Comme je m'y attendais, une drôle de période suit celle des écrits. Je suis vidée, épuisée, préoccupée aussi. Le vernis a craqué tout à l'heure, juste un peu. L'angoisse a commencé à m'étrangler tout doucement. Les questions que j'avais laissées en suspens pendant la période de révision des écrits sont revenues, plus pressantes et plus nombreuses. Les choix m'attendent, certains me font peur mais je les prendrai. En janvier ma vie sera complètement différente. En janvier je prends mon indépendance financière et matérielle. Il y a un paquet de choses que je devrai apprendre en quatrième vitesse et sur le tas. C'est bien. Ca fait peur mais c'est bien. Mais ça fait peur. Voilà où j'en suis. Je me raccroche à l'idée que les choses vont dans la bonne direction, même si ça risque de secouer un peu. C'est par là que je vais. Ce que j'avais commencé à construire, je l'ai démonté, peu à peu, pour arriver à des bases que j'espère plus solides, plus épanouissantes. Le début de ma vie d'adulte a commencé très vite, je me suis engagée dans une relation très forte avec Thiom, qui finalement n'a pas pu pu porter ses fruits et s'est retournée contre l'un et l'autre. Je me suis lancée dans d'autres relations, j'ai rencontré Nava. Dans cette relation il s'est produit des choses bonnes, et aussi un paquet de choses dévastatrices qui font qu'aujourd'hui je ne veux plus le voir. Question d'estime de soi, de perspective aussi. Il m'a fallu quand même du temps pour que les choses se décantent et que je comprenne ce qu'il fallait que je fasse. J'espère avoir appris à me protéger un peu, j'espère avoir appris à prendre de meilleures décisions. Enfin je ne me berce pas trop d'illusions, je suppose que je ferai encore un tas de bêtises, j'espère au moins qu'elles seront différentes. Je m'étais promis qu'à trente ans je serai bien dans ma peau. Aussi paradoxal que mes petits entreprises de déconstruction puissent paraître, je me rapproche de cette ambition. Mais je n'ai pas d'idée très précise d'où je me trouverai pour l'anniversaire de mes trente ans. Tout ce que je commence à savoir c'est où je ne me trouverai pas. Ca me rassure un peu. J'ai fait demi-tour sur une grande autoroute, comme si j'avais oublié en chemin quelque chose d'important. Voilà comment je me sens. Mais je sais que cette autoroute, je la reprendrai dans le sens orthodoxe, finalement. Et ce jour-là, elle me mènera à Rome.
7:49 PM