Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
mercredi, septembre 14, 2005 Send me dead flowers to my wedding Mon cerveau est un petit rigolo. Cette nuit j'ai rêvé que je me mariais. Oui, je sais, je suis encore mariée, mais ce n'est pas la première chose qui me surprend dans ce rêve... Pour en rajouter un peu à l'incongruité de la situation, c'était un mariage traditionnel. Je ne pensais pas que le musée des ATP de Strasbourg m'avait marqué à ce point, ma visite date d'il y a deux ans. Ce mariage était précédé de deux cortèges. Le premier, allant de la maison de la fiancée à celle du fiancé, avait déjà eu lieu. Le second se rendait en sens inverse jusqu'à la maison de la fiancée où les festivités devaient se dérouler. C'est à l'occasion de ce cortège que commence mon rêve. Je suis la file des gens qui marchent dans les hautes herbes à travers les champs. Manifestement, mes parents vivent dans une maison très reculée. Le cortège se compose de personnes vêtues de vêtements traditionnels, la coiffe arrondie, l'étoffe sombre des hommes, le visage fermé et grave de tous. Quelques jeunes gens s'agitent un peu pour tenter de donner une allure de fête à la chose. Mais c'est surtout le silence qui rêgne au-dessus des têtes penchées dans la marche. Je remarque une chose étrange : je suis habillée pour ma part de manière bien étrange, longue robe ocre, chapeau à motif de pelage de vache, bottes rose-violacé, improbables. Je me demande ce que je suis en train de penser de ce qui se passe, et pourquoi je me suis habillée de cette manière. Les autres à côté ne prêtent pas attention à moi, ils me verront bien assez tôt dans cette tenue que je n'aurais pas le mauvais goût (supplémentaire) d'enlever, par orgueil sans doute. Parmi ces gens se trouve mon futur époux. Je fais de mon mieux pour ne pas voir son visage mais les personnes à côté de moi portent des portraits de lui. Je détourne le regard et presse le pas. Je dépasse le sommet de la colonne puis j'entre dans ma maison. Une grande bâtisse au toit pentu, à l'intérieur de bois sombre, morcellé en pièces par des cloisons, de bois également. On se croirait presque dans une maison japonaise. Tout est vide pour accueillir les invités, et ma mère passe d'une porte à l'autre pour les derniers préparatifs. Elle s'arrête net quand elle me voit et se met à me suivre tandis que j'erre aussi profondément que je peux dans les fin fonds de la maison. Elle aussi tient un portrait. -Mais tout de même il va être ton époux ! Tu ne veux pas le voir avant ? -Je t'ai déjà dit que ça n'avait aucun intérêt. -Tu n'es pas venue aux rendez-vous qu'on avait fixés, tu ne sais pas qui il est, vous n'avez pas appris à vous connaître. C'est là que je lâche la phrase autour de laquelle tourne tout ce rêve. -J'apprendrai à l'aimer. Résignée, j'ai vraiment l'air déterminée. Je n'en démordrai pas. Ce seront des noces de glace. Même quand il entrera et s'installera dans l'une des pièces, je m'arrangerai pour ne jamais avoir à en passer le seuil. Je le connais juste assez pour savoir que ce n'est pas un méchant garçon, qu'il y a peut-être moyen de coexister pacifiquement avec lui, en bonne intelligence. Et les femmes s'activent pour la cérémonie qui doit avoir lieu à l'église voisine.
Mais qu'est-ce que je fabrique dans ce rêve ? Dites, s'il m'arrivait quelque chose dans ce genre, vous viendriez à mon secours ?
9:11 PM