Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
lundi, octobre 10, 2005 Transparence Un soir, une discussion téléphonique entre Paris et Bordeaux. -J'ai peur. Peur que les gens que j'aime meurent. C'est affreux. J'imagine qu'ils meurent les uns après les autres et ça me rend très malheureux. Je marque une pause. Je voudrais ne pas avoir envie de poser cette question, j'en pèse l'indécence, je me prends en pleine face le côté pitoyable de la situation. Je voudrais pouvoir ne lui souhaiter que l'apaisement. Mais je vais la poser quand même, ma question, parce que j'ai besoin de quelque chose, une toute petite chose dont l'absence dans cette histoire fait un fracas incroyable, un fracas que je suis la seule à entendre. A défaut de recevoir ce dont j'ai besoin, je me dis que je vais peut-être recevoir quelque chose qui y ressemble un peu. -... et... et moi ? -pardon ? -et moi, tu penses aussi à ma mort ? -... Non. Mais c'est parce que tu n'existes pas. Tu fais pas partie des gens que je vois tous les jours.