Le blog d'une névropathe (mais vous n'avez rien de mieux à faire, vous?)





























 
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Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...












 
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur... Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
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Sans Prétention
 
samedi, octobre 01, 2005  
Typos et fond
Il frappe à la fenêtre, le petit râblé, visage hilare, petits cheveux toujours trop longs retombant sur ses petites lunettes ovales. Un seul regard, et avant même qu'il ouvre la bouche, je m'attends à ce qu'il va dire.
-alors, ça vous a plu ?
Dans le langage de l'enfant Bhija, il convient de prononcer la phrase précédente : "alors, ça vous a trop fait triper, n'est-ce pas ?". Je soupire.
-ben...
-vous l'avez pas lu ?
(et voilà, forcément, si je ne tombe pas en pâmoison devant le chef d'oeuvre, la seule explication rationnelle, c'est naturellement que je ne l'ai pas lu)
-euh, en fait...
-bon alors ?
Je sens qu'il commence à s'impatienter, relativement. Je cherche les mots pour dire ce que je pense sans blesser.
-eh bien disons, euh, j'ai pas trop accroché... En fait. Enfin un peu, enfin il y a des passages qui sont... Enfin.
-Bon ça vous a pas plu. Pourtant c'est bon.
-Bhija, vous êtes mignon.
Je suppose que ça l'agace, mais c'est vrai. Une telle suffisance finit par avoir quelque chose d'attendrissant. A petites doses tout de même. Cette capacité à (faire mine de) considérer comme une chose acquise qu'on l'adore.
-Bon mais alors qu'est-ce qui vous a pas plu ?
Lippe basse du petit garçon qui arrive pas à faire semblant jusqu'au bout.
Je n'arrive plus à me souvenir de ce que j'avais dit à l'époque. Il y a prescription, c'était bien en... Pffff... Il y a trois ans et demi, quatre. Et puis c'était un petit texte qui parlait d'un week-end sensuel avec une jeune fille (ce n'est pas rien mais il a fait mieux). Je crois pas avoir osé lui dire qu'en fait il tombait dans les deux défauts que je trouve les plus emmerdants dans l'érotique, d'une part la mièvrerie, d'autre part la technicité froide. Véronique et Davina dans un cadre en forme de coeur. Toutouyoutout mon amour (tiens, je dois penser un peu trop à Duras en ce moment).
Pourtant il en a écrit, des trucs que j'ai aimés. Je me souviens d'un bout de roman qui partait dans tous les sens avec une scène de transmission du souffle face à la Tour Eiffel en plein hiver : une vraie belle scène. Mais la petite nouvelle érotique me laissait de glace.
J'y repensais il y a quelques jours. Je voulais la ré-écrire, la fameuse nouvelle. Mais j'aurais été mal à l'aise d'entrer dans les souvenirs de quelqu'un pour tailler à vif... C'est très personnel finalement de pointer un détail, de polir les angles, de reprendre l'ensemble pour offrir de la rondeur aux sécheresses, d'aiguiser le style autant que les appétits de personnages liés par de simples fils de soie. Et puis finalement ça fonctionne peut-être comme les langues vivantes : la meilleure méthode pour écrire ce genre de littératures, ne serait-ce pas tout simplement tomber amoureux ? Cannibalisme d'automne, festins baroques, syncope et constance, lenteurs graves et poursuites dans un jeu de dédales ; délirer d'amour, dériver d'ardeur... Ce serait une bien belle période pour cela.

1:02 AM

 
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