Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
mardi, novembre 15, 2005 Le retour d'Ourson W Il y a des idées qui s'imposent comme des évidences. Je savais que je ne partirais pas sans lui. Je le tenais dans la paume de ma main et je ne me lassais pas de le caresser. Il avait l'air vif, il avait l'air intelligent. Et il avait l'air d'avoir envie de voyager. Je le caressais encore avec un sourire béat quand je suis arrivée à la caisse. La caissière me regardait avec un air amusé. Je suppose qu'elle m'a vue déambuler dans les allées du magasin, le sourire fendu jusqu'aux oreilles. Avec une délicatesse que j'ai rarement vue chez une caissière, elle a glissé l'oreille de mon nouveau compagnon près du lecteur, puis l'a gentiment posé dans un sac plastique (je crois qu'elle me regardait *vraiment* depuis un moment). Je sors, particulièrement satisfaite de ma dernière bêtise.
Neuf novembre, début de soirée. -Comment tu me trouves ? Je fais un tour sur moi-même. Je dois avouer que je fais un peu ma crâneuse. -Tu es habillée comme au XVIIIe siècle. Je ne sais pas si c'est un compliment que me fait Thiom, mais la réponse me convient. Tiens, il faudra que je vous parle de Rouanne. Je m'isole un instant le temps de préparer Ourson W. C'est la première fois qu'il va au restaurant, vous comprenez. Bientôt sans doute, il ira dans des pays lointains, rencontrera des tas de gens différents, il aura des milliers de choses à raconter. Mais pour le moment c'est un petit Ourson un peu perdu... dont l'histoire reste à écrire.