Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
jeudi, novembre 24, 2005 Orage Je parcours en long et en large les plus grandes largeurs de l'appartement. Tête baissée, perdue dans des pensées vertigineuses. Chargée d'une tension presque palpable. Enthousiaste. Quand est-ce que ça a commencé ? Il y a longtemps, mais quand est-ce que ça a commencé vraiment ? ... quand un soir j'ai ouvert mon Robert & Collins. Pile au moment où finalement, j'ai tendu la main vers la couverture bleue. Un équilibre s'est brisé et quelque chose s'est mis en mouvement. A quelle vitesse, avec quelle force ? je ne sais pas. "Sh", "Shambolic", "Shameless", "Shangri-la", "Shape", ... "Shard". Mince, ça n'y est pas. Un nom composé, ce n'est pas très étonnant. Quelques recherches plus tard, je lève le nez des pages et je souris. Le mot est beau. Je sens cette espèce d'électricité qu'on appelle de la curiosité. Et depuis ? Depuis ça se rapproche, comme un orage. De temps à autres, comme aujourd'hui, j'entends un craquement lointain. Cela montera des collines jusqu'à ce que l'air lourd se charge d'un parfum de terre chaude, comme un appel à la pluie. C'est à ce moment que les premières gouttes pourront se mettre à tomber. Parfois l'orage passe sans que le ciel ne s'ouvre. Ce n'est pas important. Ce que je sais, c'est que si la pluie se met à tomber, on ne pourra ni retenir ni différer sa chute.
11:51 AM