Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
lundi, janvier 16, 2006 5h40 Je me tourne, me retourne. La tête pleine à éclater, d'idées, de gens, de mots. Ne vous attendez pas à du structuré encore une fois. Hier en me promenant au hasard, écoutant du chaud et du froid pour garder le cap, j'ai découvert que même Miossec... Boire, Baiser, Apprendre. Et puis Ta chair ma chère. J'en reste muette. C'est joli. C'est inattendu. C'est très joli. Je vous avais parlé de félicité ? Voilà, je suis au coeur d'un de ces moments. J'ai ouvert mes volets sur la nuit où se pressent des figures emmitoufflées, qui se hâtent dans toutes les directions. J'en suis une de la pensée... Pour ma part j'ai le temps de savourer ces premiers moments. Mon premier cadeau de la journée. Je pense à une jeune fille. Peut-être qu'elle dort, j'espère en tout cas. Rien ne lui a été retiré. A tout hasard, je lui souhaite une nuit paisible et heureuse. Si j'étais en état, je vous parlerais d'un verre de vin. Je vous parlerais de la place du Panthéon, de cet épisode devenu mythique que je n'arrive pas à écrire depuis... Oh, quatre ans ? Il est tellement chargé d'histoires successives que j'hésite... Ca me prendra sans doute d'un coup, et alors il faudra que je publie sans relire. Je pense à un petit jeune homme que j'espère moelleusement endormi dans des bras tendres. Pour lui je voudrais une châtoyante fin de carême. J'ai envie de me trouver au centre d'un grand cirque vide, de raconter l'histoire des âges dans la pénombre. Commencer lentement, tisser le fil qui relie le passé au présent et qui file vers l'avenir (je ne parle pas de destin, je parle d'avenir, toujours). La voix qui résonne dans l'espace obscur, au milieu des ombres furtives. Et puis prendre place entre mes mots, parce que ma place est là. Parce que je sais que la fin de l'éclipse est proche, même si j'en porte toujours la marque.