Le blog d'une névropathe (mais vous n'avez rien de mieux à faire, vous?)





























 
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Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...












 
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur... Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
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Sans Prétention
 
samedi, janvier 28, 2006  
Apparition
De loin en loin me revient cette image imprécise issue de mon esprit. Toujours la même. Il y a quelques jours, elle s'est éclaircie.
C'est un homme qui passe de pièce en pièce en marchant lentement. La lueur d'un jour de pluie hésite à percer à travers les fenêtres. Sa tête arrondie est penchée, ses yeux sont fixés au sol. Il a laissé ses lunettes sur la table de nuit et tout est flou autour de lui. De toutes façons il ne regarde rien.
Je ne vois pas les traits de son visage, je ne sais pas si je pourrais le reconnaître si je les voyais. Je laisse les images filer.
Dans ses bras, un enfant, un tout petit enfant dans une épaisse couverture. La maison est silencieuse, au loin on entend les premiers soubresauts de la ville. Tout est calme.

Plus près, plus précis.

L'enfant est une petite fille. Sa petite fille. Il la tient serrée contre lui. D'ordinaire c'est sa femme qui se lève, mais ce matin c'est lui qui vient chercher la petite dans sa chambre. Quelques instants, pour eux et rien qu'à eux. Bientôt il faudra marcher vite, faire du bruit, penser à autre chose, ne plus être ensemble. Bientôt...

Plus près, plus précis.

Le jour a pris sa décision et la pénombre se dissipe. Les rideaux de velours épais et les voilages, encore une fois, n'ont pas gagné leur sempiternelle bataille contre la lumière qui rend ses couleurs à la tapisserie à losanges bruns, ocres et oranges.
Un autre temps.
Confusément je commence à comprendre.

La petite fille s'est rendormie, bercée par les mouvements de son père. Tout à l'heure il la reposera dans le berceau qu'il a fait pour elle. Un grand berceau de bois aux larges bords, pour éviter qu'elle ne tombe et se fasse mal quand elle sera plus grande et qu'elle n'aura plus envie d'attendre qu'il la prenne dans ses bras pour en sortir. Un berceau bleu sombre, orné d'un motif géométrique de grandes fleurs aux couleurs vives. Du rouge, de l'orange, du jaune. Et en dessous, des réseaux de grandes feuilles vert tendre et sombre qui se terminent en crosses. Il lui en a fallu du temps pour le construire, ce berceau. Ca lui permettait d'être avec elle, déjà, d'attendre qu'elle vienne. Il est particulièrement fier des fleurs.

Les traits de l'homme ne me sont pas apparus, mais je me souviens parfaitement des fleurs du berceau, et de sa profondeur où j'ai dormi longtemps.

1:55 PM

 
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